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Je ne pensais pas te revoir si vite ...

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Katania Andersen
Katania Andersen
contes : 557
âge : 34 ans
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MessageSujet: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptyMer 7 Mai - 11:20


Je ne pensais pas te revoir si vite

Je ne pensais pas te revoir si vite après la dernière fois mais apparemment, le destin en veut autrement. Notre dernier rendez-vous c'est fini assez rapidement mais je ne sais pas... J'ai beau gardé la tête froide, je dois t'avouer que tu m'as manqué et que je suis heureuse de te revoir... Malgré les circonstances.
Ian & Katania


21 heures, qu’elle idée de m’être endormie sur les copies de mes élèves ? En même temps, j’étais vite fatiguée cet an ci. Louis étant chez son meilleur ami, je me saisis de ma veste et de mon sac à main avant de fermer la salle de classe à clé et de sortir pour me diriger vers la voiture et monter. Je démarre et me dirige vers le centre ville pour m’arrêter au Starbucks pour prendre un truc rapide à manger, histoire de me coucher tôt. J’arrive vingt minutes plus tard, regarde rapidement la tête que j’ai dans le rétroviseur et sors de ma voiture, habillée d’une robe bleu, perchée sur dix centimètres de talons, et me saisissant de mon sac, je referme la voiture et me dirige vers le restaurant.

Mais alors que je passe devant une rue sombre, je me fais attirée à l’intérieur par un homme qui me bloque contre le mur. J’essaie d’hurler mais aucun son ne sort de ma bouche. L’homme me gifle pour me faire taire avant de me jeter violemment au sol, me blessant au visage, avant de se saisir de mon sac et de l’ouvrir pour le vider sur le sol, histoire de voir ce qu’il peut trouver à l’intérieur. Il tombe finalement sur mon porte feuille et le regarde avant de l’ouvrir, là tout de suite, je n’ai qu’une envie, lui sauter au cou mais rien n’y fait, je suis paralysée par la peur et par le fait que Louis risquait d’être orphelin si je faisais quoi que ce soit.

L’homme feuillette mon porte feuille couleur crème, un sourire sur les lèvres « Je vous en supplie, ne me faites pas de mal, prenez ce que vous voulez… », l’homme baisse les yeux vers moi et me met un coup de pied dans le ventre « Tu l’a fermes ! », sortant un couteau, il s’approche de moi tandis qu’une larme commence à couler le long de ma joue et me passe le couteau sous la gorge « dit encore un mot ma jolie, et tu ne verras plus jamais la lumière du jour. » Hurlant de toutes mes forces, mon ventre me faisait mal, énormément mal mais je ne disais rien, je ne voulais pas qu’il me fasse de mal. Mon Iphone dans la poche, j’essaye tant bien que mal d’envoyer un message à Ian étant le dernier contact que j’ai fait et lui envois un « SOS, 1 ère rue avant Starbucks, je suis en danger. »

Il s’empara des cinquante dollars dans mon porte feuille et continua à fouiller dans mon sac avant d’en sortir ma carte bancaire et une photo de mon fils. « Donne moi le code !», je lève les yeux vers lui et ravalant mes larmes, je garde la tête froide et fronce les sourcils « Plutôt mourir ! ». L’homme souris donc fièrement et se saisis de son couteau avant de me regarder dans les yeux « Si c’est ce que tu veux. », mais alors qu’il approche son couteau de mon visage, un coup de feu retentit et il s’enfuit, me laissant seule avec mon sauveur, je lève les yeux, une larme roulant sur ma joue et croise le regard du policier . « Je… Merci. »


ma robe:
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Ian. R. MacGuire
Ian. R. MacGuire
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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptyMer 7 Mai - 15:30

Je suis là !
with Katania ANDERSEN



-Et un beignet un !

Je relève la tête et sourit à mon collègue, qui tout fier me tends la boîte qu'il vient de ramener du Starbuck. Comme toujours il est content d'avoir dégoté les meilleures pâtisseries, l'heure de la collation est sacrée pour lui et facultative pour moi.

-Non merci, un café m'aurait suffi !

Je continue de taper mon dossier non sans grande conviction sous le regard de mon collègue qui retourne à son bureau situé en face du mieux

-Tu ne sais pas ce que tu loupes McGuire !

-Une bonne centaine de calorie mon pote !

Mon camarade fait mine de ne pas m'écouter et attaque sans plus attendre la dégustation du tant convoité beignet. Je souris, me lève et avance vers la machine à café, moi aussi j'ai le droit à ma petite collation après tout. Une fois le précieux breuvage récolté je retourne à mon bureau, m'étire et reprend mes recherches, de temps en temps je prends mon portable en main pour consulter d'éventuels nouveaux messages.

-Dis, ça va ? Je te trouve un peu ailleurs ces derniers temps !

Je relève la tête et observe mon collègue qui continue de savourer son beignet.

-Oui, je suis un peu accaparé par l'enquête en cours.

-Non, à d'autre, ça fait quelques jours que tu es un peu tête en l'air. Il y a des rumeurs qui circulent tu sais ! Apparemment tu t'intéresses à la langue française.

Ça c'est un comble, ils n'ont pas mieux à faire que de balancer des rumeurs. J'en arrive à me demander si je suis dans un poste de police ou à la rédaction d'un magazine à ragout. Si je réponds et que je me montre agressif je ne vais pas arranger mon cas, mais si je ne réponds pas l'issue sera la même. Tant pis, je fais mine de passer outre et reprend mes recherches, mon interlocuteur lâche l'affaire à mon grand soulagement. Mais dans le fond, peut-être qu'il n'a pas tort, c'est vrai que j'ai un peu la tête ailleurs ces derniers temps et que ça empiète sur le travail. Je repense à Katania et à notre première rencontre avortée par mon départ précipité. Depuis, je ne l'ai pas rappelé, j'espérais peut-être qu'elle le ferait, après tout nous n'avons pas fixé les dernières modalités de l'intervention. Je rêve où je suis en train de me chercher une excuse ? Décidément je suis encore capable de me surprendre.

-McGuire ? T'es là ? Ou tu es encore parti dans les nuages ?

-Lâche-moi un peu tu veux !

-Ok, dommage parce que ça concerne l'affaire en cours.

Mon attention jusqu'alors dispersée se focalise à nouveau sur mon camarade

-Je t'écoute !

-Les empreintes sont revenues on n'a aucune correspondance

-Super, donc ça veut dire qu'il n'est pas répertorié dans notre base de donné. Ca me dépasse, ça fait une semaine que cet enfoiré sévit. Les mêmes horaires, le même schéma, on a tout à portée de main et on n'a toujours rien sur lui.

-Le boss pense qu'avec encore un peu de patience on l'aura !

-Ouais tu parles, il va attendre qu'on retrouve une victime à la morgue pour s'activer. Moi je pense qu'on devrait patrouiller dans le secteur ce soir.

-Ouais c'est une bonne idée, mais faut qu'on consigne ça par écrit.

Mais oui bien-sûr, bientôt cet abrutit va nous demander de consigner nos passages aux toilettes. Je ne suis pas un clébard qu'on muselle et puis si on coince le type, le patron pourra fanfaronner à sa guise. Au final tout le monde sera content et puis j'aime être sur le terrain, je ne suis pas un gratte papier, j'ai besoin d'action, d'adrénaline. Je regarde mon collègue lui sourit et lui balance les clés

-On y va et pour une fois je te laisse conduire !

-Bah dis donc, c'est mon jour de chance on dirait !

Nous prenons conjointement nos vestes, j'enfile mon arme de service à ma ceinture, je n'oublie pas mon portable et une fois paré, je suis mon collègue jusqu'à l'extérieur. Sans un mot nous rejoignons le parking pour enfin atteindre la voiture de service.

-Et c'est parti pour une longue patrouille, tu vas regretter de ne pas avoir goûté au beignet !

-Tais-toi et conduit !

Je lui souris et nous embarquons pour une patrouille. Armé de la radio, j'indique au central notre position. Rien à signaler pour le moment, les rues sont calmes, certains concitoyens quittent leur travail, d'autre reviennent des courses, l'effervescence de la journée et moins conséquente, le climat est certainement propice au larcin. Je regarde l'écran de mon portable et constate que nous patrouillons depuis au moins deux heures sans succès. A croire que la chance n'est pas de notre côté ce soir.

-Il faut qu'on l'attrape avant qu'il y ait un drame. Ce type a commis six agressions en une semaine. J'ai peur qu'il radicalise sa façon de faire. Il s'en prend qu'à de jeunes femmes, si on ne fait rien il pourrait aller plus loin.

-Toi tu es inquiet ! Tu penses à ta prof de français ?

-Arrête avec ça.

J'étais sur les nerfs et il ne fallait pas être un génie pour s'en rendre compte. Oui, je pensais à elle, oui je m'inquiétais. J'avais encore le mode opératoire de cet enfoiré en tête et Katania correspondait parfaitement au type de victimes recensée jusqu'à présent. Jeune femme entre 25 et 35 ans, seule, brune à croire que cet enfoiré était fétichiste. La voiture de patrouille s'arrêta à un feu rouge, mon portable vibra à ma grande surprise

-C'est qui ?

Je le sortis de ma poche et découvris le message. Mon visage se décomposa, ma mâchoire se crispa, sans plus attendre je défis ma ceinture

-Tu fais quoi là ?

- Contacte le central, demande un renfort, ce fils de ... à encore frapper.

Sans plus attendre je sortis de la voiture, claqua la porte et me lança dans un sprint pour rejoindre les environs du Starbuck. Jamais encore je n'avais couru aussi vite, mon coeur battait à s'en rompre et les rares passant qui se trouvaient sur mon passage, préférèrent s'écarter lorsqu'ils virent ma plaque et mon arme. J'y étais presque, il me restait encore 50 mètres à parcourir pour rejoindre la première rue. Il ne me fallut pas plus d'une minute pour atteindre mon but, Katania était là, sous l'emprise d'un type qui l'a menacé avec un couteau. Sans hésite, je prends mon arme et tire dans la direction de l'agresseur pour le faire fuir. Une fois l'action accomplie je prends mon portable et appelle mon collègue.

-Je suis à la jonction près du Starbuck, le suspect vient de s'enfuir. Attrape-le !

Sans lui laisser le temps de répondre je raccroche et me précipite sur Katania qui se relève toute seule

- Je... Merci.

Je suis à bout de souffle, mon rythme cardiaque est très élevé. Je l'a regard intensément, je suis inquiet et nul doute que ça se voit. Sans trop réfléchir je lui prends le visage et essuie avec mon pouce, la larme qui coule sur sa joue.

-Ca va ? Je vais vous amener aux urgences, appuyez-vous sur moi ! Ca va aller, je suis là, tout va bien se passer.


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Katania Andersen
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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptyMer 7 Mai - 17:01


Je ne pensais pas te revoir si vite

Je ne pensais pas te revoir si vite après la dernière fois mais apparemment, le destin en veut autrement. Notre dernier rendez-vous c'est fini assez rapidement mais je ne sais pas... J'ai beau gardé la tête froide, je dois t'avouer que tu m'as manqué et que je suis heureuse de te revoir... Malgré les circonstances.
Ian & Katania


Le coup de feu fut tiré et l’homme qui m’avait agressée s’était enfui me laissant seule avec mon sauveur. Je me relevai donc avec difficulté et fit face au policier qui était venu me sauver et croisant son regard, je le remerciai. Le destin voulait t’il nous voir ensembles ? Il était le dernier numéro que j’avais composé et il était mon sauveur, d’une mort certaine. Il me saisis le visage et essuya la larme qui coulait le long de ma joue d’un simple mouvement de pouce. « ça va ? Je vais vous amener aux urgences, appuyez-vous sur moi ! Ca va aller, je suis là, tout va bien se passer. », je passe mon bras autour de ses épaules et avance avec lui « je crois que ça va. J’ai eu peur mais vous êtes arrivé à temps. ».

On arrive quelques minutes plus tard vers ma voiture et ayant ramasser le contenu de mon sac ainsi que mon sac quelques minutes plus tôt, je donne les clés à Ian et monte avec difficulté côté passager avant de poser ma tête sur le cale tête à bout de forces. Ian monte donc de l’autre côté et démarre. Allant tout de même à vive allure, on arrive à l’hôpital une dizaine de minutes plus tard, Ian se gare devant les urgences et descends de la voiture à vive allure avant de contourner le véhicule de mon côté. Quant à moi, je me sens défaillir, Ian ouvre la porte et je tourne les yeux vers lui avant de me relever et de poser un pied dehors.

« Ian… je… », Je ne peux finir ma phrase que je me sens défaillir et tombe inconsciente dans les bras du policier. Je peux simplement qu’il me porte et qu’on me dépose dans un brancard avant d’entendre sa voix hurlant mon nom qui s’affaiblit et simplement des bruits de machines, des centaines de bip et la voix des docteurs hurlant des mots incompréhensibles. On me porte, on me pose et on me pose des machines froides sur le ventre avant de me déposer dans un lit d’hôpital. Je me réveille dans une chambre d’hôpital, un pansement sur la main avec une perfusion d’eau. Un bleu s’est formé sur ma joue suite à la gifle. La porte de la chambre s’ouvre, je relève les yeux et fait face à mon sauveur. Je lui souris « Salut… »
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Ian. R. MacGuire
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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptyMer 7 Mai - 18:02

Je suis là !
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Je repris mon souffle sans la quitter des yeux, les battements de mon coeur étaient moins intenses à présent.

-Vous m'avez fait peur !

Je lui souris légèrement et l'a conduit jusqu'à sa voiture. Une fois installé, je monte à l'intérieur, mets le contact et démarre sans plus attendre. Je prends la direction des urgences ne prêtant aucune attention aux limitations de vitesse, je grille un ou deux feux au passage. Je jette quelques regards sur Katania,  m'assurant qu'elle va bien et qu'elle est toujours avec moi. Elle est pâle et sa joue commence à méchamment rougir

-Ca va aller ne vous en faites pas !

Je reporte mon attention sur la route et évite au mieux les quelques voitures qui embourbent le passage. Je tente de rester calme, il est préférable, dans ce genre de situation, de se maitriser, le sang-froid peut indéniablement éviter bien des contrariétés. Mais je ne pouvais m'empêcher de revoir cet enfoiré penché au-dessus de la jeune femme, la lame de son couteau brillait à la lueur du réverbère. Je ne serais si la colère ou la peur prédominait à cet instant, une chose est sûre, si je n'avais pas gardé mon sang-froid cet enfoiré mangerait des pissenlits par la racine, car je ne rate jamais ma cible.

Nous arrivons enfin à l'hôpital, le néon blanc se reflète sur plusieurs flaques d'eau située devant les locaux. Je retire ma ceinture, ouvre précipitamment la portière, contourne le véhicule et me précipite côté passager pour aller récupérer Katania. Nos regards se croisent encore, je lui souris et l'aide à s'extraire de la voiture.

-Ian... je...

Elle n'a pas le temps de terminer sa phrase, je l'a sens partir et m'empresse de la rattraper avant qu'elle n'atteigne violemment le sol. Je suis un peu paniqué, Katania est inconsciente dans mes bras

-Katania !! ! Restez avec moi, s'il vous plaît !

Je l'a regard le cœur lourd, je ne peux m'empêcher de remettre en place, les quelques mèches de cheveux venues obstruer son doux visage. Plusieurs personnes se précipitent vers nous et m'aide à installer la jeune femme dans un brancard. Je suis contraint de la laisser, passé les portes de l'hôpital. Une infirmière vient s'adresser à moi et prend mon identité. Une fois les formalités établies, je vais m'asseoir dans la salle d'attente, je me masse les tempes et soupire longuement, puis ne tenant pas en place je me lève et commence à faire les cent pas.

-Inspecteur !

Je relève instinctivement la tête vers une jeune demoiselle qui vient à ma rencontre, je m'approche d'elle et m'enquière  de la situation. La jeune femme me fait un topo sur l'état de Katania, en me signalant que tout va bien, qu'il y a eu plus de peur que de mal. Par la suite l'infirmière me fait savoir que je peux me rendre dans la chambre de la patiente pour aller la voir. Je n'hésite pas une seule seconde et me précipite vers la chambre indiquée par l'infirmière. Une fois devant la porte je prends une grande inspiration et entre calmement suivant les conseils du personnel médical. Je passe d'abord la tête dans l'entrebâillement puis entre en prenant soin de refermer doucement la porte. Katania ouvre doucement les yeux, elle pose son regard amande sur moi et me sourit faiblement avant de me saluer.

-Salut...

Je m'approche du lit, prend une chaise, m'assoit près d'elle et lui sourit chaleureusement.

-Salut !

Je fais de mon mieux pour paraître apaisant, mais j'ai bien du mal. Je ne supporte pas les hôpitaux depuis la mort de Mary. Les perfusions, le brut incessant du moniteur, l'odeur chloroformé, tout me renvoie à des souvenirs déplaisants. Mais je me dois de passer cette appréhension et me montrer le plus rassurant possible. Ma main caresse doucement la joue blessée de la jeune femme puis cette même main s'enlace dans cette de la jeune femme.

-Ça va ? Vous vous sentez comment ?Non, non ne parlez pas ! Reposez-vous. Je viendrai vous voir tous les jours et quand ça ira mieux je prendrai votre déposition. D'accord ?


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Dernière édition par Ian. R. MacGuire le Mer 7 Mai - 20:51, édité 1 fois
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Katania Andersen
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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptyMer 7 Mai - 19:04


Je ne pensais pas te revoir si vite

Je ne pensais pas te revoir si vite après la dernière fois mais apparemment, le destin en veut autrement. Notre dernier rendez-vous c'est fini assez rapidement mais je ne sais pas... J'ai beau gardé la tête froide, je dois t'avouer que tu m'as manqué et que je suis heureuse de te revoir... Malgré les circonstances.
Ian & Katania


Ian… Alors, c’était lui mon sauveur. Il m’avait amenée jusqu’à l’hôpital et n’était pas partit durant tout le temps où les médecins s’étaient occupés de moi, j’ignore combien de temps il avait attendu, j’ignore même combien de temps j’avais dormie. Plusieurs jours, ou peut être simplement quelques heures… Je l’ignore mais ce que je sais, c’est qu’il est là et qu’il n’a pas bougé… Je relève les yeux vers lui tandis qu’il ferme doucement la porte, avant de s’approcher. Je lui souris faiblement et lui lance un léger « salut ». Il s’approche et s’empare d’une chaise avant de s’installer à côté de mon lit.

