Je suis née dans la ville de Oak Harbor, un jour d'hivers. Le 14 Février , lors d'un des hivers les plus rudes, celui de l'année 1987. Du moins, c'est ce que mes parents m'ont toujours dis. Ils pensent aussi que ceci explique mon mauvais caractère. Enfin, bref.
Mes parents sont vraiment bizarre. Très preux, ils croient en Dieu à un point excessif. Il y a des trucs religieux un peu partout chez moi, c'est flippant. Puis avant de manger, nous sommes obligé de prier pour, je cite "remercier Dieu pour nous avoir donné la chance de manger convenablement" et toute ces foutaises dont je n'ai strictement rien à faire. Je suis presque sûre que sauf pour m'avoir, ils se sont jamais envoyés en l'air. Le sexe est un péché non? Et bien, mes parents refusent de céder à la tentation.
Je suis fille unique, ce qui explique pourquoi mes parents s'accrochent à moi comme une moule à son rocher. Ça aussi, c'est lourd. Mais mise à part ça, je n'ai jamais eu à me plaindre. Je viens d'une famille qui se veut aisée, du moins; nous n'étions pas des millionnaires, mais nous n'étions pas pauvre non plus. Mon père est pâtissier, et il aime son métier. Sincèrement, je n'ai jamais vu quelqu'un autant aimer un métier que lui. Il mets tout pleins d'amour dans ces trucs, et c'est tellement guimauve parfois que ça me donne envie de vomir. Ma mère, elle, est secrétaire dans un cabinet médical. Elle par contre, elle s'emmerde, clairement. L'avantage dans tout ça, c'est que l'argent qu'ils gagnaient allait dans mes études. J'ai toujours réussie dans ce domaine. Au lycée, j'ai suivi une formation scientifique, et j'ai été gradué, "Finger in the noze" comme on dit! Grâce à ça, l'observatoire de Oak Harbor à bien voulu de moi. Voila ce que je fais donc de ma vie. Mais je trouve que ces petites boules de poussières sont passionnante, après, chacun sa passion. Et non, je me fou de savoir la votre.

Je suis une salope. Enfin, pas dans le sens où je m'envoie en l'air avec n'importe qui, mais dans le sens où je détruis les personnes. J'aime ça, j'y suis pour rien. Et si vous écoutez, alors les gens diront que je suis "la brune avec son rouge pétasse sur les lèvres". La franchise est-elle vraiment un défaut? Liberté d'expression bonjour, on me blâme alors que je représente parfaitement cette loi. Cependant, ce n'est que des dires, enfin, je sais que tous le monde le pense, mais comme on dit, le meilleur des mépris est l'ignorance. Quoi qu'il en soit, je cherche pas à me justifier. Oui, j'aime détruire les gens, les voir ramper au sol, et pleurer, mais qu'est ce que j'y peux hein? Je suis comme ça. Comme dirait mes parents "C'est à cause de cet hivers rude." vos gueule. Le temps n'a en rien joué, j'ai toujours été comme ça. Qui sait, peut-être qu'après avoir cédé au plaisir charnel, Dieu vous à puni en vous refourguant le gosse de Satan. Muahah. Attention, chez moi faut pas prononcer ce mot, sinon, vous finissez à la porte. Bref. Ah, oui, moi c'est Reagan au fait.


