Requiem S. Blackstone
› contes : 180 › âge : 35 ans.
| Sujet: (REQUIEM) + Si la Lune était une personne, elle aurait mon sourire. Jeu 26 Déc - 19:57 | |
| Requiem Skyler Blackstone "We are all made here"
NOM(S) † Blackstone, le nom de la dernière famille qui l'a accueillit... Et donc il préférerait oublier le nom. PRÉNOMS † ∞ Requiem, on l'a toujours appelé comme ça. Il ignore qui a choisit ce prénom, et il s'en contre fiche. Skyler, c'est lui qui l'a ajouté, c'est son nom de plume, il signe toujours d'un grand S. SURNOMS † Sky, comme le ciel. Ou Requi'. DATE ET LIEU DE NAISSANCE † Un premier Avril, comique non ? ÂGE Il ne vous le dira sans doute jamais réellement, mais en vérité il a trente cinq ans./i] NATIONALITÉ † [i]British d'origine, londonien pour être plus précis, mais désormais parfait américain. MÉTIER/ÉTUDES † Écrivain de romans thrillers qui rencontrent un grand succès, particulièrement glauques et réalistes. SITUATION FINANCIÈRE † Il s'en sort, avec son salaire d'écrivain apprécié. STATUT CIVIL Ne comprend rien à l'amour et ne jure que par le sexe. Gay jusqu'aux bouts des griffes. Seulement attiré par les femmes lorsqu'il est ivre. GROUPE † Hakuna Matata. DE QUEL CONTE EST T' IL TIRÉ ? † Alice in Wonderland... La blonde qui tombe dans un trou PERSONNAGE † The Cheshire Cat ! CRÉDITS † A voir sur l'avatar.† Il est schizophrène, depuis toujours. Ce n'est pas un mauvais garçon, mais il est sans cesse poussé à faire la mal par une voix qu'il a surnommé "Echo". † Il a une imagination débordante, capable d'inventer tout un univers rien qu'en fermant les yeux. Ça l'aide énormément pour écrire. † Il dort plus de 18/24h. † Dans sa jeunesse, il a suivi des études de psychologies, avant de brusquement tout arrêter. † Il est orphelin, et ignore tout de ses parents biologiques. Il est toujours passé de famille en famille, ni trouver de famille bienveillante. † Il garde un très mauvais souvenir de son enfance, et n'en parle que très peu. C'est cette période de sa vie qui l'a totalement assombri, et qui l'a rendu si dérangé mentalement. † Il a vu trois psychiatres durant sa vie. Le premier il l'a fuit, le deuxième il l'a mordu, et le troisième... On ne l'a jamais retrouvé. † On le considère comme le nouvel espoir littéraire pour les romans à suspens, voir horrifiques. Il a un style bien particulier, très réaliste, voir même parfois trop au risque de doubler l'effet de dégoût, d'horreur ou de peur qu'il provoque chez le lecteur. Il faut être bien accroché pour apprécier ses écrits, qui ont malgré tout, un profond sens. † Il lui arrive de se droguer, et il n'en a pas honte. Si Lewis Caroll a réussit à écrire Alice in wonderland complétement drogué, il se dit que cela ne doit pas faire que du mal. † Il fume également, depuis qu'il a neuf ans. Il se vide des paquets entiers en à peine une journée. Il faut bien mourir de quelque chose. † Il est gay, il ne s'en est jamais caché. Son attirance pour les hommes s'est manifestée très tôt. Cependant, il lui arrive ponctuellement de coucher avec les femmes... | |
"On dit que les rêves sont des souvenirs d'une autre vie".
- C’est par ici qu’il est passé.- Qui donc ? - Un certain lapin.- Vous en êtes sûr ? - Sûr de quoi ?- Qu’il est passé par là. - Qui donc ?- Le lapin. - Quel lapin ?- Oh ! « Vous savez, dans la vie, il y a trois sortes de famille d’accueil. Celles qui vous veulent du bien, celles veulent de l'argent, et celles qui vous veulent du mal. La première catégorie est aussi rare qu'une rose rouge en plein hiver, cependant, elle existe bel et bien. Il s'agit de gens bienveillants, qui souhaitent vous rendre heureux et vous couvrir de sourires. Je me demande parfois si ma personnalité aurait été différente, si j'avais eu affaire à de tels gens ; je suppose que oui, la vie aurait été plus tendre et sans doute serais-je devenu quelqu'un de respectable. Seulement, évidement, ce ne fut pas le cas. La deuxième catégorie n'est en soit, pas une catégorie de personnes mauvaises, ni même malveillantes. Ce sont juste des pauvres gens qui ont besoin d'argent, et qui préfèrent adopter un mioche au risque de mal s'en occuper, mais qui au moins toucheront un peu d'argent. Mais au moins, ils ne chercheront pas à faire volontairement de mal à l'enfant. J'ai eu affaire à ce genre de famille une fois, il me semble. Mais je ne devais pas avoir plus de trois ou quatre ans. Pour une fois, l'inspection avait fait son boulot et face aux conditions dégueulasses dans lesquelles j'étais élevé, on m'a directement changé de foyer. Finalement, je crois que j'aurai préféré rester là bas... Enfin, il existe cette dernière catégorie : les familles qui vous veulent du mal. Ces gens là, ce sont le plus souvent des hommes, qui attirés par les gosses, préfèrent violer ceux des autres plutôt que les leur. Ainsi, je me suis retrouvé chez les Blackstone à douze ans, dans ce que je croyais être une véritable famille, accueillit par des femmes toutes adorables, des bourges ayant pitié d'un gamin des rues comme moi, qu'on avait abandonné à la naissance. Elles m'adressaient toutes leurs grands sourires de merde, rêvant de faire de moi un de leur gosse pourri gâté et couvert de cadeaux tous plus dérisoires les uns que les autres. J'étais perdu, mais je me disais qu'au moins là bas, je serai tranquille. On m'inscrit à l'école, et l'on m'apprit les bonnes manières, comme tous les BBB (Bons Bourges Brisith). On m'installa dans une immense chambre, bien trop grande pour moi, dans laquelle je fis des cauchemars affreux chaque nuit, ceux d'un chat rayés qui hantait mon esprit depuis toujours. Heureusement, Echo fut toujours auprès de moi, quoique je fasse. Je ne saurais vraiment vous expliquer qui est Echo, je ne le sais même pas moi même. C'est une voix, je crois, dans ma tête. Une fille, qui me parle, comme une grande amie. Elle savait me rassurer lorsque je pleurais, c'était la seule capable de me comprendre quoique je fasse. Elle m'écoutait patiemment parler, et ça depuis tout gamin, toujours là pour moi. Cependant, le jour où je rencontrais monsieur Blackstone, le père, le pilier, de la famille, même Echo ne sût quoi me dire.