Je sens sa main qui caresse doucement ma joue blessée, je ne peux m’empêcher de sourire bien que ma joue me fasse mal, j’apprécie grandement ce moment et lui souris lorsque sa main finie finalement par enlacer la mienne. « -Ça va ? Vous vous sentez comment ?Non, non ne parlez pas ! Reposez-vous. Je viendrai vous voir tous les jours et quand ça ira mieux je prendrai votre déposition. D'accord ? ». Je lui souris mais ne lâcha pas sa main avant de lever les yeux et de fixer le plafond. Je ramenai finalement mon regard vers l’inspecteur et respira un bon coup avant de plonger mon regard dans le sien « Je… Je tenais à vous remercier. Vous m’avez sauvé la vie, sans vous, mon fils serait orphelin. »

Je me crispa légèrement à la douleur que me provoquait mon ventre et sonna l’infirmière, cette dernière entra et m’annonça donc qu’un ématome s’était formé à l’intérieur de mon estomac dû au choc. Je fronçai les sourcils et le sourire précédent ce moment se dissipa bien vite. « Un hématome ? Mais comment ? », L’infirmière feuilleta rapidement mon dossier et lue ce qu’il s’était produit et ce pourquoi j’étais ici et releva finalement les yeux vers moi, son regard virant entre Ian et moi « Et bien… D’après ce que je peux voir, vous avez été agressée et le coup de pied que vous avez reçu dans l’estomac à causé un choc et ce choc à créer un arrêt temporaire de circulation du sang, c’est de là que vient votre perte de connaissance. Un hématome s’est crée et il va se résorber rapidement mais on va vous garder quelques temps pour vous faire des examens supplémentaires. »

Elle fit signe à Ian qu’il lui restait cinq minutes avant la fin des visites et repartit s’occuper de ses autres patients. Je me retournai vers l’inspecteur et le fixa avant de finalement relever les yeux vers le plafond. La fin des visites arriva et Ian dû partir, me laissant donc seule dans la chambre. La lune prit place dans le ciel et je finis finalement par m’endormir mais je me mis à faire des cauchemars, à revoir cet homme sortant son couteau et me menaçant de sa lame avant de me poignarder, je me réveillai en sursaut et hurla de tous mes poumons en larmes.

Les infirmières allumèrent la lumière de la chambre avant d’essayer de me calmer comme elle pouvait mais je continuais d’hurler et de pleurer « Ian… Je veux le voir. Je veux voir Ian. », je tourna le regard vers la porte et vit l’homme au couteau dans le noir « AHHH !!! IL EST LA ! IL EST LA !!! », les infirmières me tenaient, la blonde se mit finalement à hurler « Mademoiselle Andersen, calmez vous ! On va contacter votre ami mais calmez vous ! », la brune s’empara d’une seringue et m’injecta de la morphine, histoire de me calmer, ce qui se produisit, et l’homme fut très vite un cauchemar.

Ian fut contacté et arriva plus rapidement que je ne le pensais, le voyant arriver, je me releva pour être assise et me mis à pleurer avant de le serrer contre moi « Il était là… Il … il était dans la chambre. Ne me laissez pas seule… », je tremblait et sanglotait, blottie contre l’inspecteur.

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Ian. R. MacGuire
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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptyMer 7 Mai - 20:50

Je suis là !
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Elle était faible et je ne pouvais la solliciter pour le moment, il fallait attendre qu'elle reprenne des forces et qu'elle se remette du traumatisme avant que je ne puisse prendre sa déposition. J'étais peiné de la voir dans cet état, j'en avais le cœur serré et même si je continuais de lui sourire pour la rassurer, à l'intérieur j'étais envahi par une colère que je peinerai à dompter une fois sorti de cette chambre. Ma main restait dans la sienne comme si ce geste était naturel entre nous, à vrai dire depuis notre première rencontre, tout semblait naturel, alors que jusqu'à présent nous étions de parfaits inconnus l'un pour l'autre. J'ignore comment et pourquoi, mais je suis à présent habité par l'intime conviction que nous étions fait pour nous rencontrer, pour que nos vies se croisent à un moment, comme si le Destin lui-même l'avait décidé. J'avais beau lutter, je ne pouvais nier l'attirance que j'avais pour Katania. Son sourire, sa voix suave et envoutante, son regard plein de malice, son parfum fruité, rien chez cette femme ne me laissais indifférent. Mais à l'heure actuelle et au vu du contexte, j'étais incapable de savoir ce qui se passait dans ma tête, d'expliquer les sentiments qui agitaient mon cœur à chaque fois que mon regard se posait sur Katania. Après avoir pris une profonde inspiration son regard épousa le mien, elle trouva la force de me sourire et déclara d'une voix faible mais audible :

-Je... Je tenais à vous remercier. Vous m'avez sauvé la vie, sans vous, mon fils serait orphelin.

Je m'approchais davantage d'elle en avançant la chaise, ma main n'avait toujours pas quitté la sienne

-Chut, gardez vos forces, vous n'avez pas à me remercier, c'est normal. Mon boulot c'est de protéger les gens de cette ville et j'accorde encore plus d'importance à protéger des personnes que j'apprécie.

Elle me regarda tristement et se crispa sous l'effet de la douleur. Par réflexe elle serra ma main

-Katania ! Ca va ?

J'étais très inquiet, encore plus lorsqu'une infirmière entra précipitèrent. Je me sentais mal, car impuissant face à la situation. L'infirmière nous sépara à regret et expliqua les choses. J'écoutais avec attention ne perdant pas une miette de la discussion. Pour appuyer ses dires la jeune femme parcourue rapidement de dossier de la patience, elle se lança dans une tirade médicale. Le sourire de Katania se dissipa progressivement, je compris alors que la situation était bien plus grave que je ne le pensais

-Attendez, doucement, le lexique médical c'est pas ma tasse de thé. Est-ce que vous pouvez simplement nous dire si c'est grave ou pas ?

-Non, elle est entre de bonnes mains ici, ne vous en faites pas. Il faut juste qu'elle reste au calme, les choses se feront d'elles-mêmes. Sur ce, je suis désolé, mais dans cinq minutes les visites sont terminées. Je vous laisse

-Merci !

La jeune femme sortit s'occuper de ses derniers patients et nous laissa seul. Je repris ma place sur la chaise et prit la main de Katania.

-Vous devez vous reposez et je ne vous laisse pas le choix. Je viendrai vous voir dès que je le pourrais. Ok ?

Elle me sourit et acquiesça. Je dus me résoudre à lui lâcher la main et à m'en aller à contre coeur. Je pris mon portable et me rendit compte de la sollicitation dont je fis preuve durant les deux dernières heures.

-Merde !

Une fois dehors, je pris à nouveau mon mobile et contacta mon équipier pour qu'il vienne me chercher. Le temps se dégrada et la pluie commença à tomber rudement sur la ville. Très vite, je me retrouvais au milieu d'une averse attendant désespérément mon équipier qui tardait à venir. Dix minutes plus tard, après une bonne douche froide, la voiture de fonction, s'engouffra entre les gouttes de pluie pour enfin se garer à ma hauteur. Sans plus attendre je me précipite vers le véhicule et pénètre à l'intérieur mouillé jusqu'aux os.

-Tu en as mis du temps !

-Désolé, je suis retourné au poste

-Vous l'avez eu.

-Non il nous a échappé

-Putain, fais chier

J'étais en colère, ce type était à portée de main, prêt à être cueillis et j'apprends qu'il leur a échappé comme d'habitude. Je tape contre la portière et me prend la tête. Je suis sûr que mon équipier m'observe, peu importe, je ne suis pas d'humeur et j'ai encore moins envie de me prendre la tête

-L'hôpital est sécurisé ?

-Ouais t'inquiète McGuire, il y a deux agents qui s'occuperont de la sécurité de ta prof de français

-Arrête avec ça tu me saoules !

-Hey doucement !

-Je suis fatigué, j'ai vraiment pas envie de me prendre la tête avec toi ok ? Contente-toi de me ramener chez moi.

-Ok !

Ce fut le dernier mot qui ponctua notre conversation. Cinq minutes plus tard, mon équipier me déposa chez moi et repartit. Je pouvais enfin souffler, malgré tout il me fallait un verre, oui un doigt de whisky avec un glaçon, le paradis sur terre. Il me fallait aussi des vêtements secs. Sans plus attendre je pris l'escalier menant à ma chambre, je ne suis pas du genre « porté sur la mode », alors je prends ce qui me tombe sous la main, à savoir un jogging noir, un débardeur blanc et un pull à col rouler. Une fois paré, je pris la direction de mon fidèle compagnon, le canapé et me brancha sur la première chaine que j'avais à portée de main. Le programme était tellement pourri, qu'à peine posé, je me mis à piquer du nez.

Le téléphone sonna et me sortit de ma léthargie. A peine réveillé et encore embrumé par l'influence de Morphée je prit le mobile et décrocha:

-McGuire j'écoute ! Quoi ? Mais attendez il est 3 heures du matin ! Ok, ok, j'arrive tout de suite !

Sans plus attendre je pris une paire de basket, enfila ma veste et quitta mon loft pour rejoindre, à pied, l'hôpital. Katania venait de faire une crise et me réclamait d'après les dires du médecin que j'avais eu au téléphone. Les traits tirés et à peine réveillé, je pris, en courant, la direction de l'hôpital que j'atteignis quinze minutes plus tard. A l'accueil, les gars de la sécurité firent barrage

-Ecoutez je suis inspecteur de police !

Pour appuyer la véracité de mes dires je sortis mon badge et aussitôt les deux agents me laissèrent passé. Je pris l'ascenseur et regagna l'étage dans lequel se trouvait la chambre de mon amie. Cette fois je ne pris pas la peine de frapper et entra directement, deux infirmières s'occupaient de Katania.

-Bonjour je suis L'inspecteur Ian McGuire, on m'a appelé.

-Oui c'est vous qu'elle demande

Lorsqu'elle me vis entrer, Katania se redressa pour s'asseoir, les infirmières me laissèrent passer

-Katania ! Qu'est-ce qui se passe ?

Je m'assis sur le côté du lit, elle se réfugia aussitôt dans mes bras

-Il était là... Il ... il était dans la chambre. Ne me laissez pas seule...

Je l'entourais de mes bras et lui embrassa le sommet du crâne tout en la berçant

-Calmez-vous, je suis là, je ne vais pas le laisser vous approchez, je vais rester ok ?

Je lui pris le visage pour qu'elle me regarde

-Je suis là maintenant, calme toi, tu vas empiré ton état si tu t'agites comme.


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Katania Andersen
Katania Andersen
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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptyJeu 8 Mai - 7:02


Je ne pensais pas te revoir si vite

Je ne pensais pas te revoir si vite après la dernière fois mais apparemment, le destin en veut autrement. Notre dernier rendez-vous c'est fini assez rapidement mais je ne sais pas... J'ai beau gardé la tête froide, je dois t'avouer que tu m'as manqué et que je suis heureuse de te revoir... Malgré les circonstances.
Ian & Katania


« Katania ! Qu’est-ce-qui se passe ? » Je le vis arriver, me redressant dans mon lit pour être assise, je me jette dans ses bras et me met à pleurer « Il était là… Il… Il était dans la chambre. Ne me laissez pas seule… », je ferma le paupières et continuai de pleurer. Je me blottit contre lui et me laisser bercer doucement. « Calmez vous, je suis là, je ne vais pas le laissez vous approchez, je vais rester ok ? », je fis un simple mouvement de tête pour lui faire comprendre que je me sentirais mieux si il était avec moi. Ravalant mes larmes comme je le pu, je sentit sa main sur mon visage et releva les yeux vers lui « Ian je… », je posa ma main sur la sienne et ne dis rien de plus.

« Je suis là maintenant, calme toi, tu vas empirer ton état si tu t’agites comme ça. »Je reste contre lui, l’entourant de mes bras avant de finalement me calmer. Les infirmières voyant que je suis entre de bonnes mains nous laisse tous les deux et sortent de la chambre. Je fini par me recoucher dans le lit sans pour autant lâcher la main du policier. « Je suis désolée… », je me frotta la tempe, faisant mine de réfléchir avant de tourner le regard vers l’inspecteur « Je suis désolée Ian, je ne voulais pas que… Oh et puis zut, merci d’être venu. ». Je ne cesse de le regarder, il a beau être fatigué et habillé à la va vite, je le trouve très mignon comme ça.

Le temps passe et ma main n’ayant pas quittée la sienne, je finis par me rendormir, d’épuisement ? Très certainement mais je me remets à rêver. Je me remets à rêver de cet homme qui m’agresse et me menace de son couteau, mais cette fois ci, je me réveille en sursaut et fait face à Ian, qui me regarde. « Je… », je plonge mon regard dans le sien et passe ma main sur son visage, avant de lui sourire faiblement mais d’un sourire sincère. Je murmurai distinctement bien que faiblement « Reste avec moi… ». La nuit passa rapidement et je me réveillai bien avant Ian qui s’était endormi sur le siège n’ayant pas lâché ma main.

Je tournai le regard vers lui et l’observa, endormi, il était tel un ange sur son petit nuage. Il fini finalement par se réveiller et tourna le regard vers moi, je lui souris mais ne dis rien. L’infirmière entra et annonça à Ian qu’il avait eu un appel d’un de ses collègues et qu’il devait aller au commissariat, ils étaient allés jusqu’à appeler l’hôpital. Inquiète, je levai le regard vers lui et resserra mon étreinte sur sa main « Reviens vite s’il-te-plait, il n’y a qu’avec toi que je me sens en sécurité… »

Je le laissai donc partir, à contre cœur et tourna le regard vers la fenêtre, la pluie tombant à nouveau et écouta les battements qu’elle produisait contre la vitre, l’infirmière me laissant seule dans la chambre. Je décidai finalement de me lever, histoire de marcher un petit peu et je me dirigeai jusqu’à la fenêtre avant de me sentir défaillir, je tombai inconsciente au sol mais une infirmière passait par là et m’a trouver. Je ne pouvais entendre que leur voix qui me demandaient de revenir, qui me demandait si je les entendais.

Je sentis qu’on me portait et je me réveillai donc dans mon lit d’hôpital, avant que la porte ne s’ouvre à nouveau sur l’inspecteur. Le temps avait changé et le calendrier aussi, trois mois ? J’avais dormi pendant trois mois ? J’étais alors tombée dans le coma ? Ian s’approcha de mon lit et je tourna le regard vers lui avant de lui sourire, me sentant un peu mieux « Bonjour… »

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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptyVen 9 Mai - 21:49

Je suis là !
with Katania ANDERSEN



Il était tard, suffisamment pour ne plus savoir si l'on devait se contenter de dire « bonne nuit » ou «bonjour » pour saluer les personnes qui se présentaient à nous. J'étais fatigué, j'avais les traits tirés, mais peut-importe, Katania avait besoin de moi et je me devais d'être là pour l'aider à apaiser ses peurs. J'ai souvent eu affaire à des victimes d'agression, les premières heures sont les plus dures à vivre. Encore sous le choc, la victime est paranoïaque et croit voir son agresseur à chaque coin de rue. Il faut savoir se montrer patient et ne blâmer en aucun cas la personne. Il faut être là, présent, l'a rassuré pour qu'elle reprenne pied. Je devais être ce type là pour Katania, être un roc sur lequel elle pourrait se reposer et se sentir rassurée. Elle était mon amie à présent et je devais remplir ce rôle pour elle. Enlacés l'un contre l'autre, le temps ne semblait avoir aucune incidence sur nous. Katania me serra dans ses bras et se calma progressivement, sous le regard des infirmières qui décidèrent alors de quitter la chambre pour nous laisser seuls. Je continuais de bercer la jeune femme, puis finis par la laisser se recoucher dans lit, nos mains étaient toujours liées l'une à l'autre, nos regards également.

-Je suis désolée Ian, je ne voulais pas que... Oh et puis zut, merci d'être venu.

La situation étant un peu moins tendue, pourquoi ne pas tenter un peu d'humour, me dis-je intérieurement

-Tu sais le programme télé n'était pas très exaltent, j'ai fini par m'endormir sur mon canapé, c'est pour dire. Et tu n'as pas à t'excuser, c'est normal que je sois là.

Je m'assis un peu plus confortablement dans le siège, j'avais comris que j'allais devoir rester un petit moment avant que la charmante demoiselle ne s'endorme. Je ne l'a quitté pas du regard et prenais mon rôle très au sérieux, je ne bougeais pas d'un cil et même lorsque les bras de Morphée vinrent la chercher, je continuais de rester à ma place, ma main dans la sienne, mes yeux sur son visage endormi. Elle était si belle ainsi, tellement que je n'osais bouger de peur de la réveiller. Mais à peine quelques minutes plus tard, l'a voilà qui s'agite et se réveille en sursaut

-Hey beauté, doucement !

Elle était à peine réveille et me regardait tout en posant sa main sur mon visage avant de me sourire faiblement.

-Reste avec moi, me dit-elle dans un faible murmure que je parvenais à comprendre malgré tout.

-Bien sûr que je reste avec toi, je ne vais pas partir, je te le promets.

