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Phineas&Tallulah ◆ Run, run away, no sense of time.

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Tallulah Salman
Tallulah Salman
contes : 72
âge : 25 ans
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MessageSujet: Phineas&Tallulah ◆ Run, run away, no sense of time. Phineas&Tallulah ◆ Run, run away, no sense of time. EmptyJeu 15 Mai - 12:20

Cours Forest, cours !
   Phineas & Tallulah
S’échauffant les chevilles, Tallulah se mettait en condition pour courir dans quelques instants. Elle avait toujours été une véritable sportive, elle ne pouvait passer une semaine sans faire un jogging ou aller à la piscine, c’en était presque vital. Elle ne supportait pas de ne rien faire, de glander sur son canapé toute la sainte journée, plus elle était occupée, mieux c’était. Au moins, ça l’empêcher de penser. Garder l’esprit occupé était chose primordiale pour Tallulah, ça lui évitait de repenser à trop de choses, aux souvenirs douloureux de son passé ou à certaines personnes qu’elle voudrait oublier.
Sortant son téléphone de la poche de son jogging, il affichait 10h38. Pas de messages, pas d’appels manqués. Il s’était perdu en route ou bien ? Quand elle avait proposé à Phineas d’aller courir aujourd’hui, il avait tout d’abord esquivé la question, puis la brunette s’étant montrée très pénible, il avait fini par abdiquer. Elle se souvenait encore de leur rencontre pour le moins des plus drôles ; Apollon son jeune dalmatien un peu fou fou sur les bords, s’était mis à le courser sans aucune raison. Phineas avait paniqué sous le regard amusé de Tallulah qui avait fini par réprimander son chien après s’être gentiment moqué du jeune homme terrorisé. Ce dernier n’était pas méchant, il était juste incontrôlable à cause de son jeune âge. Elle l’avait récupéré il y a quelques mois de ça, à une association. Connaissant le responsable, il l’avait appelé, ne sachant pas quoi faire de ce petit chiot tacheté de noir qu’ils avaient trouvé dans un carton au bord de la route. Tallulah n’avait su dire non devant la bouille du chiot, et l’avait de suite adopté avant de le renommer Apollon. Tous ces animaux avaient des noms de dieux ou déesses grecques, c’était surement dû au fait que petite, son père lui lisait tous les mythes possibles qui existaient sur Terre. Certes, certaines histoires étaient horribles, mais ça n’avait jamais empêché la petite fille de dormir. A bien réfléchir, même les contes de fées avaient quelques côtés obscurs, et ça n’avait jamais effrayé les enfants.

Lâchant un léger soupir, regardant autour d’elle, elle patientait. Elle lui avait donné rendez-vous au parc, c’était un lieu où il y avait toujours un peu de monde, mais c’était plutôt calme, et paisible pour courir. Le ciel  était légèrement couvert, mais il faisait bon, et il allait faire encore meilleur lorsqu’elle se mettra à courir. Bras croisés, elle patienta encore plusieurs minutes, regardant son téléphone toutes les vingt secondes. Elle lui avait envoyé un sms, mais n’avait obtenu aucune réponse. Il n’allait certainement pas tarder. En effet, à peine redressa-t-elle la tête, qu’elle l’aperçut arriver vers elle. Elle lui sourit, avant de lancer ;

« Et bien ! Tu t’es encore fais courser par un chien ou c’était peut-être un lapin ? C’est très dangereux les lapins, et ça court très très vite, ironisa-t-elle en riant. »

Rangeant son téléphone dans sa poche, elle but une gorgée d’eau et rajouta ;

« Tu t’es échauffé en route ou on le fait ensemble ? »

Elle savait que Phineas était très dur à motiver, et courir à plusieurs c’était toujours plus sympa et stimulant que tout seul. Et puis, c’est lui qui lui avait proposé de lui apprendre à courir, et ça, Tallulah s’en donnait à cœur joie. Jouer le coach sportif, elle adorait ça !


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Phineas Bloomfield
Phineas Bloomfield
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âge : 29 ans.
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MessageSujet: Re: Phineas&Tallulah ◆ Run, run away, no sense of time. Phineas&Tallulah ◆ Run, run away, no sense of time. EmptyVen 16 Mai - 20:35

« Pfff. » C'était le seul mot que Phineas était capable de prononcer, en ce joli jour. Enfin, joli... Deux ou trois nuages se battaient en duel dans le ciel, mais Phin était pratiquement sûr qu'avec un peu de chance, ceux-ci décideraient qu'ils étaient du genre.. humide. Mais, qu'importe. Après tout, il avait déjà d'autres soucis auxquels faire face. Notamment celui qui consistait à mettre les pieds dehors, tout du moins à trouver la motivation pour le faire. Posé sur sa table de nuit, son portable vibra une nouvelle fois. Pas besoin de regarder l'expéditeur, Phineas le connaissait. La connaissait, plutôt. Et elle n'était pas du genre à qui l'on posait un lapin sans le regretter par la suite. Un grognement plus tard, il s'était enfin levé, avait vérifié qu'il n'avait pas trop l'air ridicule dans ce vieux short de sport - mais la réponse était inévitablement positive - avait emporté le nécessaire dans les poches de son gilet et s'était enfin traîné dehors. La perspective d'avoir une interaction sociale l'enchantait plutôt. Et avec Tallulah, encore plus. Celle de devoir courir pour ça, un peu moins.

