NOM(S) † Facilier PRÉNOMS † Aisling SURNOMS † Eff DATE & ÂGE † 13 octobre 1982 - 32 ans LIEU DE NAISSANCE † Nouvelle-Orléans ; Louisiane NATIONALITÉ † Américaine MÉTIER/ÉTUDES † Vendeur dans une boutique ésotérique de jour, fêtard de nuit

SITUATION FINANCIÈRE † Normal STATUT CIVIL † Célibataire, en couple avec la liberté comme il dit GROUPE † Believe in Magic DE QUEL CONTE EST-T-IL TIRÉ ? † La Princesse et la Grenouille PERSONNAGE † le Dr Facilier

• • •« Il est comme le démon. Il murmure à l'oreille des hommes et des femmes en leur promettant des bonnes choses, du plaisir, des choses qui montent au cerveau et qui oblige lentement mais sûrement les gens à revenir vers lui. Que ce soit des produits illicites ou pour une nuit en plus. Il collecte les cœurs afin de les avoir entre ses mains et pouvoir les briser. Il aime cette sensation de grandeur quand il voit les personnes à qui il a exposés ses belles paroles s'effondrer. Il se cache constamment derrière un masque, se montrant drôle et souriant, avenant et prometteur alors que sous cette apparente sympathie se cache la noirceur, la crasse qui suante des mortels pour former une masse néfaste. C'est ce qui le nourrit, la méchanceté, l'envie, l'orgueil, la luxure... Mais il le cache bien, il sait maîtriser sa langue pour se montrer sincère. Les miroir sont ses meilleurs amis, le reflet de son apparente beauté cachant son vrai visage montrent au commun de tous un bel homme et il aime l'afficher en faisant tourner les têtes de ses prochaines victimes. L'art de parler est sa propre science, il sait quoi dire et contrôle le dialecte comme des marionnettes pour devenir une excellent menteur et comédien trompant son publique. Contre toute attente c'est quelqu'un de loyal, enchaîner par les termes de la parole. Jamais il ne revient en arrière du moment qu'il promet quelque chose. Son aide est précieuse comme une gemme que l'on se force de trouver au cœur de la roche dure et puissante. Il suit le chemin de ses ancêtres sur le sombre périlleux domaine du vaudou vouant un grand respect aux divinités de sa religion. Comme tout partisans de ses infâmes ombres, il voue une admiration, un culte à ses Lwas en leur gratifiant des offrandes afin de réclamer leurs vils bénédictions. Quand bien même il aime sortir en ville, dans les lieux fréquentés des humains afin de s'amuser mais aussi de repérer ses proies. Il n'en reste pas moins humain, aimant les plaisirs tels qu'un roman, un café bien noir sans sucre et avec une pointe de cannelle, les boîtes de nuits, les réseaux sociaux, le sexe, la drogue et l'alcool... »

† Il descend de Marie Laveau, une prêtresse vaudou de la Nouvelle-Orléans née en 1794 † Il a toujours vécu en Nouvelle-Orélans † Il parle couramment le français † Artiste dans une compagnie par le passé, il sait jouer la comédie † Très croyant, il a vite suivit le chemin de sa grand-mère dans le vaudou † Il a toujours sus au fond de lui qu'il possédait une sorte de don † Il n'as pas toujours été celui qu'il est maintenant, le poison de l'amour déçu l'a rendu mauvais † Il a tenu pendant un certain temps une boutique ésotérique dans le Quartier Français † La nuit, il était un guide pour les touristes visitant la ville † Plus tard il décide de quitter la ville, ayant une soudaine envie de tout changer dans son quotidien, il abandonne sa boutique et son cercles d'"amis" pour rejoindre Oak Harbord en y implantant le culte du vaudou via une nouvelle boutique † Maintenant, il exploite d'avantage sa religion, s’immisçant d'avantage dans la sorcellerie poussé par un certain instinct †

Le temps change tout le monde. C'est ce dont je me suis rendu compte à mes dépends, de façon assez brutale durant les années vécues de ma vie en tant qu'Aisling Facilier. J'ai toujours aimer m'attarder, pas toujours sur les bonnes chose je dois dire, et une fois n'est pas coutume, je vais à nouveau m'étendre sur ma