Et j'avais tenu ma promesse bien que par la suite je me sois endormi, sans même m'en rendre compte. J'étais épuisé et je pense que le surplus d'émotion m'avais fait rendre les armes très rapidement une fois confronté à Morphée, d'autant plus que le siège où j'avais élu domicile n'était pas si inconfortable. Je fus tiré de mon sommeil, lorsque les premiers rayons du soleil pénétrèrent l'intérieur de la chambre d'hôpital. J'ouvris les yeux avec difficulté, pour me rendre compte avec surprise que « ma belle au bois dormant » ne dormait plus et me fixait attendrie. Je ne pouvais m'empêcher de lui sourire tant elle était magnifique à la lumière du jour. Une infirmière entra sans frapper et mit un terme à cet échange de regard sans parole.

-Inspecteur McGuire ! Je suis désolé de déranger, mais un de vos collègues nous a appelé. Vous devez rejoindre le poste au plus vite, il semblerait que c'est urgent !

Katania resserra l'étreinte de sa main contre la mienne et je compris alors que cette nouvelle l'inquiéta à tel point qu'elle me fit une touchante confession.

-Reviens vite s'il-te-plait, il n'y a qu'avec toi que je me sens en sécurité...

Je devais lui lâcher la main, sans quoi je ne pourrais aller bien loin. Je pris sur moi, me redressa et déposa un léger baiser sur son front avant de lui murmurer à l'oreille

-Je vais revenir vite alors, repose toi ma belle !

Je lui offris un dernier regard avant de sortir accompagner de près par l'infirmière. Ce fut la dernière fois que je vis Katania Anderson éveillée...

Trois mois plus tard…

-Je t'ai apporté un café, comme je sais que tu n'es pas trop beignet !

-Merci


Mon équipier posa le gobelet fumant sur mon bureau et s'éloigna pour rejoindre le sien. Cela faisait trois mois que nous suivions avec attention l'enquête sur « le détrousseur de jeunes femmes ». J'en faisais une affaire personnelle à présent, au grand désarroi de mon équipier qui cherchait à comprendre. D'ailleurs tous mes camarades cherchaient à comprendre ce qui me poussait à accumuler le manque de sommeil, à patrouiller toutes les nuits, à me déplacer de commerce en commerce pour récolter divers témoignages afin d'épaissir le dossier en cours...

-Ian, tu sais, tu devrais faire une pause mec !

J'avais le regard rivé sur mon ordinateur, à la recherche de nouvelles informations susceptibles d'attirer mon attention. Je n'écoutais pas mon collègue pour changer. Je devais impérativement trouver une piste susceptible de me conduire à l'agresseur.

-Ian, tu en fais peut-être un peu trop non ?

Cette fois mon collègue avait attiré toute mon attention et son désarroi m'exaspéra au plus haut point

-C'est quand même un comble, tu me reproches de faire mon boulot maintenant ? Tu vas me dire quoi ? Que je bosse trop, que ce n'est pas la peine de s'acharner comme ça ? Il y a eu une victime je te signal et elle n'est pas là pour témoigner, car elle est dans le coma.

-Oui ça je le sais, mais je trouve que tu prends cette affaire un peu trop à coeur ! Il y a quelque chose entre cette femme et toi ?


-Non, qu'est-ce que tu racontes ? Je veux juste arrêter ce gars c'est tout !

Mon équipier se satisfait de cette réponse, pour l'instant. Je commençais à le cerner et je savais que tôt ou tard il reviendrait à la charge. Je pris le café qu'il venait de m'amener et en avala une gorgée avant de reprendre mes recherches.

-Tu vas retourner à l'hôpital cet après-midi ?

-Pourquoi tu poses la question si tu connais la réponse?

-Ian, ne va pas me faire croire qu'il y a rien entre elle et toi. Tu vas tous les jours à l'hôpital pour la voir.

-J'attends qu'elle sorte du coma pour prendre sa déposition. Alors, maintenant lâche-moi !

-Il te suffit d'attendre un coup de fil de l'hosto pour ça. Tu n'es pas obligé de te déplacer sur place.


Il n'avait pas tort pour le coup et cette fois j'étais à cours d'argument pour le contrer. Tous les jours, je passais à l'hôpital dans l'espoir de revoir le doux regard de Katania se poser sur moi, tous les jours j'espérais une évolution dans son état. Il est clair qu'à présent, j'avais dépassé le stade du policier faisant assidûment son travail. J'étais dos au mur et ne pouvait plus nier l'attachement que j'avais pour cette femme qui ne me laissait pas indifférent, mais j'étais trop fier pour le dire ouvertement.
Mon portable se mit à sonner, après un temps d'hésitation je décrochais sous le regard inquisiteur de mon collègue qui ne voulait rien perdre de la discussion.

-Oui... D'accord...oui, ok j'arrive tout de suite !

Je ne pus cacher l'immense sourire qui venait d'apparaître sur mon visage et une fois le coup de fil achevé, je pris ma veste, l'enfila à la hâte et prit mes clés de voiture. Avant même que mon collègue ne prenne la parole je lui lançais :

-Je vais à l'hôpital. Kate s'est réveillée. Couvre-moi !

Je ne lui avais même pas laissé le temps de me répondre, j'étais déjà dans l'ascenseur en direction du parking pour rejoindre ma voiture. En moins d'une minute j'étais déjà sur la route, je fis un détour par le Starbuck pour le prendre un moelleux au chocolat, puis une fois « armé » je pris la direction de l'hôpital. Arrivé sur place, je fis signe à Célie qui passait par là. Nous échangèrent quelques politesses et passé ces formalités amicales je pris, sans plus attendre la direction de la chambre de Katania. Me voyant arriver, cette dernière tourna le regard vers moi et me salua.

-Salut beauté ! lui dis-je tout sourire en m'approchant, prenant soin au passage de cacher le gâteau. J'étais tellement contente qu'elle sorte du coma. Je m'étais même naïvement convaincu de l'embrasser du bout des lèvres pour la faire sortir de ce sommeil sans fin.

-Je...je suis content que tu sois réveillé. J'étais tellement inquiet, d'ailleurs je suis passé tous les jours...Je t'ai apporté un petit quelque chose

Je lui tendit la boite en carton et fier de mon « présent » je souriais comme un enfant.

-Je sais que ça n'est pas trop conseillé, mais tu m'as dit toi-même que ce gâteau était une tuerie. Je me suis dit que ça te ferais plaisir. Ton fils va bien, j'ai pris des nouvelles le plus souvent possible et je lui ai expliqué la situation. Comment tu te sens aujourd'hui ?



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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptyVen 9 Mai - 22:28


Je ne pensais pas te revoir si vite

Je ne pensais pas te revoir si vite après la dernière fois mais apparemment, le destin en veut autrement. Notre dernier rendez-vous c'est fini assez rapidement mais je ne sais pas... J'ai beau gardé la tête froide, je dois t'avouer que tu m'as manqué et que je suis heureuse de te revoir... Malgré les circonstances.
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« -Salut beauté ! ». Je lui souris et l’observa approcher, tout en ayant qu’une seule envie, lui sauter au cou et l’embrasser, heureuse de le revoir mais non, rien… J’ignorais tout bonnement ce qui m’arrivait. Depuis que je l’avais rencontré, j’avais besoin de lui, je ne me sentais bien qu’avec lui et j’étais heureuse quand il était là. Amoureuse moi ? Non… Enfin, je ne crois pas… « -Je...je suis content que tu sois réveillé. J'étais tellement inquiet, d'ailleurs je suis passé tous les jours...Je t'ai apporté un petit quelque chose ». Il était passé tous les jours ? Il venait me voir chaque jours, peut être que ce que je ressens pour lui est réciproque… « Je le sais… Je sentais ta présence. »

Je l’observai me tendre la boîte en carton. Il était passé au Starbucks avant de venir alors. Il m’avait acheté un moelleux au chocolat, comme notre première rencontre, cette image de lui me fis sourire. « -Je sais que ça n'est pas trop conseillé, mais tu m'as dit toi-même que ce gâteau était une tuerie. Je me suis dit que ça te ferais plaisir. », je me releva doucement aidée par l’inspecteur et m’empara du paquet avant de l’ouvrir et de sourire à la vue du moelleux au chocolat qui sentait terriblement bon. « Merci, c’est très gentil. ». Soudain, je me rendis compte que je venais de me réveiller d’un coma de trois mois et que je n’avais aucunes nouvelles de mon fils mais Ian me rassura rapidement en m’annonçant qu’il allait très bien et qu’il avait pris des nouvelles le plus souvent possible.

« Ton fils va bien, j'ai pris des nouvelles le plus souvent possible et je lui ai expliqué la situation. Comment tu te sens aujourd'hui ? »Je posa ma main sur la sienne, vu qu’il était assis sur le siège à côté du lit et je lui souris « Je pense que je devrais beaucoup à Elsa de s’être occupée de Louis pendant mon absence. Je me sens mieux aujourd’hui. Je pense que d’ici une semaine, je serais en état de répondre à toutes tes questions.». Nos regards se croisèrent et ne se quittèrent plus mais très rapidement ce moment magique fut interrompu par une infirmière qui venait prendre de mes nouvelles et qui m’annonçait que l’hématome s’était très bien résorbé et que si tout allait bien, dans quinze jours, je serais sur pieds.

Une fois que l’infirmière fut repartie, je tournai le regard vers Ian et lui souris « L’hématome s’est guéri. Dans quinze jours, je peux rentrer à la maison. Et toi, comment est-ce-que tu vas ? Je n’ai même pas pensé à te demander, alors que tu es resté tout ce temps à mon chevet et je ne t’en remercierais jamais assez. », Je lui souris et ne lâcha pas sa main, au contraire, je resserrai mon étreinte sur la sienne et ne quitta pas son regard.

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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptyVen 9 Mai - 23:25

Je suis là !
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Les choses semblaient différentes à présent, je ne serais dire quoi, mais je sentais un changement entre nous deux. A chaque regard mon coeur cognait rudement dans ma poitrine. Son sourire, son regard, son parfum m'avait manqué, mais plus encore c'est elle toute entière qui m'avait manqué. Je me sentais tellement mieux à présent, je n'étais plus accaparé par la colère et la peur, je ne portais plus ce lourd fardeau sur mes épaules et je pouvais souffler à présent. Nos regards se croisèrent  arborant une lueur bien plus qu'amicale. Je crois que si la situation n'avait pas était aussi dramatique et Katania aussi affaiblit, je me serais rué sur elle pour l'embrasser avec passion. Ca y est, enfin je me l'avoue, elle me plaît bien plus que je ne voulais le croire. J'aimerais tant le lui dire, mais je ne peux pas, je ne dois pas. Je suis flic, elle est victime, je dois garder mon sang froid et me contenter d'être professionnel jusqu'au bout bien que mon coeur batte à s'en rompre à chaque sourire, à chaque regard que nous échangeons. C'est une histoire de dingue, moi qui ne pensais plus pouvoir avoir de sentiments, me voilà face à Katania. Tout me ramène à cette femme, c'est comme si le destin m'avait mené à elle. Tous ces signes, si on interprète les derniers évènements comme ça, nous ramène l'un à l'autre. Je n'arrive pas à comprendre, ni décrire les sentiments qui m'habite, mais ils sont ardents, si forts, trop pour n'être que des sentiments amicaux. Je dois le lui dire, tant-pis pour la déposition et les questions, j'aviserai plus tard.

-Katania je....

Je n'ai tout bonnement pas le temps d'aller plus loin, car une infirmière pénètre les lieux à mon plus grand regret. La jeune femme, pleine de bonne attention, vérifia que tout aille pour le mieux. Elle sortit le dossier de Katania et fit un rapide « état des lieux ». Elle se montrait confiante quant au rétablissement de la patiente. Elle m'expliqua simplement que l'hématome commençait à se résorber et que d'ici deux petites semaines, voire même une dans le meilleur des cas, Mademoiselle Andersen pourrait quitter l'hôpital. Une fois les choses au clair, la jeune infirmière s'en alla et nous laissa à nouveau seul. Je devais reprendre ce dans quoi je comptais me lancer, mais « par chance » Katania reprit la parole. Naturellement sa main chercha la mienne.

-L'hématome s'est guéri. Dans quinze jours, je peux rentrer à la maison. Et toi, comment est-ce-que tu vas ? Je n'ai même pas pensé à te demander, alors que tu es resté tout ce temps à mon chevet et je ne t'en remercierais jamais assez.

-Je n'arrête pas de penser à toi, j'essaye de m'enfermer dans le travail, je fais tout pour coffrer cet enfoiré, mais c'est un prétexte pour éviter de penser davantage à toi.

Pincez-moi ou je rêve ! Initialement, ça n'était pas ce que j'avais prévu de dire, les mots étaient ainsi sortit de ma bouche sans que j'en contrôle le débit. Mon cœur venait de parler et je me sentais à présent aussi mal à l'aise qu'un ado qui avoue à sa bien-aimée l'amour qu'il lui porte

-Wow, il a l'air bon ce moelleux, dis-je en tentant de changer de conversation




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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptySam 10 Mai - 6:11


Je ne pensais pas te revoir si vite

Je ne pensais pas te revoir si vite après la dernière fois mais apparemment, le destin en veut autrement. Notre dernier rendez-vous c'est fini assez rapidement mais je ne sais pas... J'ai beau gardé la tête froide, je dois t'avouer que tu m'as manqué et que je suis heureuse de te revoir... Malgré les circonstances.
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« -Katania je... ». Je plongea mon regard dans le sien. La tout de suite, je n’avais envie que d’une chose, l’embrassait follement et amoureusement mais non, rien ne vint et puis je ne pouvais pas me le permettre mais je dois avouer une chose, sa présence me rassurait et j’étais heureuse qu’il soit avec moi. Alors que je m’apprêtais à lui répondre, l’infirmière entra dans la chambre sans frapper et brisa ce moment complice que j’avais avec Ian. Comme à chaque fois, je crois vraiment que quelque chose veut qu’elles rentrent à chaque bon moment que l’on a ensembles. L’infirmière entra pour nous annoncer que mon hématome se résorbait convenablement et que si tout allait bien, d’ici une semaine voir deux, je pourrais sortir de l’hôpital. Un sourire se dessina sur mon visage tandis que l’infirmière sortait pour aller s’occuper d’autres patients.

J’exprimai donc à Ian la joie que je ressentais de pouvoir bientôt rentrer à la maison et repensa au fait que je ne l’avais même pas remercié pour être venu à mon chevet tous les jours. Il avait pris des nouvelles de mon fils et lui avait expliqué ce qu’il se passait et qu’il l’avait réconforté sur le fait que j’allais m’en sortir. Je lui demandai donc comment il allait et sa réponse me surpris quelque peu mais un sourire se dessina sur mon visage. « -Je n'arrête pas de penser à toi, j'essaye de m'enfermer dans le travail, je fais tout pour coffrer cet enfoiré, mais c'est un prétexte pour éviter de penser davantage à toi. ». Pincez-moi mais il vient de m’avouer qu’il possède des sentiments pour moi ? Je ne rêve pas ! Un sourire se dessina à nouveau sur mon visage tandis qu’il tournait l’attention sur le moelleux au chocolat.

« -Wow, il a l'air bon ce moelleux»J’éclatai de rire et m’empara de la boîte avant de couper le gâteau en deux et d’en donner un bout à Ian. « Tiens, tu m’en diras des nouvelles. », je lui souris et croqua dans ma part avant de reposer le bout de gâteau dans sa boîte savourant le chocolat dégoulinant dans ma bouche. Je pris le temps de mâcher et d’avaler avant de tourner le regard vers l’Inspecteur qui avait encore une fois, du chocolat qui lui dégoulinait le long de la lèvre, je m’empara d’une serviette et lui essuya tendrement le coin de la lèvre « Tu… Tu avais du chocolat. », Je reposai la serviette à côté de lui et lui souris à nouveau avant de poser ma main sur la sienne et de finalement lui dire ce que je ressentais « Ian je… Je ne cesse de penser à toi et ce depuis la première fois que l’on s’est rencontré. Tu … Tu as été si gentil avec moi, tu as veillé sur mon fils, tu as veillé sur moi tous les jours pendant mon coma et j’en suis heureuse. Je… Je sais que ça paraît dingue mais je crois bien que j’ai des sentiments pour toi. »

Voilà, je lui avais dit et j’espérais qu’il ne partirait pas en courant, je ne quittai pas son regard et lui souris, sincèrement et amoureusement, je dois l’avouer. Il était avec moi et j’en étais heureuse.

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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptySam 10 Mai - 9:56

Je suis là !
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Le moelleux au chocolat, excellente arme pour dévier l'attention dans une situation embarrassante. Jamais encore je n'avais nourri autant de fierté à l'idée d'apporter un gâteau à une femme. Traditionnellement l'on offre des fleurs non ? Oui mais cette situation était-elle « traditionnelle » ? Non, mais atypique oui. Katania coupa le petit gâteau en deux et me tendit tout sourire ma part que je saisis sans plus attendre.

-Tiens, tu m'en diras des nouvelles.

-Je te fais confiance là-dessus !


Sans ménagement je pris la part et la conduisit dans ma bouche, sans me rendre compte que j'avais du chocolat un peu partout sur les lèvres. Oui, j'avoue je ne suis pas doué avec la nourriture, je mange comme un cochon, mais je vous assure que c'est plus de la maladresse, qu'autre chose et puis ce truc que je redoutais de manger, est vraiment délicieux. Comme quoi il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Katania éclata de rire suite à mon ingestion rapide et je compris alors, lorsqu'elle approcha la serviette de mes lèvres, que j'en avais partout.

-Tu....Tu avais du chocolat.

-Décidément je vais avoir besoin de toi pour manger lui dis-je en souriant. C'était inconscient, je ne le faisais pas exprès pour le coup, enfin je ne crois pas. Quoique peut-être que si, peut-être que je fais tout pour qu'elle s'approche de moi, pour qu'elle me touche, qu'elle me regarde attendrie, qu'elle me sourit. Il n'y a pas à dire, cette femme me désarme totalement lorsqu'elle me frôle. Je suis alors conscient qu'avant de lâchement changer de discussion, je lui ai fait une déclaration, un peu niaise au passage, mais ça en était une. Elle avait simplement esquissé un sourire, mais n'avait verbalement pas réagi. Je ne m'en sens que plus bête encore, je n'espérais grand-chose, d'ailleurs je n'avais même pas prévu de lui dire les choses ainsi, dans cette pièce dépourvu de chaleur. Mais que voulez-vous le coeur a ses raisons, que la raison ignore.