Le parc se trouvait dans le même quartier que celui où il habitait, mais rien à faire. S'y rendre pour courir, c'était inimaginable. Et pourtant cela arrivait bel et bien. On pouvait se demander comment Phineas en était arrivé là, mais il ne préférait pas. Traînant des pieds et perdu dans ses pensées, un chat bondit d'un muret pour atterrir devant Phin, le faisant sursauter. Mpf. Ces bestioles n'étaient décidément pas fiables. Heureusement que Tallulah n'avait pas assisté à la scène, il en aurait entendu parler pendant des jours. Ce petit contretemps fit accélérer le pas à Phin, qui voulait être certain de ne pas se faire poursuivre par ce vilain félin. Les animaux et lui ne faisaient décidément pas bon ménage. Il les aimait bien, pourtant. Mais il n'était pas certain que cela était réciproque, et contrairement aux humains, les animaux, ils ne pouvait pas les forcer à l'aimer. Non pas qu'il faisait ça avec les gens mais... si, en fait. D'ailleurs, les choses avaient été assez simples avec celle qu'il s'apprêtait à rejoindre, et Phin s'en félicitait. Même s'il se détestait parfois d'avoir lui-même proposé de mettre ses poumons en feu dès leur rencontre, et tout ça pour la revoir. Qu'était-il prêt à ne pas tenter pour se faire de nouveaux amis, on ne savait pas. Alors que Phin passait l'entrée du parc, deux joggeurs passèrent devant lui. À une allure qu'il n'atteindrait probablement jamais même en étant poursuivi par un ogre ou un dragon cracheur de feu, ce qui le rendait tout de même un peu triste. Mais pas le temps de faire la grimace plus longtemps, car son regard croisa celui de la personne qu'il cherchait. Tallulah devait commençait à s'impatienter, même si elle lui adressa un petit sourire. Et une pique, au passage. Eh ! C'était son job à lui, d'habitude ! Phineas afficha une moue qui se voulait indifférente, et pointa un index accusateur vers la jeune femme d'un air de défi.

« Perdu. C'était un... » La bouche encore ouverte, Phin regretta immédiatement de l'avoir ouverte. Et d'avoir adopté un ton victorieux parce qu'il pouvait répondre à Tallulah qu'elle avait tord alors qu'elle ironisait juste. Tsss, il aurait mieux fait de se taire. « Un chat. » finit-il par chuchoter en secouant la tête à la pensée de ce matou roux qui ne lui avait pas trop plu.

De toute façon, il n'était plus à ça près. Il se rattraperait bien en montrant à Tal ses grands talents de sportif. S'il s'était échauffé ? C'était pour les faibles ça, les échauffements. Phin n'y connaissait pas grand-chose en sport, mais il était quasi-sûr de ça. Les échauffements, ça fatiguait plus qu'autre chose et si les sportifs s'y adonnaient, c'était simplement pour montrer aux novices qu'ils pouvaient s'étirer sans problème quand eux en étaient bien incapables. Phineas était du type réaliste, ou du moins essayait-il de s'en persuader. Maaais il fallait bien impressionner Tallulah, aussi décida-t-il de hocher la tête affirmativement à sa question, de mettre les mains sur les hanches et de faire des petits mouvements. Un peu dans le genre hula-hoop invisible : il avait vu faire ça après tout, il savait comment on faisait.

« Je vais te mettre la pâtée aujourd'hui, tu ne vas pas en revenir. Et je suis tou-jours opérationnel moi, tu sais.  »

Pour donner un peu de consistance à ses propos, Phin tendit les bras devant lui et entreprit de se baisser dans une tentative de faire des flexions. Ce qui eut pour seul résultat de lui arracher une grimace et de le faire craquer d'un peu partout. Le jeune homme cligna des yeux plusieurs fois en restant dans une position un peu étrange de peur de tomber en morceaux au moindre mouvement supplémentaire. Doucement, il se hasarda tout de même à se relever, avant de regarder Tallulah d'un air peu fier et de mettre les mains dans les poches de son short tout droit sorti des années 1990.