Une porte s'ouvre, un carillon raisonne. Mon regard balaye la salle du regard, tandis que doucement, je repère ma cible, nouvelle proie, à la fois si proche et si lointaine. Avançant d'un pas délicat et léger, j'arrive devant cette table, mise dans un coin, à l'écart des regards indiscret.« Je peux m'assoir? » Ma voix se voulait envoutante. C'était justement le but. « Tu es là pour ça non? » Tirant la chaise, lui lâchant alors un crissement des pieds de bois contre le sol, je m'installais sur cette chaise. Me calant comme il se doit, je retire ma veste de cuir pour la déposer sur le dossier de la chaise. C'est alors, qu'intrigué, je croise mes bras sur la table, fixant la personne en face de moi. Un regard intriguant, et cet air de mauvais garçon qui ferait craquer plus d'une fille innocente. Un air mystérieux qui, il faut avouer, le rend particulièrement sexy. « Comment s'est passé ta journée? » Sa voix avait un certains engouement, quelque chose qui le rendait encore plus mystérieux. Le genre de voix qui vous fait succomber, malgré la méchanceté qui pourrait émaner de la personne. Cependant, je me contente d'hausser un sourcil. « Tu m'as vraiment invité pour savoir si ma journée s'est bien passé? » « il faut bien commencer par un sujet de conversation.» Un sourire, mesquin, curieux, se dessina sur le coin de mes lèvres pintent de rouge ressemblant à la couleur du sang. « Et bien, ma journée s'est bien déroulée. Et la tienne? » Cette conversation semblait tellement banale, seulement cet aura nous entourait. Une bulle étrange, que personne ne pouvait brisé. Une étincelle, qui peu à peu se transformerait en un immense feu. Quoi qu'il en soit, si il voulait jouer ce jeu là, alors nous jouerons. Il ne connait pas son adversaire. « Ça va. »  « Bien. » Conclus-je. Une serveuse arriva afin de prendre nos commandes. Deux boissons alcoolisés, des cocktails à gout aussi fruités que rugueux. Ses yeux papillonnèrent face à mon nouvel ami, si je pouvais l'appeler comme tel. Pathétique. C'est le genre d'adolescente qui croit que la vie est un véritable conte de fée, où elle trouvera le mec bien méchant qui succombera à son charme, et ils auront pleins de trucs à quatre pattes qui gueulent et chient partout. Oui. Pathétique. Et elle restait là, planté comme une idiote. Puis elle disparut, aussi vite qu'elle était arrivée.



Il y a des soirs comme ça, où lorsque deux personnes se rencontrent, elles ressentent le besoin de partager des intérêts communs. Plus que des intérêts communs. Il y a des nuits, où tout les principes disparaissent, des nuits faites pour faire perdre la tête, des nuits faites dans le but de faire oublier les règles. Ça commence simplement. Une fille, un mec. Ils se rencontrent, discutent, partagent un verre, et discutent de leurs intérêts. Ils se trouvent des points communs, et la discussion continue, tandis que les verres continuent de se vider et que l'alcool monte peu à peu à la tête. Lui va sortir une idiotie, et elle, elle va rire d'un rire qui se veut cristallin, de sa petite voix fluette et pleine d'émotions. Et ils vont continuer. Ça ne se comptent plus en verre, mais en bouteille. Combien de bouteille ont-ils vidés? Seul le petit papier imprimé avec les chiffres donnant la somme totale le sait. C'est un secret pour personne. Ce n'est pas le nombre de bouteilles qu'ils videront qui compte, ni le temps qu'ils passeront à rire aux conneries de l'un et de l'autre, mais la véritable question, c'est de savoir lequel des deux craqueras en premier. Elle, elle fait de grands yeux, lui un sourire craquant. Elle, elle remonte légèrement son pieds habillé d'une chaussure surmonté d'un talon le long de sa jambe. Il pose sa main sur la sienne, elle continue, il dévie le regard sur ses lèvres, puis son regard atterris doucement sur le décolleté de la jolie créature en face de lui. Un nouveau sourire, encore plus sincère apparait sur les lèvres de la jeune femme, jeune déesse de la nuit, amoureuse des hommes qui n'attends qu'une seule chose, qu'il cède, qu'il tombe dans ses filets. Séductrice dans l'âme. Il lui propose de continuer de boire un verre chez lui, elle accepte. Il pose un billet de cinquante dollars sur la table, et ils se lèvent, quittant le bar mains dans la mains. Puis le reste de la nuit est longue, atrocement long. Mais c'est une nuit pleine de rebondissement, là où l'un des sept péchés capitaux de Satan se met à rire de votre naïveté. Et lorsque le soleil montre ses premiers rayons, le plaisir charnel s'arrête. La nuit se termine. Et là, tous reprends son cours. Comme si il ne s'était rien passé. Et ce genre de chose n'arrive pas que dans les films, bien loin de là.