-Je suis désolé, les lasagnes et le chocolat sont de toute évidence, des trucs que je devrai éviter de manger à l'avenir. Bon, tu vas mieux, tu as bien mangé, je pense que je ne vais pas trainer plus longtemps.

Oui, fuis, c'est ça, bonne idée, tu ne te sentiras que plus con encore. Katania ne semble pas du même avis et me prend la main tout en me souriant. Elle prend une grande inspiration et je comprends alors qu'il faut que je m'asseye pour entendre ce qu'elle veut me dire.

- Ian je... Je ne cesse de penser à toi et ce depuis la première fois que l'on s'est rencontré. Tu ... Tu as été si gentil avec moi, tu as veillé sur mon fils, tu as veillé sur moi tous les jours pendant mon coma et j'en suis heureuse. Je... Je sais que ça paraît dingue mais je crois bien que j'ai des sentiments pour toi.

Je ne lui ai pas lâché la main, je ne l'ai pas quitté du regard. J'ai écouté chaque mot avec attention, comme si tout avait de l'importance. Voilà, enfin, elle venait de le dire, je me sentais moins bête à présent. Nous venions officiellement de franchir un cap et j'en étais plus que ravi. Je pris alors la décision de faire un autre pas en sa direction

-Je crois que c'est encore plus dingue, parce que moi aussi j'ai des sentiments pour toi, le genre que l'on n'arrive pas à expliquer. Quand je te vois je me sens bien, j'ai envie de sourire tout le temps, tu es comme un rayon de soleil qui éclaire ma journée.

Je ne peux plus résister, il faut que je l'embrasse, je m'approche dangereusement, nos visages se rapprochent doucement, nos lèvres ne sont plus qu'à quelques centimètres à peine, je peux sentir sa respiration et son coeur battant la chamade. Mais pas de premier baiser, car encore une fois quelqu'un vient de rentrer dans la chambre et nous interrompt.

-Inspecteur McGGuire ! Votre équipier nous a encore appelé et vous demande dans les plus brefs délais.

Je baisse la tête et soupire avant de me redresser pour répondre à la jeune demoiselle

-Ok, j'arrive tout de suite !

Elle incline la tête et s'éloigne à nouveau

-Je suis désolé, encore une fois. J'essayerai de repasser tout à l'heure. Tu te repose en attendant!

Je m'avance vers elle, lui prend le menton et presse délicatement mes lèvres contre les siennes. Le baiser ne dure que trois secondes, mais il a le mérite d'avoir existé. Je me redresse, lui sourit de plus belle et rejoint la porte pour m'en aller...




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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptySam 10 Mai - 16:20


Je ne pensais pas te revoir si vite

Je ne pensais pas te revoir si vite après la dernière fois mais apparemment, le destin en veut autrement. Notre dernier rendez-vous c'est fini assez rapidement mais je ne sais pas... J'ai beau gardé la tête froide, je dois t'avouer que tu m'as manqué et que je suis heureuse de te revoir... Malgré les circonstances.
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Finalement, je m’emparai du moelleux au chocolat et le coupa en deux avant d’en tendre un morceau à Ian, histoire qu’il est enfin le temps de le goûter en lui annonçant que c’est une tuerie, à nouveau. « Je te fais confiance là-dessus ! », je lui souris et l’observa croquer dans sa part tandis que moi je mange la mienne. Je me sentais mieux et j’avais vraiment faim. Après tout, j’avais été nourrie pendant trois mois par des tuyaux alors manger un bon moelleux au chocolat me faisait drôlement plaisir. Je terminai de manger ma part et tourna les yeux vers Ian avant de sourire, il avait du chocolat tout autour de la bouche. Je m’emparai de ma serviette et lui essuya le contour des lèvres avant de lui annoncer qu’il avait du chocolat autour de la bouche.

Il m’annonça qu’il allait avoir besoin de moi pour manger et cette remarque fit apparaître un sourire sur mon visage encore un peu pâle des trois mois passés dans le coma. « C’est fort probable Ian, je t’aiderais. », je lui fis un clin d’œil amusé. Je lui demande comment il va car je me suis rendue compte qu’après tout ce qu’il a fait, il a veillé sur mon fils en prenant de ses nouvelles, il est venu à mon chevet et je ne lui ai même pas demandé comment il allait. Mais au lieu de me répondre, il m’avoue qu’il ressent quelque chose pour moi. Je rougis légèrement mais je suis heureuse au fond de moi vu que je ressens la même chose pour lui.

« -Je suis désolé, les lasagnes et le chocolat sont de toute évidence, des trucs que je devrai éviter de manger à l'avenir. Bon, tu vas mieux, tu as bien mangé, je pense que je ne vais pas trainer plus longtemps.»Non ! Il ne devait pas partir, pas maintenant, pas au moment ou je comptais lui avouer tout ce que je ressentais pour lui. Je lui attrapai la main avant qu’il ne parte et l’obligea donc à se rasseoir avant de finalement tout lui dire. Je le remerciai d’avoir veillé sur mon fils, d’avoir veillé sur moi et lui avoua que ça pouvait paraître dingue mais je lui avouai bel et bien que j’avais des sentiments pour lui. Il n’a pas quitté mon regard, je le voyais. Il a écouté chacun de mes mots et j’en suis heureuse.

Son affirmation fit apparaître un sourire heureux sur mon visage. Apparemment, il ressentait exactement la même chose pour moi et cette idée me fit chaud au cœur. « -Je crois que c'est encore plus dingue, parce que moi aussi j'ai des sentiments pour toi, le genre que l'on n'arrive pas à expliquer. Quand je te vois je me sens bien, j'ai envie de sourire tout le temps, tu es comme un rayon de soleil qui éclaire ma journée. », Je me mords la lèvre et le regarde approcher, ne lâchant pas sa main. Nos visages ne sont qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, nos lèvres sont presque à pouvoir se toucher. Je peux entendre sa respiration et j’entends son cœur battre.

Mais rien. Pas de premier baiser vu qu’une infirmière entre encore une fois dans la chambre annonçant à Ian que son collègue avait appelé et qu’il devait se rendre le plus vite possible au poste. Cette idée fit disparaître mon sourire mais ce qui s’ensuivit me réchauffa le cœur. « -Je suis désolé, encore une fois. J'essayerai de repasser tout à l'heure. Tu te repose en attendant! », Je lui souris, lui annonçant simplement que je serais obéissante d’un simple mouvement de tête. Il s’approche de moi, je sens sa main saisir mon visage et ses lèvres finissent par se poser sur les miennes. Le baiser avait été très rapide mais pour moi, il m’avait paru durer une éternité.

Souriant, je le regarde repartir prêt de la porte, lâchant donc sa main, heureuse. Passant mon index sur mes lèvres, mon sourire s’agrandit et je hurlai de joie tandis qu’Elsa entrait dans la chambre avec Louis. Il couru vers moi « Maman ! Elsa m’a dit que tu t’étais réveillée. », je leva les yeux vers la blonde et pris mon fils dans mes bras, le sentant contre moi pour la première fois depuis l’agression. « Oui mon chéri, je suis belle et bien réveillée et je ne compte pas redormir avant longtemps. Tiens, prends cinq dollars dans mon porte monnaie, je crois que j’ai encore assez pour que tu ailles me chercher à boire et tu peux acheter ton magazine hebdomadaire si tu veux. », Mon fils me souris et s’empara du dernier billet qui restait dans mon porte monnaie et sortit de la chambre à toute jambes.

Elsa s’approcha de moi, souriante avant de me regarder, curieuse. « Pourquoi ce si joli sourire sur ton visage Kat’ ? », je me mords la lèvre et me demande intérieurement si je dois lui dire ou non et j’avoue finalement qu’il faut que je le fasse, elle est ma meilleure amie après tout. « Je suis amoureuse ! », la demoiselle paraît surprise et fini finalement par me sourire « Mais c’est génial ! Je le connais ? ». Elsa… Toujours besoin de tout savoir. « Il s’appelle Ian… Mcguire. ». La blonde s’installa sur le siège à côté de mon lit, croisant les jambes, réfléchissant où elle avait déjà entendu ce nom, et j’éclatai de rire lorsqu’elle se rendit compte de qui je parlais. « McGuire ? Le… L’inspecteur qui devait venir à l’école ? », Je lui fis un signe de tête approbatif « Le seul et l’unique. ». La fin d’après midi passa rapidement, Louis était repartit depuis peu avec Elsa et ils m’avaient laissé me reposer. Les infirmières étaient passée et m’avait annoncée que j’aurais de nouveaux examens demain et que le médecin avait annoncé que si tout allait bien, je pourrais sortir plus tôt que prévu. Je m’emparai de mon portable et envoya un message à Ian « Bonne nouvelle. Je passe de nouveaux exams demain et si tout est bon, je peux sortir vendredi. ». Je me recouchai correctement et tourna le regard vers la fenêtre, regardant la lune qui avait pris place dans le ciel et fini finalement par m’endormir, heureuse.

UNE SEMAINE PLUS TARD:

Une semaine passa et Ian était venu me voir tous les jours et m’avait accompagnée à tout mes examens qui étaient tous positifs. Et le fameux vendredi arriva, Ian était au boulot jusqu’à onze heures trente mais il m’avait envoyé un message, m’annonçant qu’il viendrait me chercher. J’enfilai ma robe bleue que je portais le soir de l’agression vu que je n’avais pas d’autres vêtements et après avoir enfilé mes chaussures, je m’installai sur le lit, attendant qu’Ian arrive pour que je puisse signer les papiers et que j’ai les dernières recommandations du médecin.

L’inspecteur arriva peu de temps après, je me levai et m’approcha de lui avant de l’embrasser amoureusement et de me reculer, souriant bêtement. Le médecin arriva quelques minutes plus tard et me fit signer les papiers « Alors Mademoiselle Andersen. Vous vous sentez mieux à ce que je vois. Donc, pour vous ce sera pas de mouvements brusques, pas de repas trop épicés et surtout… ne restez pas seule pendant quelques temps, je pense que c’est mieux pour vous. » je souris au médecin et me retourna vers Ian « oh mais je ne suis pas seule. » J’entrelaçai mes doigts dans ceux de l’inspecteur et après avoir dit au revoir au médecin, on sortit tous deux de l’hôpital et Ian pris le volant vu que je ne pouvais pas conduire. « Hum… Que vont dire tes collègues si je viens avec toi au commissariat ? Tu n’as peur de ce qu’ils pourraient dire ? »

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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptyLun 12 Mai - 9:47

Je suis là !
with Katania ANDERSEN



Tout se faisait naturellement entre nous, même si le premier baiser n'était pas digne de celui d'un happy end, il avait le mérite d'avoir existé et je savais intérieurement que j'aurai le loisir de me rattraper plus tard, lorsque cette fois nous serons enfin seuls.

Après avoir quitté l'hôpital, affichant un large sourire, je pris la direction du poste et rejoignit mon bureau et mes collègues. Je ne pouvais cacher mon sourire ce qui attirait l'attention d'un bon nombre de camarade qui me saluais au passage. J'étais de très bonne humeur pour une fois et toujours souriant je pris place derrière mon bureau.

-Salut beau gosse !

Mon équipier arriva me serra la main et s'assit derrière son bureau. Il me lança un regard furtif qui ne me mettait pas vraiment à l'aise pour le coup. J'avais l'impression d'être une espèce d'animal observé dans son milieu naturel, par une foule de spectateur massait derrière une vitre. Je ne pus m'empêcher d'interroger mon équipier qui en fit de même par la suite

-Pourquoi tu me regardes comme ça ? J'ai encore fais quelque chose de mal ?

-Tu es avec elle ? Et ne me dis pas avec qui, tu sais très bien de quoi je parle !

Moi qui voulais être discret sur ma relation naissante, je devais présentement trouver une solution pour éloigner les rumeurs au plus vite.

-Je ne vois pas de quoi tu parles !

-Ian, merde ! Tu sais très bien que si le patron vient à l'apprendre, on va te retirer l'enquête et tu es bon pour un sermon.

-Dans ce cas je compte sur toi pour ne rien lui dire. Je te signal au passage que je t'ai couvert et pas qu'une fois. Et puis c'est ma vie privée, je ne vois pas en quoi ça regarde l'autre abrutit qui se prétend capitaine.


-Donc...

-Donc quoi ?


-Toi et la prof de français...

-Oui nous sommes en ensemble, mais tu le gardes pour toi


Il me sourit et semblait content d'apprendre « officiellement » la nouvelle. Pour le coup, mon équipier que je connaissais depuis presque dix ans maintenant, me surprit. Nous en avions partagé des choses, entre autre la mort de ma femme. Il m'avait bien épaulé à l'époque et m'avait permis, entre autre, de faire mon deuil. Quand je repense à cette triste période, j'ose me dire que j'ai eu beaucoup de chance d'être aussi bien entouré. En pleine tempête j'ai lâché le gouvernail et laisser mon navire se précipitait vers les récifs. La dépression a duré plusieurs mois, la nuit s'est étalée dans ma vie, mes amis m'ont éloigné de la bouteille dans laquelle je m'étais réfugié. A cette époque, j'avais abandonné tout espoir, laissé mes rêves derrière moi et m'étais interdit de vivre heureux à nouveau. L'homme que j'étais à présent était bien loin de celui que mon collègue avait connu à cette triste époque. Alors, j'ose imaginer que c'est pour ça que mon amis se réjouissait tant de me revoir sourire à nouveau. En guise de gratitude, je le remercie du regard avant de prendre mon téléphone et d'y constater avec surprise l'icône m'annonçant l'arrivée d'un nouveau message. Lorsque je prends connaissance du contenu du message, je m'empresse de sourire à nouveau et de répondre sans plus attendre.

« Je passerai te chercher dans ce cas. Repose toi, ce n'est pas un conseil, mais un ordre beauté. Je passerai demain pour te voir. Je t'embrasse tendrement ... »

Cette femme était rentrée soudainement dans ma vie, sans aucune préméditation, elle était devenue mon rayon de soleil, la personne qui pouvait « peut-être » m'offrir la fin heureuse tant espérée. J'étais amoureux c'était indéniable et pour une fois j'emmerdais tous ceux qui désapprouvaient ça et tant pis si pour se faire je devais emmerder ce travail que j'aimais tant, jusqu'alors.

Une semaine plus tard...

J'étais en service jusqu'à onze heure trente, néanmoins j'avais proposé à Kate de venir l'a chercher à l'hôpital pour qu'elle passe directement au poste, elle-même avait proposé de venir y faire sa déposition, afin de régler au plus vite les quelques tracasseries administratives de l'affaire. Arrivé à l'hôpital, je saluais le personnel d'accueil qui me connaissait bien à présent. J'avais en main, un bouquet de rose rouge que je m'empressais de cacher derrière mon dos, une fois à l'intérieur de la chambre d'hôpital. Kate était là, vêtue de sa belle robe bleue qui mettait en avant ses formes délicieuses, le sourire aux lèvres je m'approchais, elle me prit par le col et m'embrassa amoureusement, ma main libre se posa sur sa hanche et je répondis sans plus attendre à son baiser.

-Hum... j'adore ce genre d'accueil, ce n'est pas désagréable lui dis-je en souriant. Du bout du doigt je remis en place l'une de ses mèches qui venaient de tomber sur son visage. Puis en me décalant légèrement je lui tendis le bouquet de rose. Tiens c'est pour toi, je me suis dit que c'était un peu mieux que le moelleux au chocolat.

Le médecin mit fin à nos douces retrouvailles et entra, dossier en main. Il me regarde, je me sentis obliger, par politesse, de le saluer. Il avança d'un pas et fit son discours :

-Alors, Mademoiselle Andersen. Vous vous sentez mieux à ce que je vois. Donc, pour vous ce sera pas de mouvements brusques, pas de repas trop épicés et surtout... ne restez pas seule pendant quelques temps, je pense que c'est mieux pour vous.

-Oh mais je ne suis pas seule.

Kate lui sourit et je sentis ses doigts s'entrelaçaient aux miens. Oui, elle n'était pas seule et j'avais bien l'attention de veiller sur elle et d'appliquer toutes les recommandations du médecin.

-Je m'occupe de tout docteur. Je veillerai scrupuleusement à ce que Katania se repose.

Sur ces dernières paroles, le médecin nous laissa nous en aller. Nous sortîmes de l'hôpital, j'offrais à ma princesse, pleins de petites attentions. Je passais devant elle, lui tenait la porte, me mettais près de la portière pour l'a lui ouvrir. Après tout ce qu'elle avait vécu dernièrement, elle méritait qu'on prenne soin d'elle et ça ne me dérangeait pas le moins du monde de jouer les voituriers.

-Hum... Que vont dire tes collègues si je viens avec toi au commissariat?Tu n'as peur de ce qu'ils pourraient dire ?

Je ne pus m'empêcher de sourire sans quitter la route des yeux. Ma main droite chercha la sienne que je portais à ma bouche pour l'embrasser.

-Ou ils vont s'amuser à me charrier sans modération, ou ils vont me jalouser d'avoir une petite amie aussi sexy

Je lui fit un clin d'oeil et mon plus charmant sourire histoire de la rassurer. Moi-même je me posais la question. Je n'accordais pas une grande importance à l'avis de mes collègues, hormis peut-être celui de mon équipier, mais il fallait quand même que je réfléchisse à comment traiter la situation qui était différente à présent. Je ne pouvais pas présenter Kate, comme ma petite amie, du-moins pas pour le moment à cause de l'enquête en cours. Mon patron, parlerait de « conflit d'intérêt » et me retirerai instantanément l'affaire me jugeant trop impliqué.