« Enfin, aussi opérationnel que d'habitude. »

C'était à dire pas tellement. Voire pas du tout. Ça y est, Phineas regrettait déjà d'avoir mis les pieds dehors ce matin. On n'avait pas idée de faire ça, aussi. Enfin, avec un peu de chance il réussirait à entraîner discrètement Tallulah loin d'ici pour qu'ils aillent manger une gaufre à la place. Bien qu'étrangement, il sentait que les choses n'allaient pas être aussi simples que cela.

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Tallulah Salman
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MessageSujet: Re: Phineas&Tallulah ◆ Run, run away, no sense of time. Phineas&Tallulah ◆ Run, run away, no sense of time. EmptyMer 18 Juin - 12:58

Tallulah ne put s’empêcher de ricaner devant la répartie de Phineas. Un chat. Que c’était mignon, elle aurait tout donné pour voir ça. Elle ne comprenait pas trop sa peur des animaux, mais c’est sans doute parce qu’il n’en côtoie pas assez tous les jours. En tout cas, le jeune homme la faisait toujours rire et elle savait que même si ce n’était pas le garçon le plus sportif  qu’elle connaissait, elle allait passez un bon moment en sa compagnie. Tandis qu’elle attendait sa réponse à sa question, elle le vit poser ses mains sur ses hanches et commencer de petites rotations du bassin. Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’elle le fixait, bras croisés.

« Je vais te mettre la pâtée aujourd'hui, tu ne vas pas en revenir. Et je suis tou-jours opérationnel moi, tu sais. »

« J’ai hâte de voir ça alors ! répondit-elle en haussant les sourcils »

Sur ce il se pencha en avant, continuant sa petite séance d’échauffement. Tallulah qui faisait tourner ses chevilles l’aperçut rester immobile, tête penchée. C’était une position loin d’être confortable, et elle craignait à tout moment qu’il se soit coincé quelque chose. Ca serait bien le genre de Phineas après tout. Le toisant silencieusement, penchant la tête vers lui, elle s’assura d’un coup d’œil que ça allait. Il finit tout de même par se redresser, en faisant la moue, avant de cacher ses mains dans ses poches.

« Enfin, aussi opérationnel que d'habitude. »

Tallulah ne put s’empêcher de rire légèrement, et lança ;

« Bon, on va s’y mettre alors. Avant que tu ne perdes ta motivation matinale. »

Tapant dans ses mains, histoire de les encourager dans leur mission sportive, Tallulah commença à trottiner. Elle vit Phineas lâcher un soupir, et finit par la suivre. Elle décida d’y aller doucement au début, leur rythme était  régulier, ni trop rapide, ni trop lent. Bien sûr, elle avait l’habitude de courir bien plus vite, mais elle n’était pas seule, et savait que son ami n’était pas des plus sportifs. Le but n’était pas de l’achever à la course, mais de lui faire gagner un peu d’endurance au cas où un jour il ne se fasse de nouveau poursuivre par un chien.

« Respire bien Phin, lanca-t-elle tout en expirant. »

La respiration était importante dans tout exercice physique, et il n’était pas toujours facile de respirer correctement afin de ne pas avoir de point de côté. Cela faisait une petite dizaine de minutes qu’ils couraient, et elle sentait déjà Phin perdre le rythme. Il trainait des pieds, et tous les encouragements qu’elle pouvait lui adresser, ne semblait pas tellement le motiver. Soudain, une idée germa dans son esprit. Certes, c’était une idée un peu mesquine, mais elle était persuadée que ça allait lui donner un petit coup de pouce. Se retournant, elle prit un air surpris, et tout en fixant Phinéas avec de gros yeux, elle se mit à crier dans un ton dramatique ;

« Oh mon dieu Phin, te retourne pas, un gros saint-bernard arrive vers nous. »
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Phineas Bloomfield
Phineas Bloomfield
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MessageSujet: Re: Phineas&Tallulah ◆ Run, run away, no sense of time. Phineas&Tallulah ◆ Run, run away, no sense of time. EmptyMar 24 Juin - 17:48

Eh bien, si Tallulah avait hâte de voir les performances athlétiques de Phin, celui-ci se devait d'être à la hauteur. D'où le petit échauffement. Il fallait ce qu'il fallait ! Phineas ne s'était pas levé ce matin en bravant les dangers de la rue pour faire les choses à moitié. Il crut bien qu'il allait se faire un lumbago sous les yeux de sa coach personnelle - ce qui aurait vraiment été le pompon de sa journée à peine commencée - mais son corps ne s'en sortit pas trop mal. Esquissant un petit sourire de contentement, Phin l'effaça bien vite de son visage aux paroles de Tallulah.