Je m'étais laissé charmé. Il avait gagné, et ses lèvres s'attardèrent sur les miennes, tandis que mes doigts griffaient son bras, divinement bien dessiné grâce aux muscles. Une légère marque rouge fit d'ailleurs son apparition sur celle-ci, la trace des mes ongles. Ses lèvres dévièrent, venant se nicher dans mon cou, et y laissant de nombreux baisers humidifié, tandis que nos jambes s'entremêlaient doucement une nouvelle fois. Le mercure devait littéralement être sortie du thermomètre, tant elle atteignait un niveau élevée. Quoi qu'il en soit, les secondes devenaient des minutes, des minutes devenaient des heures, et les heures des journées. C'était parfait. Tout était totalement parfait. Mon cerveau fonctionnait au ralentis, j'avais presque l'impression d'être dans un rêve tant tout ça semblait être irréel. Et pourtant, c'était bien le cas. Moi, lui. Partageant plus que les récits de nos journées aussi longue et ennuyante l'une que l'autre, dont nous n'avions en réalité, strictement rien à foutre. On savait très bien comment cette soirée finirait, aussi bien lui que moi. Depuis le moment où il avait prononcé ces mots pour m'inviter à "boire un verre" nous savions que ça se finirait comme ça. Ça n'avait aucun secret pour nous. C'était comme ça. On savait pertinemment que dés que le soleil pointerait le bout de son nez, nous reprendrions nos vies comme elles étaient, lui retournerait à ses activités, et moi, à mes observations scientifiques. Nous étions comme ça. Nous étions deux personnes volatiles, qui s'étaient simplement trouvé au bon moment, au bon endroit pour se rencontrer, discuter, et plus. Nous étions des personnes attirés par le danger, par l'interdit. Nous aimons enfreindre les règles, faire ce qui nous plait. Nous ne vivons que pour nous, nous profitons de l'instant présent. Il est probablement la seule personne qui peut m'intéressé plus que ma propre personne. Il est la seule personne à vraiment ressentir ce que je ressens. Nous sommes des nomades, des personnes solitaires, à partir d'un côté à un autre, à disparaitre, réapparaître quand cela nous chante. Nous ne vivons pour personne d'autre que pour nous mêmes. Nous sommes jeunes, et nous profitons de ce que la vie peut nous offrir. Ce soir, nous cédons. Le serpent nous tournait autour, il nous murmurait des choses. Et il avait gagné. Il avait gagné, comme il avait finalement eu le pouvoir sur Adam & Eve. Personne ne nous donnait des ordres, mais la tentation avait été trop forte. Et le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder.