-Ecoute Kate, quand on sera sur place, il faut impérativement qu'on évite les marques d'affection. Mes collègues ne doivent pas savoir pour nous deux, sinon je risque d'être écarté de l'enquête. J'ai vraiment envie d'attraper l'enfoiré qui t'as amené droit à l'hôpital, je ne peux pas le laisser sévir à nouveau.

Cela faisait plus de trois mois que je consacrai l'ensemble de mon temps à l'affaire en cours. Les rares heures de pause que je m'octroyais, étaient en général réservées à ma visite quotidienne à l'hôpital. Quelques fois, il m'arrivait aussi de faire un détour par l'école pour aller voir Louis et lui faire état de la situation. Ce gamin gérait très bien la situation et faisait preuve d'une grande maturité pour son âge.

-Si tu veux te reposer un peu, on a une salle repos et si as besoin d'un café, on n'a la pire pisse d'âne de toute la ville.

Je lui fis un clin d'oeil et l'aida à sortir de la voiture. Une fois à l'intérieur nous nous séparons à contre coeur et faisons mine de n'entretenir aucune relation. Je lui montre mon bureau, elle s'assoit, mon collègue en face me sourit, je lui rends l'appareil et allume mon ordinateur.

-Alors, voyons voyons ! Madame Katania Andersen. Votre date de naissance et votre adresse s'il vous plaît ! Bien que je connaisse déjà ses informations

Je lui fis à nouveau un clin d'oeil, ce par quoi elle répondit par un léger sourire. Ah mon dieu, elle était tellement belle, il fallait que je me reprenne, ça n'était pas très professionnel ça. Mais que voulez-vous, je suis raide dingue de cette femme et c'est de plus en plus difficile de le cacher. Si je n'écoutais que moi, je l'entraînerai dans la salle de repos, l'embrasserais et...et ça on verra pour plus tard

-Alors reprenons. Racontez-moi ce dont vous vous souvenez ...





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Katania Andersen
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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptyLun 12 Mai - 19:39


Je ne pensais pas te revoir si vite

Je ne pensais pas te revoir si vite après la dernière fois mais apparemment, le destin en veut autrement. Notre dernier rendez-vous c'est fini assez rapidement mais je ne sais pas... J'ai beau gardé la tête froide, je dois t'avouer que tu m'as manqué et que je suis heureuse de te revoir... Malgré les circonstances.
Ian & Katania


Enfin… Enfin, je pouvais sortir de l’hôpital. Après avoir enfilé ma robe bleue, j’enfilai mes chaussures et m’installa sur mon lit, attendant que Ian arrive, histoire que je puisse enfin partir. Je le vis finalement franchir la porte et s’approcher de moi. Je le saisis par le col et l’embrassa amoureusement, heureuse que mon nouveau chéri soit là. Je sentis sa main se poser sur ma hanche et souris « -Hum... j'adore ce genre d'accueil, ce n'est pas désagréable ». Pour toute réponse, je l’embrassai de plus belle. Finalement, il se recula un peu et me tendit un bouquet de roses rouges « Tiens c'est pour toi, je me suis dit que c'était un peu mieux que le moelleux au chocolat. », je lui souris et m’empara du bouquet de fleur avant de les sentir et de ramener mon regard sur le bel inspecteur, avant de lui saisir le visage et de lui murmurer entre deux baisers « Elles sont magnifiques mais tu sais le moelleux au chocolat était un merveilleux cadeau. »

Finalement, le médecin entra et interrompit donc notre moment de complicité et vint pour faire son discours sur ce que je devais faire ou non… Il me dit donc que je devais éviter ce qui était épicé, ça tombe bien, vu que je ne puis très épicé dans mon genre… Et il fini par me dire de ne pas rester seule. J’entrelaçai mes doigts dans ceux de Ian et annonça que j’étais loin d’être seule et la remarque de Ian me fit sourire « -Je m'occupe de tout docteur. Je veillerai scrupuleusement à ce que Katania se repose. », je tourna le regard vers le beau brun et lui fit un de mes plus beaux sourires. « Bon, vous êtes entre de bonnes mains à ce que je vois. Dans ce cas, vous pouvez rentrer chez vous, suivez toutes mes recommandations et on se revoit dans deux mois pour voir si tout va bien. »

Je fis un sourire au médecin et sortit donc en compagnie de Ian. J’étais surprise et admirative de ses petites attentions à mon égard. Il passait devant moi, m’ouvrait les portes et m’attendaient prêt de la voiture pour tel un gentleman m’ouvrir la porte. Une fois en route, je ne pu m’empêcher de demander à Ian ce qu’allait dire ses collègues si il me voyait venir avec lui au commissariat. Et sa réponse me fit sourire et puis mon visage au rouge écarlate. « -Ou ils vont s'amuser à me charrier sans modération, ou ils vont me jalouser d'avoir une petite amie aussi sexy », je lui souris à nouveau et entrelaça mes doigts dans les siens « Tu es mignon tu sais. », je lui souris et posa ma tête sur son épaule, sentant son parfum et écoutant les battements de son cœur, me rassurant.

« -Ecoute Kate, quand on sera sur place, il faut impérativement qu'on évite les marques d'affection. Mes collègues ne doivent pas savoir pour nous deux, sinon je risque d'être écarté de l'enquête. J'ai vraiment envie d'attraper l'enfoiré qui t'as amené droit à l'hôpital, je ne peux pas le laisser sévir à nouveau. », Je releva la tête et leva le regard vers l’Inspecteur avant de lui sourire « On arrive au commissariat et nous sommes deux inconnus, j’ai suivie. », je lui fis un clin d’œil amoureux et ne lâchant pas sa main, je tourna le regard et fixa la route et les lumières du commissariat qui apparaissait au loin. « Je t’aime Ian Mcguire. »

Finalement, Ian tourna dans la rue à droite et se gara dans le parking du commissariat avant de se tourner vers moi « -Si tu veux te reposer un peu, on a une salle repos et si as besoin d'un café, on n'a la pire pisse d'âne de toute la ville. », je lui souris et l’embrassa avant qu’il ne m’échappe « Oh tu sais, comme café j’ai bu pire… », je lui souris et sortit de la voiture, aidée par ce dernier. Fermant la porte, je ne pu m’empêcher de me retourner et de lui saisir le visage avant de l’embrasser tendrement et l’on fini par se diriger tous deux vers l’entrée du commissariat à contre cœur, loin l’un de l’autre, enfin pas si loin en fait…

Je m’installe donc face à lui, devant son ordinateur et lui souris lorsqu’il me demande ma date de naissance et mon adresse alors qu’il sait déjà tout ça « -Alors, voyons voyons ! Madame Katania Andersen. Votre date de naissance et votre adresse s'il vous plaît ! Bien que je connaisse déjà ses informations », je lui souris et fit mine de fouiller dans mon sac avant de relever les yeux vers l’Inspecteur et de lui sourire « Et bien, je suis née le 17 février 1979 et j’habite au numéro 18 dans le quartier de Oak Harbor avec mon fils. ». Il me fis un clin d’œil et je lui souris à nouveau avant de plonger mon regard dans le sien.

Si ça ne tenait qu’à moi, je lui sauterais dessus et l’embrasserait tendrement et amoureusement mais je ne pouvais pas. Aussi, je me retins mais continua de sourire bêtement. « -Alors reprenons. Racontez-moi ce dont vous vous souvenez ... », je me recula dans mon siège et leva les yeux vers Ian avant d’essayer de me souvenir de cette nuit là, de ce soir là où j’avais failli ne plus jamais avoir la chance de voir la lumière du jour. « C’est étrange… Je… Je n’ai que des flashes en tête. Je me souviens d’un homme brun, je dirais la quarantaine, les yeux verts et les cheveux assez longs. Il à un tatouage sur l’avant bras, prêt du coude, c’est un cœur si mes souvenirs ne me trompent pas, un cœur brisé. Ses yeux ont un regard sombre, si sombre que j’ai peur de le regarder. Sa voix est rauque, il doit certainement être fumeur et son odeur… un mélange d’huile de poisson et de fumée de cigarette… Je… », je regarde l’inspecteur et lui fait signe que je dois aller boire un coup « Veuillez m’excuser mais je dois aller me rafraichir un petit peu, je reviens tout de suite. ».

Je me lève de ma chaise et laissant mon sac, je me dirige vers les toilettes et entre avant de me diriger vers la rangée d’éviers et pose mes mains sur les rebords avant de respirer un bon coup et de lever le regard sur le miroir « Détends toi Kat’, il n’est plus là… », J’ouvre finalement le robinet et prends une grande bouffée d’eau fraîche avant de me relever et d’apercevoir dans le miroir l’homme en question et son sourire jauni par la cigarette « Je t’ai manqué ma belle ? Cette fois, tu vas mourir ! », Je me bouscule sur le côté au moment où il se jette sur moi et me dirige vers la porte essayant de l’ouvrir mais l’agresseur à fermer la porte. Je tape de toutes mes forces contre la porte hurlant de tout poumons de l’aide « IAN !!! Ian au secours !! »

L’homme m’attrape par le bras et au moment où il se prépare à me planter son couteau, Ian défonce la porte des toilettes et lui tire une balle dans la jambe, l’arrêtant net. Tournant le regard vers lui, je cours me réfugier dans ses bras « Ian ! Tu es là. Ne me laisses plus… », ne pouvant m’en empêcher plus longtemps, je l’embrasse tendrement, une larme coulant sur ma joue. Posant ma tête dans le creux de son cou, je l’entends simplement parler à l’agresseur et toujours dans ses bras, je regarde l’homme partir avec les collègues de mon amour. Je tourne mon regard vers lui « Je suis tellement désolée… », finalement, je lève le regard et fait face au patron de Ian, ne lâchant pas sa main, je le regarde, sans rien dire.

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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptyMar 13 Mai - 17:17

Je suis là !
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Nous étions assis l'un face à l'autre comme deux inconnus que nous n'étions plus à présent. Je repensais à ce que Kate avait dit dans la voiture. Cela paraissait innocent, mais elle l'avait bien dis, dis ces deux mots que je me suis refusé à redire. Ces deux mots, les derniers échangés avec Mary avant qu'elle ne parte pour de bon. Je ne savais que répondre à Kate, c'était encore trop tôt pour le moment, je ne voulais pas lui faire de faux espoirs, ni m'en faire à moi-même. Dire « je t'aime » n'est pas quelque chose d'anodin pour moi, ça représente beaucoup de choses et pour l'instant je ne suis pas prêt à me livrer à un tel point. C'est donc légèrement tendu que je procède à la suite de la rédaction de la déposition. Je ne suis pas froid, juste un peu distant, je ne veux pas mettre Kate mal à l'aise, après tout ce qu'elle a vécu je dois la ménager, mais nul doute qu'après avoir recueilli son témoignage, il faudra que j'ai une discussion sérieuse avec elle.

Mon collègue gardait un regard sur moi, je voyais bien sa réaction, il avait l'air heureux de me voir ainsi, bien que je faisais au mieux pour amoindrir mes sentiments. Avec le temps j'avais appris à me blinder, à ne pas laisser mes émotions prendre le dessus sur moi, mais depuis ces derniers mois tout tente à changer dans ma vie et honnêtement ça me fait peur. La peur est un sentiment qu'on ne peut se résoudre à expliquer parfois, ça n'a pas lieu d'être. Je pourrais être heureux à n'en pas douter, mais j'ai peur, peur que tout s'arrête brusquement, peur de tout perdre et d'être seul à nouveau. Je pris sur moi et repris mon interrogatoire. Les doigts au-dessus du clavier j'étais prêt à taper le moindre des mots de Kate. Je devais retranscrire son témoignage et espérer par la suite, avoir assez d'éléments pour dresser un portrait-robot. Jusqu'alors les victimes de cet infâme agresseur, n'avaient eu le temps de voir son visage. Quelques éléments communs subsistaient cependant, à savoir un tatouage, une espèce de coeur brisé et une odeur de tabac froid. J'espérais que Kate m'en dise davantage afin de faire avancer l'enquête qui piétinait présentement.

- C'est étrange... Je... Je n'ai que des flashes en tête. Je me souviens d'un homme brun, je dirais la quarantaine, les yeux verts et les cheveux assez longs. Il à un tatouage sur l'avant-bras, prêt du coude, c'est un coeur si mes souvenirs ne me trompent pas, un coeur brisé. Ses yeux ont un regard sombre, si sombre que j'ai peur de le regarder. Sa voix est rauque, il doit certainement être fumeur et son odeur... un mélange d'huile de poisson et de fumée de cigarette... Je...

-Grand, la quarantaine, yeux verts, cheveux longs, bruns. Ce sont des détails non négligeables. Ça va ? Elle me regarda, elle avait vraisemblablement besoin d'une pause. Je ne pouvais lui en demandais davantage.

- Veuillez m'excuser, mais je dois aller me rafraichir un petit peu, je reviens tout de suite.

-Oui bien-sûr ! C'est en face là-bas. Prenez tout votre temps !

Elle se leva et avança à la hâte vers les toilettes. Mon équipier en profita pour s'approcher, il s'assit sur le côté de mon bureau et prit connaissance de la situation. Je lui fis un rapide état des lieux en lui montrant ce que j'avais pris en note. Il ne chercha pas à me charrier, il était concentré sur l'écran.

-On a une bonne description physique à ce que je vois. On va pourvoir faire un portrait-robot plus détaillé. On avance doucement, mais surement.

-Ouais, il y a intérêt, le patron ne nous lâche pas et que si nous n'avons pas de résultat sous peu, il nous emmerdera encore plus. Depuis qu'il est là, j'ai l'impression de ne jamais être assez bout de...

-Putain...


Mon collègue, qui continuait de lire mon rapport sur l'ordinateur, venait de m'arrêter en pleine confession, mais qu'est-ce qui lui prend. Pour une fois que je me confie, il m'arrête dans mon élan.

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-Le tatouage !

-Bah quoi ?

-J'ai coffré un gars avec un tatouage de cœur brisé sur l'avant-bras


A peine m'eut-il délivré son information qu'un cri résonna dans les toilettes. Sans réfléchir je pris mon arme, l'a sorti de son holster. Arrivé devant la porte verrouillée, je pris de l'élan et la défonça à l'aide de mon épaule. Une fois encore je me retrouvais face à l'horreur, Kate était en danger, la lame du couteau à quelques centimètres de sa poitrine. Mon cœur battait très vite, l'adrénaline était à son paroxysme. Je n'ai pas réfléchis l'ombre d'une seconde confrontée à une telle situation. Je vise, je tire et la seconde d'après le suspect et à terre la jambe en sang.

-Arrêtez le, c'est l'enfoiré qu'on cherche hurlais-je à mes collègues qui entrèrent et traînèrent l'homme. A peine ais-je rangé mon arme, que Kate se précipite dans mes bras et me sers très fort en murmurant

-Ian ! Tu es là. Ne me laisse plus...

Je n'ai même pas le temps de lui répondre, car elle vient de capturer mes lèvres sous le regard interloqué de la plupart de mes collègues. L'homme passe devant moi et me sourit méchamment

-Tu vas passer un long séjour au trou espèce d'enfoiré, j'y veillerai personnellement...

Puis une fois l'homme hors de vue, je prends le visage de Kate et essuie ses larmes avant de la serrer très fort dans mes bras, je pouvais sentir sa tête blottit contre mon cou. Mon coeur bat très vite et le regard de Kate m'apaise finalement

-Je suis tellement désolée...

-Non, tu n'as pas à être désolé je t'...

-McGuire ! ! ! !


Je lève le regard et me retrouve alors confronté à mon patron, qui les bras croisés sur sa poitrine m'observe. Sans plus attendre j'aide Kate à se relever et m'assure que tout aille bien avant de me confronter au dragon qui nous fais face.

-Monsieur ! Le suspect a été arrêté

-Oui je viens de voir vos collègues qui m'ont tout expliqué. Vous faisiez quoi là ?

-Je... je rassurai la victime !

-Ah oui, vous prenez les mêmes dispositions pour toutes les victimes ?

-Non monsieur.

-N'est-ce pas la personne que vous étiez censé rencontrer il y a trois mois pour programmer une intervention en milieu scolaire ? Nous ne sommes pas un club de rencontre McGuire. Je vous demanderai donc de faire correctement votre boulot ...


Après la peur, c'est la colère qui pointait le bout de son nez, j'avais beau tout faire pour rester calme, rien n'y faisait. Ce type avait la faculté de m'exaspérer comme personne, plus je le regardais et plus mon poing me démangeait, la réaction était épidermique. Mais je ne pouvais céder à mes pulsions, lui étant mon supérieur et moi son subalterne, je ne pouvais contre attaquer. Encore une fois je devais baisser la tête et me contenter de présenter mes excuses. La main de Kate trouva la mienne, elle m'apaisa, ainsi elle m'empêcha de faire une bêtise, mais je ne pouvais me taire face à elle, je devais lui montrer l'homme que j'étais et non le gentil toutou qu'on voulait me faire devenir

-Ecoutez monsieur avec tout le respect que j'ai ou que je feins d'avoir pour vous, s'il y a quelqu'un qui fait son travail ici, c'est bien moi. Et vous voulez que je vous dise, j'en ai marre de vous entendre me rabaisser constamment, de vous entendre me dire toutes ces choses que vous n'avez pas faites. Vous êtes un gratte papier, un vulgaire bureaucrate qui a joué du piston pour avoir la place que vous avez là. Vous voulez la vérité ? Oui, Mademoiselle Andersen est ma petite amie, oui elle était la personne que je devais rencontrer pour organiser l'intervention qui a eu lieu au passage. Alors, par pitié, arrêtez de me faire chié continuellement et faites votre putain de travail.

-Vous..

