« Il ne s'agit pas de tuer la liberté individuelle mais de la socialiser. »
C'est curieux. Parfois, je rêve d'une vie que je n'est jamais eu.
Je rêve d'univers que les rares contes de
mi mamá n'ont jamais évoqués. Je rêve de nuage, de bise qui me cingle le visage. Je rêve de piqué dans le ciel. Je rêve du vent sur mes ailes. Je rêve de figure aérienne. Et mes yeux vois des paysages totalement inconnus.
Je ne sais comment mon esprit invente tout ça.
Mais mes réveilles sont toujours douloureux. Ma réalité est douloureuse.
Et ce n'est pas la minuscule chambre que je partage avec mes deux frères qui m'en donnera l'explication.
C'est rêve sont peut être mon subconscient qui me demande de partir de ce troue pommé ? Me sortir de la
mierda dans laquelle je me suis moi même plongé ? Sans aucun doute...
A chaque fois je ressent alors le besoin de sortir. D'arpenter ces ruelles dégueulasse, voir encore ces pauvres gens que la misère asservie. La pauvreté, c'est comme la gangrène, elle te prend, ne te lâche plus et te bouffe doucement, jusqu’à ce que mort s'en suive.
Je suis un fils de cette terre décharné. Je suis le fruit de l'union d'un bidonville et du coté sombre des hommes. J'ai grandis à l'ombre des gratte-ciel des
rico. Ils me rappellent chaque jours ma condition de sous-merde. Oui, je suis née sous la catégorie " peuple déchets, oublié du monde ". Qui viendras ce plaindre que mon cœur est plein de haine aujourd’hui ? Qui ce préoccuperas que je suis contrains de côtoyer les pires raclures pour subvenir aux besoin existentiel ? Quel psy s'inquiéterait de me voir devenirs aussi sombre et irrécupérable que mon avenirs ? Qui a pleuré la mort de mon père hormis nous même ? Personne, voila la vérité. Absolument personne.
Nous sommes seuls dans notre misère. Mais pire, nous sommes chassé pour notre misère. Les gens ne nous comprennent pas. Ils nous jugent mauvais. Ils ne nous contrôlent pas. Ils cherchent donc à nous cacher, nous cloisonner. Mais nous, tout ce qu'on demande, c'est d'être libre, à défauts d’accepter de demander de l'aide. Laissez nous donc dealer. La dope nous offre un monde qui nous serra à jamais refusé. Laissez nous donc devenirs des guerriers afin de pouvoirs rapporter de quoi manger à notre
familia. Ils savent supporter l'idée de nos conditions, mais qu'ont trouve une solution pour s'en sortir, si noir soit-elle. Ça serrais tellement dangereux, comprenez...
Je n'est pas honte de dire que je suis un rebelle. Qu'auriez vous fait à ma place ? Vous serriez vous laissé tué sans avoir même goutté à la vie ? Bien lâche sont ceux qui me contredirons. Je suis un homme libre, je veut vivre, que ça déplaise.
J’aurais parfaitement pus continuer comme ça, j’aurais terminé au fond d'un troue à 26 ans et fin de l'histoire.
Seulement, quelque chose me tournais sans cesse vair le Nord-Est c'est temps si. J'était sans cesse distrait. Je voulais voir, je voulais sentir. Mais quoi ? La seule chose que je savais, c'est que cette envie devenais impérieuse. J'avais quelque chose à trouver. Quelque chose d'urgent.
Mais pour ça, je devais tout quitter. Je devais quitter mon seul trésors.
Mi familia.
Le choix fus dure. Je mis beaucoup de temps à me décider. Mais ce temps ce transformait en obsession. Il me fallait suivre cette instinct, aussi incompréhensible soit il.
Mais il y avait aussi la menace des gangs. Quant ont s'engage dans ce type de voie, ont signe pour une vie. Si je partais, je ne pourrais jamais revenir. En gros si je cédait à cette furieuse envie, je n’aurais plus rien. Strictement rien.
Mais tout ça me semblais bien moins important que cet appel. Quelque chose me disait que je risquais de perdre bien plus. Mais quoi franchement ? Que-ce qui peut être pire que le vide absolut ? La mort ? Peut-être. Mais comment ? Pourquoi ?
Tant de question... Je devais y aller.
Et je suis partis.
Mon voyage m'a amené à Oak Harbor. Pour quel raison ? Encore une fois je l'ignore. Je sais seulement que je vais trouver des réponses ici.
Je suis loin de chez moi, totalement seul. Mes rêves deviennent de plus en plus oppressant. Je ne comprend absolument plus rien.
Mais ne vous en faites pas, vous ne verrez rien de tout ça. Depuis le temps, je traîne sous silence mes souffrances.
Au plaisirs de pouvoir t'asticoter
Amigo. Prend soin de toi, les rues sont pleines de méchants
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