« Reagan, tu m'écoutes? » « Hum? » Je quittais enfin mon magazine des yeux pour relever la tête vers le Shérif de cette ville, qui était heu ... on appel ça comment? Petit ami? « C'est à peine si tu m'écoutes, qu'est ce qui se passe bon sang? » Je redescendis la tête vers mon magazine, tournant alors les pages. Je détestais les magazines de scoop people, mais c'était distrayant parfois, il fallait l'avouer. Quoi? Kim Kardashian a perdu sa robe en public, dévoilant ses obus gonflés au silicone? « Reagan, quand seras-tu décidé à répondre à mes questions? » Il semblait s'énerver, je le sentais à l'intonation de sa voix, mais ça me faisait rire. J'aimais bien jouer avec lui, lui faire tourner la tête. Il avait du pouvoir ici, et c'était d'autant plus amusant d'avoir les reines dans ce genre de situation. « Puis tu réponds plus au téléphone en ce moment, ou à peine. Je comprends que tu veuilles te consacrer à ton travail, mais généralement, le mercredi tu le fais jamais. Alors à moins qu'une commette ait traversé l'espace, ce dont je doute car les infos nous auraient tenus au courant, tu étais où hier soir? » « Avec Fenrir.» Il gardait le silence pendant de longues secondes. Il voulait une réponse, et bien la voila. « Et vous avez fait quoi? Observé les étoiles ensemble? » Question rhétorique, ça s'entendait à l'intonation de sa voix. Balançant le magazine sur la table basse de mon appartement, je me levais et me dirigeait vers la cuisine. Et au moment où je passais devant lui, je déclarais simplement. « On les a plutôt touché, si tu vois ce que je veux dire. »  J'avais pris un véritable plaisir d'accompagné mes paroles avec un de mes irrésistibles sourire en coin. Il voulait des réponses, pourquoi les cacher? Arrivant enfin dans la cuisine, je fus étonné de n'obtenir aucune réaction de sa part. « Vous avez .. couché ensemble? » Je me retournais vers lui, attrapant un verre, et je fis mine de réfléchir. « Mouais, déclarais-je de manière totalement décontracte, pourquoi ça t'étonnes? Il est sexy, je suis sexy. On à bien rigolé derrière des verres de vodkas, et il m'a raccompagné ici. D'ailleurs, si tu veux rester dormir ce soir, attends un peu, j'ai pas encore changé les draps! » Il s'avança vers moi, cet air à la fois désespéré, et à la fois dégouté. « Et ... tu regrettes pas? » J'ouvris le frigo, remplissant mon verre de lait, avant le refermer et de me diriger vers mon armoire, tirant un paquet d'oréos. Posant mon verre sur le point de travail, j'ouvris le paquet, prenant un oréos dans la main, et je déclarais d'un naturel exorbitant -pour lui exorbitant- « Pourquoi je regretterais? C'est probablement le meilleur coup de toute ma vie! » Je mis le gâteau dans la bouche avant de lui tendre le paquet. « T'en veux? » Il leva sa main, heurtant la mienne et faisant voltiger le paquet à plusieurs mètres. Je grimaçais légèrement. « Reagan, est-ce que tu peux être sérieuse cinq minutes dans ta vie? » « Je suis très sérieuse! Tu veux la vérité, et bien la voila! » « Et tu n'as pas songé à ce que je penserais une fois que j'aurais appris ça? » Il se fou de ma gueule là j'espère? Bon, il veut la vérité, il va l'avoir quoi que ... Reagan, ne soit pas trop méchante. Oh et puis merde, je vais pas me retenir pour le plaisir de monsieur. « Pourquoi je penserais à toi alors que tu lui arrives même pas à la cheville? Je m'ennuis avec toi. En plus, t'as tellement de principe. C'est genre "Oh, Reagan, je t'ai amené des roses rouges car je sais que tu aimes le rouge" espèce d'idiot, je déteste les fleurs! Tous comme je déteste les petites attentions romantiques! J'y suis littéralement allergique. Même les étoiles sont de meilleures compagnies que toi. T'es pas drôle, d'un ennuis mortel, j'en ai rien à faire que t'ai arrêté des trafiquants de drogue! Au contraire, je suis limite plus de leur côtés que du tiens. Et puis ... il faut que je te le dise ... T'es nul au lit. Je m'ennuis avec toi.» « Tu prends ton plaisir pourtant à chaque fois! » « Je simule bien. » Ah oui, forcément, quand on s'attaque à la virilité d'un mec, toute les paroles dites avant sont du vent. « Reagan, si je passe cette porte, je reviendrais pas. » Il croyait vraiment me faire un effet là? « T'en fais pas, j'm'achèterais un chat si jamais je m'ennuis. » Et il tourna les talons, en claquant la porte de mon appartement. Bon, au moins, je suis tranquille. Et ils sont où mes oréos?