J'ai vus le jour par une nuit d'octobre, en Nouvelle-Orléans. Ma mère était bibliothécaire dans le Quartier Français tandis que mon père travaillait comme architecte et avait son bureau principal à New York. Fils unique, et c'est tant mieux comme ça. Du moins je pense, qui sait peut être qu'un petit frère ou une petite sœur aurait su me raccrocher à un semblant de bonté à l'heure d'aujourd'hui ; tandis qu'un grand-frère ou qu'une grande-sœur m'aurait soutenu et m'aurait par la même occasion de devenir ce que je suis à présent. Mais on ne peut pas retourner en arrière et si vous voulez mon avis, j'aime ce que je suis maintenant. Certes, c'est la souffrance qui m'a forgé mais je me demande que serait la vie sans ses désagréments là ? Plate, sans rebondissements. Une raison en moins d'évoluer pour nous. J'ai donc grandis dans la chaleur de la Louisiane, au sein d'une vaste demeure dans le style victorien entourant par deux parents heureux. Enfin, ça c'est vite dit. Je pense qu'il s'agissait surtout d'un mariage malheureux. Quand ma mère était à la bibliothèque et que notre bonne montait à l'étage rejoindre mon père, j'étais encore trop jeune pour comprendre. C'est cet environnement qui m'a peut être influencé et ne demandait qu'un choc dans ma vie pour libérer ce climat de perversion en moi. Quoi qu'il en soit ma mère c'est vite rendue compte de ce qui se passait dans son dos. Elle a gardé la maison en Louisiane et je me rappel encore de ce soir où ma grand-mère, mère de ma mère, est venu chez nous, quittant sa modeste maison dans le bayou. Ma mère pleurait, dans sa chambre tandis que moi j'étais dans l'immense salon au rez-de-chaussée. Il me parlait doucement comme si rien n'était grave en me répétant sans cesse que si je le voulais, je pouvais partir avec lui à New York. Je n'avais qu'à le dire. Si ma grand-mère n'avait pas fait irruption à ce moment là, peut être que j'aurais quitté la les états du sud à l'âge de sept ans. Ma grand-mère était du genre kamikaze, qui ne passe pas inaperçu. Elle est rentrée sans frapper dans le manoir, le manteau trempe et un chapeau démesurée sur la tête. Elle jeta un regard venimeux à la maîtresse à mon père, lui jetant sur elle sa tunique en sifflant entre ses deux « Tant que vous serez sous ce toit, vous serez toujours la bonne à mes yeux. » puis elle est venue vers moi, me prenant dans ses bras en chassant mon père de la demeure. Il avait répliqué que la maison lui appartenait mais ma grand-mère était une femme intelligente. A ses mots, la maison appartenait autant à lui qu'à sa fille, portant tout deux le même nom depuis bientôt douze ans. C'est resté ainsi, après le divorce nous avons gardé la maison et je ne voyais que très rarement mon père. Ma grand-mère passa plus de temps avec nous, aidant ma mère par la même occasion. Plus les mois passaient, plus je découvrais une femme nouvelle en la personne de ma mère. Une femme ayant un goût pour la botanique et l'occultisme. Elle laissa presque tomber son atelier d'art pour passer plus de temps dans le jardin puis dans la serre qu'elle fit construire. Ma grand-mère, voyant que j'étais légèrement perdu par ce changement brutal de reconversion m'expliquaient avec les bon mots, les plus compréhensibles pour une jeune garçon, la religion de la famille qu'était le vaudou. Avec le temps j'ai vite compris que mon père n'aimait pas ça, c'était sans doute une raison pour laquelle il n'appréciait pas sa belle mère mais maintenant ma mère pouvait paraître comme elle le voulait.


En grandissant, j'ai évolué avec tout ces trucs concernant le vaudou et le respect des morts, ça m'intéressait mais je n'en faisais pas une raison de vie. Ce que j'aimais, c'était l'art, tout comme ma mère. Mais aussi le français et l'histoire, la mythologie particulièrement. J'aurais pus passer pour l'intello de service qui passait sa vie dans les bouquin si je n'avais pas grandit avec la peau bronzée de ma mère, les yeux brûlant de désire de mon père ainsi qu'une masse de cheveux aussi noir que la nuit elle même. Sans compter mon corps que j'entretenais, qui ressemblait déjà à d'un titan à l'époque. J'avais tout pour moi, la richesse, la popularité, le succès et des amis en or. Bon, un ami en or en fait. Je le considérais comme mon frère, c'était tout pour moi : mon partenaire de crime, mon confident, celui avec qui je matais les nanas qui passaient devant nous, mon coéquipier en sport, mon camarade pour les exposés... Bref, vous voyez le genre. Oui, Malthaël était définitivement la personne qui comptait le plus à mes yeux avec ma mère et ma grand-mère. Une vie des plus normales pour un adolescent de mon âge, à la différence que mon nom de famille était en partit connu en ville grâce à ma grand-mère. En effet, cette dernière avait remué ciel et terre pour que je garde le nom qui fut la renommée de notre famille. C'était déjà un drame que je ne possède pas le nom de Laveau, la reine du vaudou née en 1794 en Nouvelle-Orléans, je me devais d'avoir le nom de Facilier, grand prêtre vaudou et par extension, frère de ma grand-mère. Cette dernière était à présent connus comme une redoutable Mambo : une prêtresse vaudou vivant dans le bayou qui recevait les personnes réclamant son aide et organisait les cérémonies destinées à honorer les Lwas, les esprits vaudou, nos déités. Il m'arrivait parfois de suivre ma mère ainsi que sa propre mère à travers le bayou les soirs de pleine lune pour voir les flammes d'un bûcher déformer les lieux comme des ombres chinoises où les pratiquants du vaudou dansaient et proposaient des offrandes aux flammes. J'étais interdits de voir ses choses et pourtant cela me fascinait de plus en plus. C'était la classe, j’appartenais à la royauté dans un sens, du côté de ma mère : la Reine du Vaudou était mon ancêtre et ma grand-mère était une sorte de prêtresse vaudou bad-ass ! C'était géant...