-Je suis outrancier, je vous parle mal ? Ça c'est ce que vous faites tous les jours à mon égard ou à celui de mes camarades. J'ai fait correctement mon boulot alors vous n'avez aucun droit de me le reprocher et si toutefois vous voulez me mettre à pied ou me virez, allez y si ça peut vous faire plaisir. Moi, je vais m'occuper de ma petite amie qui vient de subir un nouveau traumatisme.

Je pris Kate par la main et l'entraîna hors des toilettes

-Prend tes affaires, je te ramène chez toi, c'est préférable.


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Katania Andersen
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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptyMar 13 Mai - 18:48


Je ne pensais pas te revoir si vite

Je ne pensais pas te revoir si vite après la dernière fois mais apparemment, le destin en veut autrement. Notre dernier rendez-vous c'est fini assez rapidement mais je ne sais pas... J'ai beau gardé la tête froide, je dois t'avouer que tu m'as manqué et que je suis heureuse de te revoir... Malgré les circonstances.
Ian & Katania


Alors que je faisais ma déposition en décrivant les seuls souvenirs que j’avais de l’homme qui m’avait agressé, je ne me doutais pas que le matin même, le coéquipier de mon petit ami avait arrêté l’agresseur. Aussi, quand je me suis rendue aux toilettes pour boire un peu et me calmer, à peine ai-je relevé les yeux que je faisais face à l’homme, qui me menaçait de son couteau qu’il était prêt à planter dans ma poitrine et à ne pas manquer son cou cette fois ci. Je me ruais vers la porte et tambourinait de toutes mes forces pour que Ian m’entende. Alors que je m’attendais à me retrouver avec un couteau planté en plein milieu de la poitrine, Ian défonça la porte et tira dans la jambe de l’agresseur, le faisant s’effondrer sur le sol. Aussitôt, sans réfléchir et en larmes, je me ruais vers mon petit ami et tombait en larmes dans ses bras avant de le serrer fort contre moi lui demandant de ne plus me laissait.

Sans lui laisser le temps de répondre, je l’embrasse amoureusement, une larme coulant le long de ma joue, devant le visage de bon nombre de ses collègues mais je m’en moque. L’homme arrêté passe devant nous et souris férocement à l’Inspecteur mais Ian ne se laisse pas abattre « -Tu vas passer un long séjour au trou espèce d'enfoiré, j'y veillerai personnellement... », Dès l’homme partit, Ian me saisis par le visage et essuie les larmes qui coulent sur mes joues roses avant de me serrer fort contre lui. Je finis finalement par poser ma tête dans le creux de son cou, pouvant entendre les battements de son cœur et sentir son parfum, je me sentais enfin dans mon élément.

Je m’excuse finalement envers lui mais il me dit que je n’ai pas à m’excuser mais il est coupé par l’arrivée de son patron que rien qu’en le regardant, je n’apprécie pas du tout. Aussitôt, Ian m’aide à me relever et lève les yeux vers son patron, les bras croisés sur sa poitrine, si ça ne tenait qu’à moi, je lui mettrais mon poing dans la gueule, là tout de suite mais je ne pouvais pas… Pour Ian en tout cas. Il annonce à son patron que le suspect à été arrêté et ce dernier l’air au dessus de tout le monde, lui demande ce qu’il était en train de faire avec moi. Bien évidemment, il ne pouvait pas dire qu’il venait de m’embrasser et que je suis sa petite amie.

Je restais là, sans rien dire, aux côtés d’Ian, ma main dans la sienne. « -N'est-ce pas la personne que vous étiez censé rencontrer il y a trois mois pour programmer une intervention en milieu scolaire ? Nous ne sommes pas un club de rencontre McGuire. Je vous demanderai donc de faire correctement votre boulot ... ». Mon sang ne fit qu’un tour, comment ce gros tas, cet abruti oser parler à Ian ? Je voulais vraiment lui sauter au cou et l’égorger vif avant de clouer sa tête sur le mur d’accueil du commissariat. Sentant que l’Inspecteur voulait lui casser la figure, je le sentais bien qu’il bouillait de l’intérieur et je devais le calmer avant qu’il ne fasse une quelconque bêtise.

Aussi, j’entrelaça mes doigts aux siens et lui fit comprendre que j’étais là mais apparemment, il avait besoin de se défouler sur son patron et étrangement, j’étais tout à fait d’accord avec lui. Si j’aurais été une petite fille de dix ans, je lui aurais même tiré la langue. « -Ecoutez monsieur avec tout le respect que j'ai ou que je feins d'avoir pour vous, s'il y a quelqu'un qui fait son travail ici, c'est bien moi. Et vous voulez que je vous dise, j'en ai marre de vous entendre me rabaisser constamment, de vous entendre me dire toutes ces choses que vous n'avez pas faites. Vous êtes un gratte papier, un vulgaire bureaucrate qui a joué du piston pour avoir la place que vous avez là. Vous voulez la vérité ? Oui, Mademoiselle Andersen est ma petite amie, oui elle était la personne que je devais rencontrer pour organiser l'intervention qui a eu lieu au passage. Alors, par pitié, arrêtez de me faire chié continuellement et faites votre putain de travail. », Surprise, je regardai Ian. Il risquait d’être viré après ce qu’il venait de dire et d’ailleurs le gros lourdau se préparer à le faire mais il fut coupé net par Ian « -Je suis outrancier, je vous parle mal ? Ça c'est ce que vous faites tous les jours à mon égard ou à celui de mes camarades. J'ai fait correctement mon boulot alors vous n'avez aucun droit de me le reprocher et si toutefois vous voulez me mettre à pied ou me virez, allez y si ça peut vous faire plaisir. Moi, je vais m'occuper de ma petite amie qui vient de subir un nouveau traumatisme. »

Je leva les yeux vers Ian et saisis sa main mais avant de sortir, je m’arrêta devant le patron de mon petit ami et le toisa avant de finalement lui dire d’un air mauvais mais j’étais certaine que tous les collègues de Ian et lui me comprendrait « Je ne suis certes qu’une victime, enfin d’après vous, et malgré tout le respect que je vous dois, permettez moi de vous dire que vous êtes un petit con et que vous êtes sur un siège éjectable dorénavant. Je suis certes qu’un simple professeur de français, la petite amie de votre second mais je ne vais pas laisser passer ça. Vous n’avez pas le droit de parler de la manière dont vous le faites à ses messieurs et je ne vais pas me gêner pour envoyer une lettre au Ministère de l’Intérieur et je peux vous promettre que vous ne ferez pas long feu sur votre siège de commandant. Et je suis certaine que je serais apte à récolter plusieurs témoignages dans tous ses messieurs. C’est tout ! », Je lançai un regard à l’homme et le toisa avant de partir avec Ian hors des toilettes. « -Prend tes affaires, je te ramène chez toi, c'est préférable. », je me dirigeai vers le bureau de Ian et me saisis de mes affaires avant de sortir avec lui.

On se dirigea tous deux vers ma voiture mais avant de monter, j’attrape Ian par le bras et l’approche de moi avant de plonger mon regard dans le sien, gênée par ce qu’il venait de se produire avec son patron. Aussi, je lâchai mes affaires et pris son visage dans mes mains « Pardon pour avoir parlé de cette manière à ton patron mais je le déteste et je crois qu’il ne fera pas long feu sur son siège. Au fait… J’adore quand tu t’énerves, c’est très sexy… je me rendis compte de ce que je venais de dire et rougis légèrement Excuse moi… je ne voulais pas dire ça comme ça mais l’idée y étais tout de même… Je… »
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Ian. R. MacGuire
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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptyJeu 15 Mai - 22:29

Je suis là !
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-Prend tes affaires, je te ramène chez toi, c'est préférable.

J'étais encore sous le cou de la colère et préférais quitter les lieux afin d'éviter d'aggraver mon cas. La mise à pied me pendait au nez à présent, c'était la suite logique après avoir insulté mon supérieur. Moi qui devais faire appliquer les règles, l'espace d'un instant, je les avais en quelques sortes outrepassées. La colère, la peur, l'adrénaline, je pourrais me trouver tout un tas d'excuse pour expliquer mon attitude, mais ça serait me défiler et je ne suis pas de ce genre. Je vais assumer mes actes et attendre sans broncher la sanction. Je préférais ne même pas y penser pour le moment tant la situation était chaotique. Un amas d'émotion se consumait en moi, je voulais hurler, envoyer valser tout ce qui se présentait à moi, frapper contre un mur de toutes mes forces. J'avais besoin d'un exutoire, besoin de lâcher prise, ces trois derniers mois n'avaient pas été de tout repos. J'avais tout gardé pour moi, réprimé chacune de mes émotions, espérant oublier tout, d'un coup de baguette magique. Si seulement c'était aussi simple.

Nous primes chacun nos affaires, elle son sac, moi ma veste. Je restais silencieux, car je n'avais rien à dire pour le moment, je n'avais que de la colère à revendre et ne voulais pas faire subir ça à Kate, pas après ce qui venait de lui arriver dans l'enceinte même du poste. Si je ne m'étais pas contrôlé, j'aurai tué ce type, sans une once de culpabilité, je lui aurai percé la caboche. C'était tout ce qu'il méritait, après ce qu'il venait de faire, ou du-moins ce qu'il s'apprêtait à faire.
Je continuais donc de serrer les poings et de contenir toute ma colère, ça faisait longtemps que je n'avais pas ressenti ça, longtemps que je ne m'étais pas senti aussi désarmé, aussi en colère. A cet instant, j'avais l'impression de revenir en arrière, de revoir avec amertume cette époque où ravageais par le deuil, je me noyais dans la colère et la tristesse, je revoyais aussi l'époque où traînait de famille en famille, je m'attelais à grandir bercé par la rancœur et la colère. Quand on y pense, la colère a toujours fais partie de ma vie, mais à chaque fois qu'elle se présente et me consume, la fin du chapitre n'est jamais glorieuse. Quand j'étais gosse, j'ai fait de nombreux séjours en maison de redressement et après la mort de Mary, je me suis enfermé, j'ai vidé des bouteilles d'alcool et me suis mis à jouer les cow-boy solidaires pour chasser la colère engendrée suite au départ de celle que j'aimais. Une fois encore cette putain de colère pointait le bout de son nez et je peinais à imaginer ce qu'il adviendrait par la suite.

Arrivés près de la voiture, je m'apprêtais à disparaître à l'intérieur, mais c'était sans compter sur Kate qui avait décidé de prendre la situation en main, on désamorçant la bombe humaine que j'étais. Elle posa son sac à terre, s'approcha de moi et sans crier gare, elle me prit le visage et m'obligea à la regarder. Ses mains étaient douces, quoique légèrement froides au vue de la température extérieure. Je l'a regardé droit dans les yeux, lui accordant ainsi toute mon attention, j'avalais alors bruyamment ma salive, car toujours en proie à la colère. Je savais que sur le moment mon regard était froid, ma mâchoire crispée, mes poings serrés.

-Pardon pour avoir parlé de cette manière à ton patron, mais je le déteste et je crois qu'il ne fera pas long feu sur son siège. Au fait... J'adore quand tu t'énerves, c'est très sexy...

C'est dingue, il aura suffi de quelques mots, d'une maladresse enfantine, pour me calmer. Kate était comme une adolescente qui rougissait après avoir fait sa « petite » déclaration. Ma colère mit les voiles et me délesta d'un poids qui avait alourdis mon coeur.

-Excuse-moi... je ne voulais pas dire ça comme ça mais l'idée y étais tout de même... Je...

Je ne lui laisse pas le temps de finir, car je capture sa bouche et l'embrasse avec passion. Je me détache brièvement, garde mon front collé au sien puis lui prends les deux mains et les abaissent pour les poser près de mon coeur. Je prends alors pleinement conscience de l'importance que cette femme a dans ma vie à présent. Si cet enfoiré lui avait fait du mal, jamais je ne me le serais pardonné. J'avais trop souffert et n'étais pas prêt à rempiler.

-Bébé, tu n'as pas à t'excuser, parce que tu n'as rien à te reprocher. C'est moi, je n'ai pas su garder mon calme, j'ai craqué. Tu sais, j'ai eu tellement peur sur le moment. Quand j'ai vu ce type te menacer avec sa lame, j'ai senti mon coeur se contracter, j'ai eu si peur...

Je ne peux m'empêcher de la serrer contre moi, j'ai besoin de ce contact pour me rassurer, me dire que tout va bien, que j'ai la situation en main. Je ferme les yeux un court instant et pose ma tête sur son épaule, comme un enfant qui a besoin d'être réconforté. Je suis à présent complètement désarmé face à elle. Toujours dans la même position je continue de lui parler

-Je ne supporterais pas de te perdre !

Elle passe sa main dans mes cheveux et cherche à m'apaiser du mieux qu'elle puisse. Sans plus attendre je me baisse, ramasse son sac et me précipite vers la portière, côté passager, que j'ouvre pour que Kate puisse entrer dans le véhicule sans avoir à faire le moindre effort. Une fois que ma belle est assise, je referme la porte, longe le véhicule et prend place derrière le volant

-Je te ramène chez toi ! Je ne veux pas que ton fils s'inquiète davantage. Je vais juste passer par chez moi pour prendre quelques affaires, le strict minimum pour cette nuit. Promets-moi de ne pas faire attention au bazar quand on sera sur place!

Elle me sourit et accepte. Je démarre le véhicule et m'éloigne du poste de police, que je préfère fuir pour ce soir, mon collègue comprendra. La rue est calme pour une fois, en moins de cinq minutes, nous voilà devant un ancien entrepôt que j'ai moi-même remis à neuf pour en faire un loft. Kate, qui préféra ne pas rester seule dans la voiture, me suivit. J'ouvris l'imposante porte qui nous permettait de pénétrer à l'intérieur du vieil entrepôt. Les lieux étaient divisés sur trois étages et nous nous trouvions à présent à l'étage inférieur qui laissait entrevoir les vestiges d'un vieil ascenseur qui ne fonctionnait plus depuis bien longtemps. Il nous fallait par conséquence nous contenter de l'escalier à gauche. C'était la première fois que Kate venait ici, j'espérais donc que l'endroit lui plaise pour qu'elle réitère l'expérience.

-L'étage inférieur n'est pas tellement travaillé, mais tu verras, le deuxième étage te plairas un peu plus, enfin je l'espère !

Je lui pris la main et continua de monter la dizaine de marches qui nous séparé du deuxième étage. Nous arrivâmes dans la pièce centrale qui offrait une vue imprenable sur ma cuisine ouverte qui cohabitait avec le salon. Mon canapé en cuir marron cohabitait encore une fois, avec ma fidèle guitare qui n'était pas collée au mûr comme à l'accoutumé. J'en avais joué un peu pour me détendre quelques jours auparavant, à défaut de frapper un punching ball ou d'aller courir dans les bois.

-Assis toi, fais comme chez toi, je monte à l'étage et vais prendre quelques affaires !

Je lui lâche la main, m'approche du mur en pierre, fais grincer le parquet au passage et monte le petit escalier en bois qui me permettais de rejoindre ma chambre logée dans les combes. Je laisse ainsi Kate seule dans le salon, légèrement en désordre.



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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptyVen 16 Mai - 16:10


Je ne pensais pas te revoir si vite

Je ne pensais pas te revoir si vite après la dernière fois mais apparemment, le destin en veut autrement. Notre dernier rendez-vous c'est fini assez rapidement mais je ne sais pas... J'ai beau gardé la tête froide, je dois t'avouer que tu m'as manqué et que je suis heureuse de te revoir... Malgré les circonstances.
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Une véritable bombe humaine. Mon petit ami était vraiment furieux contre son patron et je devais faire quelque chose pour le calmer à tout prix. Finalement, arrivés à la voiture, je posai mon sac et saisis Ian avant de prendre son visage et de l'obliger à plonger son regard dans le mien, ayant ainsi toute son attention. Je finis finalement par m'excuser d'avoir été si peu convenable avec son patron, mais après tout, il l'avait mérité. Je lui dis également que j'aimais quand il était énervé vu qu'il est très sexy. Aussitôt, je rougis quelque peu et m'excuse en annonçant que ce n'était aucunement la manière dont je voulais annoncer ça. Mais mon amoureux ne me laissa pas terminer ma phrase, posant ses lèvres sur les miennes et m'embrassant avec passion avant de prendre mes deux mains et de les poser près de son coeur, faisant apparaître un sourire sur mon visage.

«-Bébé, tu n'as pas à t'excuser, parce que tu n'as rien à te reprocher. C'est moi, je n'ai pas su garder mon calme, j'ai craqué. Tu sais, j'ai eu tellement peur sur le moment. Quand j'ai vu ce type te menacer avec sa lame, j'ai senti mon coeur se contracter, j'ai eu si peur... »Il était si près de moi, il me serrais contre lui et j'en étais que plus heureuse. Je ne voulais en aucun cas que ce moment se termine. J'avais eu tellement si peur et s'il n'était pas intervenu, je serais morte à l'heure qu'il est. Il finit finalement par poser sa tête sur mon épaule comme un enfant qui a besoin d'être rassuré, me murmurant qu'il n'avait aucunement envie de me perdre. Cette affirmation me surprise quelque peu, mais me fit malgré tout sourire. Je passai ma main dans ses cheveux, histoire de l'apaiser un peu et l'observa se saisir de mon sac et presque courir près de la porte passager pour m'ouvrir. Je lui souris et m'installais avant de lui sourire.«-Je te ramène chez toi ! Je ne veux pas que ton fils s'inquiète davantage. Je vais juste passer par chez moi pour prendre quelques affaires, le strict minimum pour cette nuit. Promets-moi de ne pas faire attention au bazar quand on sera sur place! », je lui souris et passa ma main sur son visage «Je te promets que je ne dirais rien. »

J'aquiesçai d'un signe de tête approbatif et c'est ainsi qu'on arriva cinq minutes plus tard chez lui. La rue était calme et ce n'était pas pour me déplaire. Un ancien entrepôt ? Alors, il habite là ? Après que mon amour soit descendu, je sortis à mon tour et le suivis, ne voulant pas être seule dans la voiture. Une fois, la porte du loft ouverte, un sourire se dessina sur mon visage. «-L'étage inférieur n'est pas tellement travaillé, mais tu verras, le deuxième étage te plairas un peu plus, enfin je l'espère ! »Je lui souris et le suivis donc dans l'escalier et on arrivait enfin au deuxième étage, une pièce centrale avec une vue imprenable sur la cuisine qui cohabitait avec le salon et je trouvais cela vraiment très sympathique. J'observais le décor de tous les côtés, émerveillée par le peu de choses qu'il possédait, mais avec lesquelles il avait pu faire tout ça. «Amour, c'est vraiment magnifique. Je suis sous le charme.», il me proposa donc de m'asseoir en l'attendant, qu'il ne tarderait pas à revenir, il n'en avait pas pour longtemps. Je lui fis signe de la tête et l'observa partir avant de commencer à me promener dans le salon et d'aller regarder les photos.