C'était l'un des hommes les plus respecté de Londres. Le jour où l'on m'avait accueillit au manoir, il était en voyage avec sa femme pour quelques jours encore, ainsi je cru pouvoir vivre une vie normale pendant son absence. Je compris que ce ne serait jamais le cas au moment même où il me serra la main : sa bouche souriait, mais pas ses yeux, ni son visage. Au contraire, il me lançait un regard désagréable, presque obscène, qui me fit frissonner. C'était un homme immense, et robuste, portant toujours des costumes de luxes et un cigare en bouche. Son visage était d'une froideur intense, et ses mains constamment glacées. Mais pourtant, c'était son regard qui me faisait le plus peur, et cela dès le premier jour où je le rencontrais, sans savoir encore à quel point la nuit qui suivrait serait affreuse.
Je suppose que je n'a guère besoin de vous donner plus de détails que cela. Si vous n'êtes pas dans un état de débilité profonde, vous aurez sûrement compris que cet homme était loin d'être respectable, malgré les descriptions de tout le monde. Ainsi, je perdis ma virginité à douze ans à peine, dans un grand lit aux draps luxueux, alors qu'il étouffait mes cris avec sa grosse main puant le tabac. Cela fait rêver, n'est ce pas ? Comment peut-on douter de ma folie, après ça ? Qui ne le serait pas devenu, après six ans de viols sans que personne ne s'en rende compte ? Inutiles de dire que dès que mes dix huit ans sonnèrent, je me sauvais vite de chez les Blackstone, malgré les pleurs de mes sœurs adoptives. Je n'en avais que faire de leurs sentiments, j'avais vécu un calvaire total pendant des années, sans que personne ne le sache jamais.
Mais vous savez au fond, je n'en veux à personne. Ni à l'assistant qui m'avait dit d'un grand sourire ''cette famille va te plaire, tu vas voir !'', ni à mes ''sœurs'', ni même à monsieur Blackstone. Au fond ce mec, c'était juste un pauvre type couvert de responsabilités, forcé d'épouser une femme moche, se bourrant la gueule chaque samedi soir pour échapper à la réalité, et violant un gamin de douze ans pour soulager ses pulsions. La vie n'était pas forcément très facile pour lui non plus, ni pour personne d'ailleurs.
Au fil du temps, Echo devint de plus en plus mesquine. Il ne s'agissait plus de me rassurer, mais plutôt me faire du mal. Elle devenait sombre et moqueuse, me déstabilisait et se moquait sans arrêt. Mon amie était devenue une sorte de bourreau désormais, comme si j'en avais besoin. Elle me poussa à faire des choses dont je suis peu fier, à me droguer par exemple. Mais également à écrire. Je dois dire que mon cerveau un peu lent n'a pas encore eu le temps de juger si le fait que je sois devenu écrivain est une bonne ou une mauvaise chose. J'ai du succès, mais j'ai la sensation qu'une autre personne s'empare de mon corps lorsqu'il s'agit de commencer à écrire. Toutes mes pensées sombres s'étalent et c'est toujours douloureux de sortir de cette transe. Suis-je devenu fou ? Je me le demande parfois. Mais je ne vois même pas pourquoi je me pose la question. Évidement que oui. Mais ai-je déjà été, même au début de ma vie, même pendant une seconde, un type normal ? J'ai comme un doute. »- Spoiler:
votre pseudo ∞ Wednesday', ou Aiden ici. votre prénom ∞ Camille un petit surnom qui vous colle au teint ? ∞ Wenny' région/pays ∞ France, et la région restera pour vous un grand mystère mes petits chous votre âge Bonne question... Miaouuuu. scénario ? En aucun cas. comment as-tu connu le forum ? Outch, c'était il y a longtemps ! - Code:
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<pris>jared leto</pris> ~ <perso>Requiem S. Blackstone</perso>
Dernière édition par Requiem S. Blackstone le Dim 13 Avr - 12:40, édité 10 fois |
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