« Qu'est ce que vous avez toute avec lui? » « Tu peux pas comprendre. Il est sexy, mystérieux.. Et mauvais garçon. » « Ah, ba c'est sûre qu'avec une salope comme toi, vous êtes fait l'un pour l'autre. » Je tournais la tête vers mon interlocuteur. Il n'avait juste pas supporté que je lui dise qu'il était nul au lit, j'lui avais fait perdre tout estime de lui. C'était le but, justement. Pourtant, ça devait bien faire plus de deux mois, mais qu'importe, il était blessé par ça. Le pauvre. Moi, j'aimais bien l'idée de lui avoir fait du mal. « Merci du compliment. » Je prenais ce genre de chose au second degrés. Je savais pertinemment le genre de nana que j'étais, la méchante, la peste; celle que tout le monde déteste. Et pourtant, on continuait à me parler. C'est fou, j'étais un véritable aimant. Voyant son regard sur la petite blonde, j'haussais un sourcil, apportant la paille qui baignait dans mon verre à mes lèvres. « C'est moi où tu craques pour elle? » « Non, tu as raison. » Il soupira, et je me pinçais les lèvres. «Mais regarde les! Ils puent la niaiserie à des kilomètres à la ronde! C'est écoeurant! » « Tu le veux hein? » « Ouais! j'veux dire, qu'est ce qu'elle à de plus que moi hein? » « Elle au moins, elle est gentille. » « Justement! Il est là le soucis, elle est gentille. Beurk. » Rien que ce mot me dégoutait en fait. « Arrête, t'en fais trop là. » Ne portant pas attention à ce qu'il venait de me dire, je déclarais simplement « Je peux pas le laisser gâcher sa vie en craquant sur une fille comme ça.» Le voyant se redresser, il me fixait avec de grands yeux. « Wow, Reagan, qu'est ce que tu comptes faire? » J'haussais un sourcil, avant de le regarder de haut en bas. « Du calme Monsieur le Shérif! Je cherche une solution pour l'avoir lui, comme ça, elle tombera dans tes bras comme une fleurs! » Il me regarde pendant de longue secondes, j'hausse un sourcil. « Tu veux ... te mettre entre eux deux? » « Bien sûre que oui! La niaiserie va changer ce mec en ... en ... mec adorable! Je peux pas le laisser devenir comme ça. » « Et comment tu comptes t'y prendre? » J'hausse un sourcil, et je rajoute un sourire en coin. « Vous les flics, vous êtes d'une débilité. » « Et bien, je te remercie.» Il me regarde, je me redresse définitivement. « Je vais utilisé mes meilleurs atouts.» « Qui sont? » Je plaque mes deux mains sur ma poitrine, pour finalement les remonter à l'aide de mes mains. « Ça.» Je le vis baisser les yeux vers celle-ci, avant de relâcher enfin ma poitrine, pour reposer mes mains sur ma poitrine. « Bon, okay. J'avoue, tu as une belle poitrine, mais tu crois que ça va marcher? » « Oh, t'es trop mignon. Chaton, une robe courte, un décolleté plongeant, et des avances plus où moins explicite, et pouf, il tombera une seconde fois dans mon lit. » « Je marche. J'oublis ce que tu as dis, et ce que tu as fait, et ensemble, on agit pour les avoir? » « Okay M'sieur le shérif! Ça m'va.» Serrant alors sa main, nous sourions légèrement en coin avant de se remettre dans nos position respectif et boire doucement nos boissons. « T'es particulièrement sexy en uniforme tu sais. » « Oh Reagan, arrête, t'es exaspérante parfois! »



Me déplaçant en toute discrétion, je bouge, de mur en mur, dans cette salle si haute perché, et surtout si bien gardé. Il est tellement facile de berner les humains. Continuant mon chemin, je finis par prendre forme humaine. Ce voleur, si naïf. C'est presque trop facile. Assommant alors le garde et reprenant ma véritable forme, je laisse tomber le couteau qui lui appartient à quelque centimètres de lui. J'aurais pu le tuer, mais je suis d'humeur généreuse aujourd'hui, si on peut appeler ça comme ça. Avançant jusqu'à la demi-colonne, je souris, fixant l'objet de mes convoitises. Adieu la paix, faites place au chaos. Rien que de penser à ça, une vague d'euphorie s'empare de moi, et je pose doucement mes mains sur ce livre. Le soulevant alors, je continue de l'observer. Chers humains, savourez vos dernières minutes de paix. Levant alors les bras, je le ferme d'un coup, répandant le mal absolu partout. Oh oui, que c'est bon de sentir cette tristesse, cette peine. Et maintenant que ma mission est remplie, je disparais, aussi rapidement que je suis apparu. Rendez-vous mon chez moi, avec mon nouveau trésors. Personne ne croira ce voleur, et même si c'était le cas ... Qui oserait venir s'aventurer chez moi?

Spoiler:

Nous avons le plaisir de t'annoncer que tu es enfin validé(e) ! A présent il te faut recenser ton conte et/ou ton personnage dans le topic qui se trouve [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Tu peux également venir faire ta demande de logement [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et ta demande de métier [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
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Et surtout, n'oublies pas de RP, flooder et prendre du bon temps !