Il aura fallut d'une fille pour bouleverser ma vie. Une française, rousse aux yeux vert émeraudes. Julie. Elle semblait douce, fragile et on aurait dit qu'elle n'avait pas une seule once de méchanceté en elle. Et pourtant, c'est la cause du chaos entre mon frère et moi. Elle m'a de suite tapée dans l’œil, jusqu'à présent j'avais toujours était un séducteur, ou plutôt un prédateur qui enchaînaient les conquêtes nuits après nuits, mais avec elle... Je me suis sentis réellement bouleversée. C'est bien évidemment à Malthaël que j'en ai parlé, lui faisant part de mon ressenti, de mes envies, de mes craintes et tout ce qui vous suit lorsque vous tombez amoureux. Je ne m'attendais pas à ce que l'homme de ma vie me trahisse et quand bien même je l'aurais sus, j'aurais tout fais pour ne pas tomber amoureux et garder ma relation avec Maltha telle qu'elle était jadis. J'aurais pourtant du m'en douter, l'amour était définitivement une faiblesse dans la famille. Regardez ma grand-mère, veuve. Les rumeurs disent qu'elle a empoisonné son mari avec du venin de serpent parce que ce dernier la trompait avec sa sœur. D'ailleurs nous n'avons plus jamais revus la sœur de ma grand-mère. Et ma mère ? Son mari l'a trompé avec la bonne. Et moi ? Mon meilleur ami, mon sang, celui qui comptait le plus pour moi, et bien je l'ai surpris s'envoyer en l'air avec celle que j'aimais. Bien sûre, ils ignoraient tout deux que je les avais surpris et je ne l'ai pas dis de suite, j'étais brisé. A chaque respiration j'avais l'impression que les braises se ressaieraient autour de mon cœur, tout ce que j'avalais avait un goût de cendres... Le poison de l'amour déçu me dévorait l'âme, lentement en me laissant avec la peine. Et cette peine, je me suis battus pour la transformer en quelque chose de totalement différent : la rage, la haine, l'amertume. Je ne pouvais rester dans la même pièce que ces deux traîtres, le simple fait de prononcer leur noms me rendait malades. Je n'ai pas pus cacher mon malaise trop longtemps et c'est ma grand-mère qui le découvrit en premier. Et vus les antécédents de ma famille en amour, je peux vous garantir que le karma allait être impitoyable envers Malthaël et Julie. Tout était différent maintenant, le blond et moi étions totalement opposés sur toutes choses, nous avions changés, de sorte à nous retrouver à deux parfaites extrémités.


Je n'étais plus le même, les gens avaient du mal à me reconnaître et je portais plus d'attentions aux choses superficielles tandis que ce qui était réel, je le laissais tomber. J'ai eu ma vengeance sur Malthaël et Julie, du moins à mon goût. J'ignore si ce que ma grand-mère et moi avions fait était la source du départ tragique de Malthaël, en revanche ce qui est d'autant plus fous c'est que Julie est morte quatre mois après que ma famille et moi ayons usé de vaudou. Ce n'est qu'une religion, il y a une part de sorcellerie, suis je assez bête pour croire que nous avons causé la mort d'une personne ? Je l'ignore, mais ce que je peux dire c'est que j'étais heureux de sa mort, de voir mon ancien meilleur ami brisé comme jamais. Je suis reste en Louisiane après le départ de Malthaël, avant cela il y a eu ce fossé entre lui et moi. Quand il a commencé à sortir avec Julie j'ai fais bonne figure en me détachant simplement, devenant lentement mais sûrement un enfoiré. Ce n'est que lorsque le blond avait besoin de moi après la tragique mort de la française que je lui fis comprendre que son chagrin me faisait autant prendre mon pied que lui lorsqu'il s'envoyait en l'air avec l'autre pouffe. Plusieurs années se sont écoulés avant que je prenne une décision assez spontanée, imprévue. Je me trouvais sur le parking d'un aéroport, fumant un cigarette en laissant les cendres s'envoler dans les vent. Je m'apprêtais à quitter la ville, ma famille, les moutons me servant d'amis et ma boutique pour partir à l'opposée de là où je me trouvais. C'était un instinct, un feeling. Un pressentiment et ayant continuer de grandir avec toutes ces conneries d'ésotérisme, je me fiais toujours à mon instinct. Oak Harbord, me voici.

Nous avons le plaisir de t'annoncer que tu es enfin validé(e) !

A présent il te faut recenser ton conte et/ou ton personnage dans le topic qui se trouve [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
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Et surtout, n'oublies pas de RP, flooder et prendre du bon temps !