« Bon, on va s’y mettre alors. Avant que tu ne perdes ta motivation matinale. »

Se retenant de soupirer, le jeune homme jeta un regard amusé à Tallulah. Il ne comprenait toujours pas comment elle avait la patience de le supporter, mais cela lui convenait. Elle le connaissait bien, maintenant. Et parce qu'il était venu pour ça après tout, Phineas se mit à trottiner à la suite de son amie. Traînant un peu des pieds, il ne comprenait toujours pas comment courir pouvait constituer un des plaisirs de la vie de quelqu'un. Vraiment pas. Alors pour passer le temps, il se mit à parler. De ce qu'il avait mangé la veille, une tarte aux pommes dignes des plus grands chefs-d'œuvre de la pâtisserie, ce qui le fit penser à sa pauvre arrière-grande-tante Adelaide qui était allergique aux pommes et ne pourrait jamais goûter à ce plaisir, ce qui lui fit penser que c'était sûrement pour cette raison que cette chère grande-tante Ada en voulait au monde et avait une fois enfermé Phin dans un placard, ce qui lui fit penser que... Phineas ne put faire la conversation plus longtemps, car le souffle venait déjà à lui manquer. Zut alors, lui voulait finir son récit ! Tallulah pouvait bien lui dire de respirer, ce n'était pas une chose que l'on apprenait à l'école, et Phin se demandait encore pourquoi il n'en était pas capable.

« Mais JE RESPIIIRE ! J... Je res... pire ! »

Et c'était vrai. Enfin, du moins essayait-il. Inspirant avec peine et soufflant comme un mammouth en pleine course, Phineas faisait vraiment du mieux qu'il pouvait. Peut-être aurait-il dû blablater un peu moins tout à l'heure, ses poumons seraient sûrement un peu moins à la peine en ce moment même.

« J'suis asthmatique j'te... j'te ferais... remarquer ! Si j... meurs t'auras m... ma mort sur la... CONSCIEEEENCE ! »

Phineas avait pris l'habitude étrange de crier lorsqu'il n'avait plus de souffle. Enfin, du moins d'essayer. Il puisait dans les derniers petits atomes d'O2 qui se battaient en duel dans ses poumons, et il en ressortait... un petit couinement. Oui, c'était cela. Un petit couinement de chiot à la peine. Et en parlant de chiot, Tallulah s'exclama soudain d'un ton que Phin aurait aimé ne jamais entendre.

« Oh mon dieu Phin, te retourne pas, un gros saint-bernard arrive vers nous. »

« Qu-qu... Quuuuuuuuuuuuoi ? »

Si Tallulah elle-même tirait la sonnette d'alarme, c'est que l'alerte était rouge. Voire vermillon. Ou carmin. Cramoisie ? C'était quoi le roi des rouges, déjà ? Noire. L'alerte était noire, voilà. Et Phin n'avait de toute façon plus le temps de se poser d'autres questions existentielles, car il ne pensait désormais plus qu'à une seule chose : fuir ! Se retourner pour évaluer le danger aurait constitué un effort supplémentaire que Phineas n'était pas sûr de pouvoir fournir, aussi décida-t-il de poursuivre sa route coûte que coûte. Comme quoi ce qu'on lui disait depuis toujours était peut-être vrai : quand on veut, on peut. Car Phin fut bizarrement capable de courir en se taisant - chose quelque peu exceptionnelle - et sans se plaindre intérieurement - chose encore plus exceptionnelle. Instinct de survie ? Peut-être. Mais le fait était que le jeune homme avait toujours les poumons en feu, et qu'il ne put en faire plus au bout de quelques mètres. Alors il fit ce que son instinct lui dicta : il tendit les bras vers Tallulah qui courait à ses côtés et s'accrocha à elle, la forçant à s'arrêter.

« TALLULU, AIDE-MOI ! s’égosilla-t-il comme si l'affreuse bête qui les poursuivait en avait personnellement après lui. Fais fuir la bête, j... je t'en... supplie ! Tu sais y faire toi, alors fais ta magie des animaux, steuplaîîît. »

Toujours cramponné à la jeune femme, Phineas ferma les yeux tout en tentant de reprendre son souffle. Son dernier instant était venu, il le sentait. Il mourrait ici, une bien triste fin. Quoiqu'il n'entendait pas le moindre aboiement ou quoique ce soit qui y ressemblait, ce qu'il trouvait plutôt étrange. La mort était d'habitude plus bruyante. Alors à son grand péril, Phineas ouvrit un œil. Puis l'autre. Et fut surpris de ne voir aucun Saint-Bernard à l'horizon. Retirant bien vite ses bras de Tallulah, Phin adopta sa mine la plus choquée. Gros yeux et bouche ouverte. Elle avait osé le baratiner ?! Vexé, Phin lui tourna le dos et se mit à marcher d'un pas rapide pour s'éloigner de Tallulah. Enfin... Trois mètres plus loin il s'arrêta, mains sur les hanches pour reprendre son souffle. Pfff, le sport le perdrait, un jour. S'il ne pouvait même plus faire semblant d'en vouloir à son amie, où allait le monde ?
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