Comme je m'en doutais, il possédait beaucoup de photos et je finis finalement par tomber sur des photos de son épouse. Elle était vraiment magnifique et il avait l'air tellement heureux avec elle. La plupart des photos étaient celles de Mary et je ne pouvais pas lui en vouloir puisqu'il avait été marié avec elle pendant de nombreuses années. Je crus hurler quand je sentis des mains dans mon dos, mais je souris lorsque je me rendis compte que ce n'était personne d'autre que Ian. Je sentis ses bras autour de ma taille et je me retournai avant de l'embrasser amoureusement. «Mary était vraiment magnifique.», je posai ma tête sur son épaule, fermant les paupières, respirant son parfum et écoutant les battements réguliers de son coeur «Je t'aime...» lui dis-je dans un murmure. J'attrapa une de ses mains et entrelaça mes doigts dans les siens.

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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptySam 17 Mai - 1:14

Je suis là !
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Durant ces derniers mois, telle une alouette, je partageais mon temps entre le poste et mon appartement. Dormir n'étant pas ma priorité, je passais donc plus de temps sur mon lieu de travail, négligeant totalement mon lieu d'habitation ce qui expliquait le désordre environnant. Mais je n'avais pas le temps de m'apitoyer davantage, avec ma menace de mise à pied, j'aurais tout le loisir de nettoyer ce désordre en temps et en heure, ça me fera une occupation de plus après tout !
Une fois arrivé dans ma chambre, je constate que je n'ai même pas pris le temps de faire mon lit, je répare vite cette infamie et me dirige vers ma grande armoire pour en sortir des vêtements de rechange que je glisse dans mon sac, accessoirement réservé au sport. Je ne prends pas la peine de tout plier, à quoi bon puisque sous peu ce même linge sera déplié, je ne fais que gagner du temps. J'embarque donc un vieux t-shirt et un bas de jogging puis de quoi m'habiller pour le lendemain, un jean, une chemise feront l'affaire. Une fois les vêtements sélectionnés et « rangés » je pénètre dans la salle de bain qui se trouve à côté. J'embarque ma brosse à dent, mon rassoir, de la mousse et le tour est joué. Paré, je descends les marches et rejoint Kate. Mes mains, délestées de mon sac à dos viennent se loger sur les hanches de ma princesse que j'embrasse dans le cou sans crier gare.

-Qu'est-ce que tu regardes comme ça ma belle ?

Sur le coup je n'avais pas prêté attention et je compris lorsqu'elle évoqua Mary, qu'elle observait avec finesse toutes les photos où ma femme et moi étions ensemble. Peu à peu mon sourire s'effaça et je pris alors conscience de la situation dans toute sa globalité. Kate qui évoquait Mary, Kate qui découvrait celle que j'avais tant aimé et que j'aimerais probablement toute ma vie, Kate qui me confrontait à mon passé. Je n'osais la regarder dans les yeux, comme si je m'en voulais de lui faire voir ces images. Vient ensuite la vicieuse culpabilité, celle d'avoir fait entrer aussi rapidement dans ma vie une autre femme. En regardant ces photos, j'avais l'impression de faire revivre Mary, je pouvais entendre sa voix, sentir son odeur, toucher sa peau, son visage. Tout semblait réel et pourtant je savais qu'elle ne reviendra pas, car l'on sait tous que la mort prend et ne rend jamais. Kate avait senti les choses et après avoir louée la beauté de ma défunte épouse, elle posa sa tête sur mon épaule et ferma les yeux. Je me sentais mal, comme si j'avais commis une faute, comme si être heureux à nouveau, m'étais interdis. Je n'osais plus rien dire à présent, je me contentais d'être aussi droit qu'une tour de cathédrale.

-Je t'aime... me dit-elle du bout des lèvres en mêlant ses doigts aux miens. Se rend-t-elle compte de mon trouble ? Imagine-t-elle le déferlement d'interrogations dans ma tête ? Non, je ne pense pas, dans le cas contraire, elle ne m'aurait pas dit les deux mots qui scellent une promesse éternelle. Mon regard était rivé sur ma photo de mariage, j'avais l'impression que Mary me regardait à travers ce cliché, qu'avec son sourire éblouissant, elle cherchait à me dire quelque chose. J'ai aimé cette femme, elle était mon premier amour, ma plus fidèle amie, la femme avec qui je me voyais fonder une famille, elle était l'espoir d'un futur radieux, elle était ma fin heureuse... Je l'ai aimé et désormais elle n'est plus. Je venais enfin de comprendre mon trouble et pour se faire je devais clarifier la situation avec Kate pour éviter le moindre amalgame.

-Kate ! Il faut que je te dise quelque chose et il faut que tu m'écoutes. Voilà...je...j'ai aimé Mary et je crois, c'est même certain que je l'aimerai toute ma vie. Ca faisait longtemps que je n'avais pas pris le temps de bien regarder ces photos. J'ai oublié bien des choses, mais j'ai toujours en moi cette peur irrépressible de souffrir à nouveau. Je me sens aussi coupable, parce que j'aime encore Mary, mais je t'aime toi aussi, je ne veux faire de mal à personne. J'aimerais juste à l'avenir, qu'on n'aille pas trop vite, qu'on prenne le temps de vivre l'instant présent. Je ne veux pas me lever un matin et me sentir étouffer, tu comprends ? Je veux encore moins me sentir coupable et surtout, je ne veux pas avoir peur, peur de tout perdre à nouveau, que tout s'arrête en un claquement de doigt. J'ai tellement souffert, je ne supporterais pas de revivre tout ça une deuxième fois. Tu comprends ?

Moi-même je n'étais pas sûr de comprendre, alors la pauvre, je l'a plaignait déjà. Je me sentais tellement mal à présent, comme pris entre la peur et la culpabilité. Cette relation naissance était magnifique, parfaite, mais cela me terrifiais, tout allait si vite, les sourires, les caresses, les baisers, les « je t'aime » et revoir le visage de Mary par le biais de ces photos, n'arrangeait rien à ma détresse...




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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptyMer 21 Mai - 16:50


Je ne pensais pas te revoir si vite

Je ne pensais pas te revoir si vite après la dernière fois mais apparemment, le destin en veut autrement. Notre dernier rendez-vous c'est fini assez rapidement mais je ne sais pas... J'ai beau gardé la tête froide, je dois t'avouer que tu m'as manqué et que je suis heureuse de te revoir... Malgré les circonstances.
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Sitôt qu'il était monté chercher des affaires dans sa chambre et de quoi passer la nuit à la maison, j'en avais profité pour me promener dans la pièce qui faisait salle à manger et salon et ayant reconnu Mary sur les photos de Ian, certes, je ne m'étais pas sentie très bien mais sentir le baiser de Ian m'avait redonné le sourire aux lèvres. Entrelaçant mes doigts dans les siens, je lui avoua un "je t'aime" du bout des lèvres et ferma les paupières.


Avoir vu les photos de Mary avait décontenancé Ian, je le savais et à vrai dire, je m'en doutais. Je savais aussi qu'elle avait été l'amour de sa vie et qu'on ne peut pas oublier un personne que l'on a aimé d'un simple claquement de doigt, non... ce serait trop facile. Aussi, je releva la tête quand il décida de mettre les choses au poing, quelque chose que je comprenait évidemment et je comprenais sa gène identique à la mienne.«-Kate ! Il faut que je te dise quelque chose et il faut que tu m'écoutes. Voilà...je...j'ai aimé Mary et je crois, c'est même certain que je l'aimerai toute ma vie. Ca faisait longtemps que je n'avais pas pris le temps de bien regarder ces photos. J'ai oublié bien des choses, mais j'ai toujours en moi cette peur irrépressible de souffrir à nouveau. Je me sens aussi coupable, parce que j'aime encore Mary, mais je t'aime toi aussi, je ne veux faire de mal à personne. J'aimerais juste à l'avenir, qu'on n'aille pas trop vite, qu'on prenne le temps de vivre l'instant présent. Je ne veux pas me lever un matin et me sentir étouffer, tu comprends ? Je veux encore moins me sentir coupable et surtout, je ne veux pas avoir peur, peur de tout perdre à nouveau, que tout s'arrête en un claquement de doigt. J'ai tellement souffert, je ne supporterais pas de revivre tout ça une deuxième fois. Tu comprends ?
». Je plongea mon regard dans le sien et lui fit comprendre en passant une de ses mèches de cheveux derrière son oreille que je comprenait tout à fait. Je lui souris et pris son visage entre mes mains avant de lui dire ma réponse du bout des lèvres, avec une voix à la fois rassurante et maternelle « Ian, je sais ce que tu as vécu, j'ai vécu une chose presque identique en perdant mon père lorsque j'étais plus jeune. Je sais qu'il est impossible d'effacer toutes ses années avec ton épouse, tu l'as aimé et tu l'aimeras toujours, je le conçoit totalement. Alors, je te promets que dorénavant, on prendra notre temps, on profitera du moment présent et je te jure une chose, une seule chose, jamais, jamais tu ne revivras ce que tu as vécu une deuxième fois car je serais toujours là, je te le promets, je serais avec toi. Je t'aime Ian, je t'aime comme une folle et c'est ce qui compte. Désormais, je profiterais de chaque instants à tes côtés. Tu ne seras plus jamais seul.»

Je savais qu'il avait compris où je voulais en venir, et au fond de moi, j'espérais... J'espérais ne jamais le décevoir et le rendre heureux comme Mary aurait voulu le faire. Il s'empara de son sac et on retourna tous les deux à la voiture. On arriva devant chez moi, vingt bonnes minutes plus tard. Souriante, je me dirigea vers l'entrée, suivie de Ian et lui ouvrit la porte avant d'entrer. « Bienvenue à la maison.», je lui souris et referma la porte derrière lui avant de sortir mon Iphone qui venait de biper « #Hey Kat'. Juste pour te dire que Louis dors à la maison ce soir. Alors ne t'inquiètes pas quand tu rentres. Bisous El'#»

Le sourire aux lèvres, je verrouille mon portable et le pose sur la table avant de me diriger vers Ian qui regardait les photos et qui venait de tomber sur une photo de mon père et moi quand je devais avoir trois ou quatre ans. Il me portait sur ses épaules et mes cheveux me descendait jusqu'au milieu du dos. Je m'approcha de lui et entoura son torse de mes bras avant de poser ma tête sur son épaule et de lui murmurer à l'oreille « Louis dors chez Elsa ce soir. On a la maison à nous tous seul.», je finis finalement par remarquer qu'il venait de tomber sur la photo de mon père et moi. Ce devait bien être une des seules photos où je souriais enfant. « Il est joli mon papa hein ?», lui murmurais-je à l'oreille, attendant une quelconque réponse de sa part.



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Ian. R. MacGuire
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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptyVen 23 Mai - 16:23

Je suis là !
with Katania ANDERSEN



Petit garçon abandonné par le destin, j'ai appris à grandir seul. J'ai pris le mauvais chemin, plusieurs fois, j'ai laissé la fatalité égratigner mon optimisme, je me suis laissé couler. Quand enfin j'ai grandi, j'ai arrêté de rêver. A 18 ans, j'ai décidé de vivre ma vie par moi-même, j'ai arrêté d'être ce gamin instable, aimant à problème, j'ai pris ma vie en main et j'ai croisé celle qui a fait entrer la lumière dans mon existence. Il aura suffi d'un regard, pas une seule parole, le coup de foudre parfait qui bouleverse la vie de ceux qui le subissent.
Jusqu'à présent, je m'étais persuadé que Mary était et serait mon unique grand amour, mais avec du recul et avec Kate, je me dis qu'il est possible d'aimer à nouveau, que j'ai le droit sans m'en sentir coupable.
J'ai tellement souffert quand Mary est partit, j'aurai tout fait pour la revoir, je serais même aller jusqu'en enfer pour la récupérer. La mort vous prend tout et ne vous rend rien, elle vous enlève les êtres aimés et vous oblige à conjuguer les verbes à l'imparfait. On ne peut pas lutter contre, c'est un combat perdu d'avance et il faut du temps pour l'accepter.

« -Kate ! Il faut que je te dise quelque chose et il faut que tu m'écoutes. Voilà...Je... J'ai aimé Mary et je crois, c'est même certain que je l'aimerai toute ma vie. Ca faisait longtemps que je n'avais pas pris le temps de bien regarder ces photos. J'ai oublié bien des choses, mais j'ai toujours en moi cette peur irrépressible de souffrir à nouveau. Je me sens aussi coupable, parce que j'aime encore Mary, mais je t'aime toi aussi, je ne veux faire de mal à personne. J'aimerais juste à l'avenir, qu'on n'aille pas trop vite, qu'on prenne le temps de vivre l'instant présent. Je ne veux pas me lever un matin et me sentir étouffer, tu comprends ? Je veux encore moins me sentir coupable et surtout, je ne veux pas avoir peur, peur de tout perdre à nouveau, que tout s'arrête en un claquement de doigt. J'ai tellement souffert, je ne supporterais pas de revivre tout ça une deuxième fois. Tu comprends ?».

D'ordinaire, je n'étais pas le genre de type à servir de beaux et grands discours, la causette ça n'est pas mon truc, je préfère me contenter du strict minimum pour faire passer mon message. Mais il m'arrive, à de rares occasions, de faire ce qui s'apparente à un effort, de mettre les petits plats dans les grands comme on dit. Je devais bien ça à Kate, avec elle je ne devais pas seulement me contenter de sortir des petites phrases toutes faites, ça fais cliché, mais je me dis qu'elle mérite les plus belles paroles, les plus beaux discours, les plus longs soliloques. Je sais que mes dernières paroles ne sont pas forcément celles que l'on peut entendre dans les grandes et belles déclarations d'amour. Je ne pense pas être prêt à revire ça, pour l'instant et c'est le plus diplomatiquement possible que je prends la fuite. Je suis égoïste et lâche par-dessus tout. Je choisis la facilité en prétextant vouloir du temps. En vérité, je mort de trouille, je suis comme un enfant qui n'ose pas s'aventurer dans les montagnes russes et qui laisse les autres le faire à sa place.

Réfléchis bien Ian, tu n'auras plus le droit à une seconde chance, si je loupe le cochec, 'est définitif je serais seul et aigris pour le reste de ma vie. Je n'osais imaginer ça, cette triste et hypothétique existence, seul. J'ai peut-être en face de moi la femme de ma vie. Peut-être ai-je vraiment le droit à une seconde chance.
Kate qui avait écouté avec attention mes paroles, m'offri un regard emplit de compassion, elle posa ses mains sur mon visage et me souris chaleureusement. Ses yeux étaient pétillants, plusieurs mèches de cheveux se faisaient rebelles, jamais encore, je ne l'avais vu ainsi, désarmée, elle, sans concession. D'une voix suave et rassurante ses paroles firent suite aux miennes.

« -Ian, je sais ce que tu as vécu, j'ai vécu une chose presque identique en perdant mon père lorsque j'étais plus jeune. Je sais qu'il est impossible d'effacer toutes ses années avec ton épouse, tu l'as aimé et tu l'aimeras toujours, je le conçoit totalement. Alors, je te promets que dorénavant, on prendra notre temps, on profitera du moment présent et je te jure une chose, une seule chose, jamais, jamais tu ne revivras ce que tu as vécu une deuxième fois car je serais toujours là, je te le promets, je serais avec toi. Je t'aime Ian, je t'aime comme une folle et c'est ce qui compte. Désormais, je profiterais de chaque instant à tes côtés. Tu ne seras plus jamais seul.»

Elle tenait toujours entre ses mains mon visage et mon regard ne quittait plus le sien. Je ne voulais pas lui répondre pour le moment, je savais que sous peu j'en aurais l'occasion, j'attendais simplement le bon moment. Sans plus attendre je pris mon sac et sans ajouter un mot, nous prîmes la direction de la voiture pour rejoindre au plus vite le domicile de ma bien aimée. Dehors il pleuvait un peu, dans un élan chevaleresque, je pris ma veste en main et la plaça sur les épaules de Kate qui ouvrit le portail donnant sur l'allée menant à la porte d'entrée

« - Je ne peux pas te laisser attraper la crève »

Je lui souris et la laissa passer pour ouvrir la porte d'entrée.

« - Bienvenue à la maison ! » déclara Kate le sourire aux lèvres. Elle referma la porte, me tendit ma veste et prit son mobile en main. Moi, nouvel arrivant, j'observais le hall, d'une blancheur immaculée. Je ne pus que constater la décoration raffinée qui ornait les meubles tout aussi raffinés. Kate avait à n'en pas douter, beaucoup de goût pour la décoration. Cette dernière m'ayant « abandonner » j'en profite pour visiter les lieux. Mon regard est irrésistiblement attiré par les quelques cadres photos qui trônent sur un meuble en bois. J'observe les clichés, une photo retient mon attention ce qui m'amène à prendre le cadre en main afin de mieux voir les protagonistes de ce cliché. Le cliché n'est pas récent, l'on peut y voir un homme d'une quarantaine d'années qui porte fièrement sur ses épaules une petite fille brune qui ne doit pas avoir plus de cinq ans à vue d'œil. Je devine aisément qu'il s'agit de Kate et attendrie je ne peux m'empêcher de sourire.

«-Louis dors chez Elsa ce soir. On a la maison à nous tous seul.»

Les bras de Kate entourent alors ma taille et je sens son menton se poser sur mon épaule

« - Tout seul ? Juste toi et moi ? Hum, c'est une alternative très très intéressante ça ! »

Je n'avais pas lâché le cadre que je tenais encore en main, j'étais attendrie par cette photo, Kate le remarqua et toujours collée à moi, elle me murmura fièrement à l'oreille

«- Il est joli mon papa hein ?»

« - Cette photo est vraiment très belle, ton père avait l'air d'être quelqu'un de bien et nul doute qu'il serait fier de sa fille s'il était encore là. J'aurai aimé avoir ce genre de photo. Je n'ai pas le moindre souvenir de mes parents... »

Je repose le cadre, le remets à sa place et me retourne pour faire face à Kate que j'embrasse amoureusement. J'ai l'impression d'avoir l'une des merveilles du monde face à moi, elle est tellement belle, tellement douce. Je pourrais encore trouver tout un tas d'adjectifs pour la décrire, mais je n'aurais assez d'une nuit. Alors comme les gestes valent plus que les mots, je lui prends le visage et l'embrasse, laissant tomber mon sac au passage. Le baiser est d'abord doux, presque trop délicat, mais peu à peu il se transforme et enivrait de désir, il devient plus fougueux, plus passionné. Les secondes commencent à s'égrainer sans pour autant mettre un terme à ce baiser passionné. Ma compagne me prend alors par la main et m'entraine dans le salon, une fois assis sur le canapé en cuir blanc, nous reprenons le baiser ou nous l'avons laissé trois secondes auparavant, les choses sérieuses commencent... Ma main épouse les divines formes de ma compagne, mais mon téléphone vibre avant même que je ne commence à déshabiller Kate

« - Merde ! Excuse-moi, il faut que je réponde, c'est surement mon équipier ! »

Sans me lever du canapé, je décroche légèrement énervé d'avoir été coupé dans mon élan

« - Oui ! Oui, ça va ne t'en fais pas. J'ai dis tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Oui, je sais, j'aurai des ennuis, tant pis. Est-ce que tu peux me rappeler demain ? Oui, je suis occupé, je suis avec ma petite amie et on aimerait être tranquille. Oui, voilà, c'est ça ! Bye ! »

Sans plus attendre, je mis fin à la conversation téléphonique et reporta toute mes attentions sur ma compagne.

« - Je l'apprécie, mais il a tendance à intervenir au mauvais moment. Alors où en étions nous très chère ? Peut-être pourrions nous aller visiter ta chambre non? »




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Katania Andersen
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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptyVen 23 Mai - 21:55


Je ne pensais pas te revoir si vite

Je ne pensais pas te revoir si vite après la dernière fois mais apparemment, le destin en veut autrement. Notre dernier rendez-vous c'est fini assez rapidement mais je ne sais pas... J'ai beau gardé la tête froide, je dois t'avouer que tu m'as manqué et que je suis heureuse de te revoir... Malgré les circonstances.
Ian & Katania


Nous étions enfin à la maison. Aussi, quand nous fûmes tous deux arrivés, j'« abandonna » Ian quelques minutes, histoire de voir les messages que je n'avait pas ouvert depuis que j'étais partie de l'hôpital et Ian en profita pour se promener dans la maison. Je lu rapidement le texto d'Elsa et retourna vers Ian avant de passer mes mains autour de sa taille et de lui annoncer que nous avions la maison pour nous tout seul pour la nuit. « - Tout seul ? Juste toi et moi ? Hum, c'est une alternative très très intéressante ça ! », un sourire se dessine sur mon visage.

J
e fini par apercevoir que mon petit ami tenait en main le cadre de la photo de mon père et moi quand j'étais enfant. Je lui annonça donc qu'il était beau quand il était jeune mon père et il me répondit qu'il avait l'air d'être un homme bien et qu'il serait fier de moi si il était encore avec nous « Je ne cesse de penser à lui et Louis me fait beaucoup penser à son grand père, il est... C'est le portrait craché de son grand père et j'en suis heureuse.» Je le regarde reposer le cadre sur la table et se retourner pour me faire face avant de me saisir le visage et de m'embrasser.


C
omme baiser, il était doux et gentil mais plus je sentais ses lèvres contre les miennes, plus le baiser devenait passionné et fougueux et surtout remplis de désir. Les secondes semblent passer de plus en plus lentement tellement que je me sens bien contre lui, l'embrassant amoureusement et lui prouvant tout ce que je ressens. Finalement, je prends la main de l'homme que j'aime et l'emmène avec moi dans le salon. Une fois sur le canapé en cuir blanc, on reprends le baiser que l'on a laissé quelques secondes plus tôt. Un sourire se dessine sur mon visage quand je sens ses mains se promener sur mes hanches.

Profitant de son baiser, je passe mes mains le long de son dos, les glissant sous son tee shirt mais le portable de Ian se met à vibrer au moment même où l'on commence les choses sérieuses. « - Merde ! Excuse-moi, il faut que je réponde, c'est surement mon équipier ! », je lui souris et ne lâchant pas sa main, je le laisse répondre et souris à sa remarque contre son équipier malgré moi. Je l'observa donc mettre fin à la conversation et reporter son attention sur moi avant de me sourire, je fis évidemment de même, je n'avais qu'une envie, reprendre ce que nous avions arrêté. « - Je l'apprécie, mais il a tendance à intervenir au mauvais moment. Alors où en étions nous très chère ? Peut-être pourrions nous aller visiter ta chambre non? », je m'approcha de lui et recommença à l'embrasser amoureusement avant de libérer ses lèvres et de sourire « -Hum, je crois que nous étions en train de passer aux choses sérieuses et j'aimerais beaucoup te faire visiter ma chambre, tu vas beaucoup l'apprécier je pense. »

Je lui souris et l'embrasse amoureusement avant de me lever et de le prendre par la main pour que l'on monte les escaliers, direction ma chambre, je souris, sentant ses mains entourant ma taille. La porte de ma chambre ouverte, je me retourne et sursaute au contact de Ian qui m'embrasse sauvagement. « J'aime quand on est que tout le deux, tu es... tu es parfait et sauvage, j'adore ça. »



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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptySam 24 Mai - 0:14

Je suis là !
with Katania ANDERSEN



Visiter la chambre ? Oui voire plus si affinité ! Ca y est, le moment était arrivé, ce moment où le désir te consume à petit feu, ce moment où tu brûles de passion, ce moment où tout va définitivement changer. Kate s'approcha sensuellement de moi et combla la distance qui nous séparer en capturant mes lèvres avec passion. Jamais on ne m'avait embrassé aussi fougueusement, ça me troublait à tel point que j'en perdais tous mes moyens.


« - Hum je crois que nous étions en train de passer aux choses sérieuses et j'aimerais beaucoup te faire visiter ma chambre, tu vas beaucoup l'apprécier je pense. »


Sa voix suave teintée d'une sensualité déconcertante, m'hypnotisa sans que je ne puisse lutter. Mon cœur battait, il cognait avec ardeur dans ma poitrine, un feu intérieur me torturait lentement, mais surement, je ne voulais plus résister. Satisfaite de l'effet qu'elle venait de produire, la jeune femme que je désirais de plus en plus, se leva, me prit par la main et m'entraîna dans les escaliers. Je ne pouvais m'empêcher de la sentir contre moi en laissant mes mains épouser sa taille. A présent j'étais totalement à elle et pourrait la suivre jusqu'au bout du monde s'il le fallait.


Après avoir gravi les quelques marches qui nous séparaient de l'étage supérieur, Kate, m'entraîna vers sa chambre, la porte était entre ouverte, mais trop pressé de posséder ma reine, je me ruais sur elle, l'a plaqua contre le mur et l'embrassa ardemment. Je n'en pouvais plus, mon cœur débordait d'amour et mes entrailles s'enflammaient de désir. Mes lèvres quittèrent la bouche de Kate pour se ruaient dans son cou.


« - J'aime quand on est que tout le deux, tu es... tu es parfait et sauvage, j'adore ça. »


Mes lèvres terminèrent leur course folle, mon visage se retrouva à nouveau face à celui de Kate, qui avait dans les yeux, une lueur malicieuse annonçant que la nuit risquait d'être animée. Entrant dans son jeu, je passais ma langue sur ma lèvre inférieure pour l'humecter. Mon regard était également empli de malice


« - Crois-moi, tu n'as encore rien vu ! »


Un sourire étira son visage tandis que ses mains remontaient sur mes épaules. Elle voulut m'embrasser, mais au dernier moment, je lui fis changer la trajectoire de son baiser. Sans qu'elle ne le réalise, je venais de passer mes bras sous ses jambes pour l'a soulevé de terre. Un léger cri s'échappa de sa gorge tandis qu'elle se raccrochait à mon cou.


« - Je me dois de faire preuve d'attention à votre égard Milady ! »


Nos lèvres se retrouvèrent très rapidement et l'ardeur du baiser qu'elle m'offrit attisa encore plus le désir qui brûlait en moi. Je fis plusieurs pas tandis que Kate enfouit sa tête dans mon cou, elle pressa ses lèvres sur ma peau et dévora bestialement chaque parcelle qui s'offrait à elle. Une fois arrivé à bon port, je laissais descendre lentement ma belle sans la quitter du regard. Elle en avait envie, autant que moi et le sourire qu'elle venait de me lancer ne fit qu'appuyer mon impression. Malgré tout, une légère appréhension accapara mon esprit et je ne pus m'empêcher de mettre, bien malgré moi, un terme, à l'atmosphère sensuelle qui venait d'envahir la pièce.


« - Kate... Je...  Ca fait longtemps que je...que j'ai...enfin tu vois quoi »


J'étais terriblement gêné de devoir lui faire cette confidence. A ce moment précis, je n'avais qu'une envie, me cogner la tête contre le mur et me maudire d'avoir balancé ça. Quel con ! Je suis censé être un mec, viril à souhait, sauvage et j'en passe. Mais me voilà bloqué et gêné face à la confidence que je venais de faire. Oui je n'avais pas eu de relations intimes depuis la mort de ma femme, oui j'avais peur d'être légèrement rouillé, oui je suis con. Ces révélations n'avaient néanmoins pas perturbé Kate le moins du monde, en effet elle me sourit et décida, à ma grande surprise, de prendre les choses en main. Elle me poussa sur le lit, se mit à califourchon sur moi et laissa ses mains se promener sous me tee-shirt. J'avalais bruyamment ma salive, l'une de ses mains glissa jusqu'à la lisière de mon pantalon, elle ne put s'empêcher de me lancer un regard joueur. Je ne voulais plus résister maintenant. En un geste je l'a fit basculer et me retrouva au-dessus d'elle, j'en profitais ainsi pour retirer mon haut qui se retrouva à l'autre bout de la pièce. Mes mains se promenèrent sur son corps, mes lèvres retrouvèrent sa bouche que j'embrassais sauvagement à présent. Tous mes sens étaient alors en éveil et ma respiration se faisait de plus en plus courte. Mes mains passèrent sous le tissu qui couvrait son corps, elle ferma les yeux laissa échapper un léger gémissent engendré par ce contact charnel. Ma main buta contre la fermeture éclair de sa robe que je pris un malin plaisir à abaisser et quelques secondes plus tard, la robe alla retrouver mon tee-shirt à l'autre bout de la pièce.


« - Tu es... si belle... ! Je te désir tellement ! »


Mon regard se perdit sur son corps, elle portait de la lingerie fine, le genre qui damnerait un saint. Ses formes étaient parfaites, ses courbes divines, je dois avouer que j'avais bien du mal à rester concentrer avec une telle vision. La jeune femme, consciente de l'effet produit, ne put s'empêcher de me sourire, elle enfouit à nouveau son visage dans mon cou, je pouvais sentir sa langue dessinait une ligne invisible vers mon oreille, ce contact me fis frémir... Mes mains se plaquèrent alors contre son dos et glissèrent sensuellement, de bas en haut le long de sa colonne vertébrale. Une à une, je défis les agrafes de son soutien-gorge, qui s'envola quelques secondes plus tard. Kate revient vers mes lèvres, elle entrouvrit la bouche laissant sa langue rencontrait la mienne. Jamais encore, je n'avais embrassé une femme avec autant de passion, autant de désir, autant d'amour, toutes les barrières tombaient une à une. Bientôt se fut moi qui me retrouvai à moitié nue, en effet ma compagne venait de reprendre le contrôle, elle me fit basculer et se retrouva à nouveau sur moi, elle fit glisser la fermeture éclair de mon jean et me le retira sensuellement. Je ne la quittais pas des yeux et me mordais les lèvres à chaque mouvement, mon cœur continuait de tambouriner dans ma poitrine.


La nuit ne fait que commencer ...


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Une folle nuit d'amour:
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MessageSujet: Re: Je ne pensais pas te revoir si vite ... Je ne pensais pas te revoir si vite ... EmptySam 24 Mai - 8:46


Je ne pensais pas te revoir si vite

Je ne pensais pas te revoir si vite après la dernière fois mais apparemment, le destin en veut autrement. Notre dernier rendez-vous c'est fini assez rapidement mais je ne sais pas... J'ai beau gardé la tête froide, je dois t'avouer que tu m'as manqué et que je suis heureuse de te revoir... Malgré les circonstances.
Ian & Katania



A
rrivés dans la chambre, Ian me surprise et me plaqua contre le mur avant de m'embrasser ardemment. Gémissant de plaisir, je le laissais finalement quitter mes lèvres et se ruait dans mon cou avant de lui annoncer que j'adorais quand on est tout seul et que j'adore son côté sauvage. Finalement, quittant mon cou, mon chéri releva les yeux et humecta ma lèvre inférieure de sa langue, les yeux remplis de malice, je sentais que la nuit allait être agitée et je dois dire que j'avais hâte.

 « - Crois-moi, tu n'as encore rien vu ! » Je souris à Ian et voulu l'embrasser mais ce dernier me fit changer de trajectoire en me levant de terre, gémissant de surprise et de plaisir, je m'accrocha à son cou et le laissa faire. « - Je me dois de faire preuve d'attention à votre égard Milady ! », un léger sourire se dessina sur mon visage et nos lèvres ne tardèrent pas à se retrouver et l'ardeur de notre baiser fit battre mon coeur encore plus vite dans ma poitrine. Je le désirais au plus haut point et je savais qu'il en était de même pour lui.  « Tu es un véritable gentleman mon amour. »

J
e posais ma tête dans son cou et dévora sauvagement chaque parcelle de la peau de mon homme qui s'offrait à moi avant que l'on arrive finalement à bon port et qu'il me dépose doucement sur le lit et m'avoue qu'il n'avait pas eu de rapports charnels depuis longtemps. « Mon chéri, je n'en ai pas eu non plus depuis la naissance de Louis mais ne t'inquiète pas... » , je lui souris et décida de prendre les choses en main. Je le fis basculer sur le lit et me posta à califourchon sur lui et je commença à balader mes mains sous son tee shirt, continuant de lui sourire. L'une des mes mains termina sa route prêt de la lisière du pantalon de mon amoureux et je ne pu m'empêcher de lui lancer un regard joueur prévoyant que la nuit allait être torride.

Ian me fit basculer et se retrouva au dessus de moi, tandis qu'un rire s'échappa. Mon amoureux retira son haut et ce dernier termina à l'autre bout de la pièce, je ne pouvais quitter son regard, j'avais envie de lui, je le désirais au plus haut point et je me doutais bien qu'il ressentais exactement la même chose à mon égard. Je souriais à chacun de ses mouvements et gémit lorsque je sentit ses mains sur mon corps, je continuais sauvagement de l'embrasser avec fougue comme il venait de le faire avant de sentir la fermeture éclair de ma robe s'ouvrir pour finalement qu'elle finisse par rejoindre le tee shirt de l'inspecteur. « - Tu es... si belle... ! Je te désir tellement ! », je lui souris et savait intérieurement que ma lingerie ne le laisserais pas indifférent. J'enfouis mon visage dans son cou et dessina lentement une ligne invisible avec ma langue jusqu'à son oreille.

Je sentis ses mains se promener doucement le long de ma colonne vertébrale et laissa Ian dégrafer une à une les agrafes de mon soutien gorge pour que ce dernier termine finalement sa route à l'autre bout de la pièce. Je remonta mes lèvres contre les siennes et rencontra finalement sa langue avant de l'embrasser sauvagement et laissant ma langue rencontrer la sienne et lui prouver à quel point je l'aime. A moitié nue, je décida de reprendre le contrôle et fit basculer Ian avant de me retrouver à califourchon sur lui et en profita pour laisser descendre la fermeture de son pantalon et le lui retirer sauvagement. La nuit ne faisait que commencer et j'allais lui offrir ce qu'il souhaitait.


Je lui souris et dessina lentement des formes sur son torse avec ma langue avant d'embrasser lentement le corps de l'homme que j'aime. Promenant mes mains jusqu'au sienne avant d'entrelacer mes doigts dans le siens pour que nos lèvres se rencontrent à nouveau. « Tu... Tu me fais tellement envie. Je t'aime tant. », je lui souris et ne pu lâcher son regard, devant ce moment d'arrêt, je savais que Ian ne s'arrêterais pas là et j'hurlais de bonheur lorsqu'il me fit basculer et se retrouva sur moi avant que nos lèvres ne se rencontrent à nouveau, mon coeur battait la chamade et je pouvais sentir que la respiration de mon amoureux était saccadée et j'adorais ça. Je me mordis la lèvre et plongea mon regard dans le sien, tandis qu'il me tenait les mains, je leva simplement la tête et l'embrassa fougueusement sans me douter que mon homme me réservais quelques surprises.


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